Ecrivez facilement des textes qui font agir
Ressources gratuites pour Copywriters | Pourquoi ? | Un article au hasard
Voilà une sacrée question, n'est-ce pas ?
Parce qu'une raison d'être, ce n'est pas un slogan. C'est un condensé de tout ce que vous faites. Une sorte de résumé de tout ce que vous apportez aux gens au travers de vos articles.
Ca doit être bref, puissant, percutant et attirant pour vos lecteurs.
Mais c'est également une phrase de motivation permanente à laquelle vous pouvez vous raccrocher quand votre confiance en vous vacille. La petite graine que vous avez plantée pour faire pousser un arbre qui a pour vocation de devenir centenaire.
C'est ce qu'on appelle un "leitmotiv".
Pratiquement, c'est une sorte de "biographie express" de vous et de votre blog en 10-15 mots, qui sert à répondre à la question posée en titre de cet article ou alors à celle-ci :
A quoi il sert, ton blog ?
Discipline ardue. Vraiment.
Et pourtant, vous devriez vous poser la question. Maintenant. Tout de suite. Et chercher à y répondre le plus vite possible.
Rappelez-vous : Ce n'est pas un slogan. C'est une présentation express. Un truc qui "claque". Qui donne tout de suite la couleur. Qui met l'accent sur l'objectif numéro 1 de votre blog.
Ce n'est pas un mot. Ce n'est pas un roman. C'est UNE phrase. Une seule. C'est du copywriting 100% opérationnel et dynamique.
Et ceci est une très belle manière de savoir où vous en êtes avec votre blog.
En effet, si vous n'êtes pas capable de résumer en une seule phrase sa raison d'être, alors ça veut dire tout simplement que vous ne savez pas vraiment où vous voulez arriver.
Il est donc impératif et urgent de vous poser cette question et d'y répondre.
Elle deviendra alors votre leitmotiv.
Mais c'est un travail de longue haleine. Un truc qui va vous demander une motivation infinie. Un recul salutaire.
Quelle est la raison d'être de Copywriting Pratique ?
Ce blog sert à...
Améliorer sa persuasion écrite, pour être plus efficace sur Internet grâce au copywriting.
Cette phrase est générique. Elle peut être améliorée. Elle pourrait en effet être plus spécifique.
Par exemple :
Améliorer votre écriture pour vous rendre plus persuasif sur votre blog, votre site Internet ou vos pages de vente, grâce au copywriting.
Ce n'est qu'un exemple. Mon exemple. Cette phrase se peaufine de jour en jour, et c'est actuellement la deuxième que je donne quand on me pose la question.
Mais je suis certain que je peux la raccourcir.
Oui ! C'est à vous.
Prenez un moment, et essayez de répondre à cette question.
Demain, je passerai en revue les différentes questions intermédiaires que vous devriez vous poser pour vous aider à mieux cerner votre phrase.
D'ici là, répondez-moi :
Si vous avez ou projetez d'avoir un blog, à quoi sert-il ?
25 OCTOBRE 2011
Si vous vous intéressez un peu au copywriting, alors vous savez que l'un des paragraphes capitaux d'une page de vente concerne la preuve sociale.
Oui, même si on vous a dit le contraire, une page de vente, c'est une succession de paragraphes qui devraient être placés dans un ordre précis.
Et parmi ces paragraphes se trouvent les preuves sociales. Vous savez… les témoignages clients, par exemple.
Hélas ! Beaucoup de gens s'arrêtent aux témoignages pour renforcer leur crédibilité, alors qu'il y a en bien plus à utiliser sur une page de vente.
Et en fait, quand vous voulez aller au restaurant, au ciné, dans un hôtel, un appartement ou même à un spectacle, les avis (leur nombre, surtout), les étoiles et les commentaires vous aident grandement à choisir.
C'est l'avantage de notre époque : Internet a rendu les avis clients accessibles à tout le monde, ce qui a permis d'éviter de nombreuses expériences désagréables à beaucoup de monde.
Si vous vendez des produits ou des prestations sur Internet, vous pouvez utiliser ce moyen pour gagner en crédibilité et ainsi augmenter vos ventes.
Je vous propose donc de découvrir 12 types de preuves sociales que vous allez pouvoir utiliser et rajouter sur votre page de vente :
Il s'agit d'un guide en PDF que vous pouvez télécharger facilement en guise de cadeau de bienvenue dans la grande famille du Copywriting Pratique, et plus particulièrement dans celle de ce blog.
Indiquez juste votre prénom et l'adresse email à laquelle je peux vous envoyer votre accès à ce guide et à plein d'autres :
Je lis un peu partout que Facebook est l'endroit à investir en urgence quand on fait des affaires sur le web.
Ca ne me branche pas du tout.
Pourquoi ?
Parce que je trouve que c'est un endroit qui n'est pas vraiment fait pour faire des affaires.
Essayer de vendre quelque chose sur Facebook, ça me donne l'impression de chercher à vendre mes produits lors d'une soirée organisée par des amis.
Quand je suis avec mes amis, je ne cherche pas à leur vendre quoi que ce soit. Je discute, je rigole, je mange, j'échange, et je me détends.
Quand je vends mes produits, par contre, je suis un peu plus sérieux.
D'autant que la manière de communiquer avec ses amis pour tenter de leur vendre quelque chose est totalement différente de ce qui se fait pour d'autres personnes.
Déjà parce que leur "recrutement" est différent (si tant est qu'on puisse "recruter" des amis). Mais aussi et surtout parce que leurs attentes de l'endroit en lui-même sont différentes.
C'est mon avis.
Je sais bien que ce n'est pas celui de tout le monde, mais ça reste quand même l'avis de la majorité. En tout cas au niveau des inscriptions.
Parce que s'il y a 600 millions d'abonnés à Facebook, il n'y a que 5000 entreprises françaises. Et il y a aussi 1,4 milliards de personnes qui ne sont PAS sur Facebook.
Donc voilà... Je pense que Facebook est loin d'être la clef du succès pour les entreprises, et par extension pour les auto-entrepreneurs.
Je vois des pages qui ont plusieurs centaines de milliers de fans, mais combien de ces fans sont prêts à dépenser de l'argent pour payer nos produits et services ?
Les derniers tests effectués par quelques entreprises de mon coin font état d'un taux de transformation avoisinant les 1 pour 2000... A ce tarif-là, autant faire une bonne campagne Adwords bien ciblée.
Ou un vide-grenier.
Parce que lorsque je vois le temps que ça prend de réunir ne serait-ce que 1000 personnes autour d'un sujet (par exemple pour ce blog), combien de temps ça va me prendre pour en avoir 100.000 ?
Oui ! On parle toujours des moyens pour trouver des centaines de milliers de fans, mais on ne parle jamais du temps qu'il aura fallu pour les recruter, et de la rentabilité d'un tel système.
Le savoir et s'y intéresser permettrait certainement de se concentrer sur des choses un peu plus rentables et moins chronophages.
Alors bien sûr, on me dit que Facebook connait les moindre recoins de la psychologie et de la vie personnelle de tous ses abonnés, et qu'ils sont susceptibles d'être ciblés à la manière d'une opération chirurgicale. Même si d'un point de vue éthique, c'est limite-limite, soit.
Mais bon... 1 pour 2000... A ce compte-là, je vais y laisser la chemise, les poils, et même la peau, je pense...
Bref, vous l'aurez compris, je suis complètement contre Facebook.
Pas l'entreprise. Le concept.
Je trouve que le rapport temps consacré / rentabilité est bien trop haut.
Donc, je vous passe la parole. Est-ce que vous voyez des avantages à utiliser Facebook pour faire des affaires sur Internet – ou ailleurs ?
Faites-vous réellement des bénéfices sur Facebook ?
Ou bien n'est-ce qu'un simple réseau qui vous permet de vous faire connaître ?
24 OCTOBRE 2011
Vous avez pu le constater sur ce blog : Lorsque vous n'êtes pas encore membre de la communauté, un pavé apparait dans le menu à droite, avec un bouton "Je m'inscris", qui dirige vers la page d'inscription de ce blog.
Les tests montrent en effet qu'afficher un bouton graphique, sur lequel est écrit une action précise d'inscription ou de commande, augmente les rendements de l'action en question.
C'est bien entendu une question de visibilité et d'oeil attiré.
Aujourd'hui, je vous propose donc de télécharger gratuitement 1008 boutons de ce style, pour inciter vos lecteurs à devenir membres de votre blog :
1008 Boutons Action
Pour inciter vos lecteurs à devenir membre
Ces boutons sont déclinés en 18 couleurs de fond, et 13 couleurs de police.
Vous y trouverez les 4 textes d'action que voici :
Vous pourrez ainsi faire des tests pour voir quelle phrase marche le mieux avec votre communauté. Il est impossible de le déterminer sans avoir testé.
Vous avez donc le choix parmi 1008 boutons pour ça, qui peuvent être accordés avec n'importe quel thème graphique (toutes les couleurs de base sont déclinées) :
Je vous explique ci-dessous comment faire pour intégrer un bouton action sur votre blog de 2 manières différentes :
Il vous suffira de rajouter une image sur votre page, comme vous le feriez avec une photo. Puis de sélectionner cette image, et de mettre un lien vers la page de votre choix.
Comme ça :
Le code html qui correspond à ce style d'inclusion est le suivant :
Il vous suffit de remplacer le texte en rouge par la page qui présente les avantages à s'inscrire à votre blog, et le texte en bleu par l'image du bouton que vous choisissez.
Quand vous avez un formulaire d'inscription (soit en passant par un auto-répondeur, soit en passant par le blog), vous pouvez remplacer le bouton gris d'origine par un bouton graphique bien plus attirant.
Pour cela, il vous suffit de modifier légèrement votre formulaire d'inscription en remplaçant le code du bouton d'origine :
...par un autre code que voici :
L'action sera la même à la fin (l'inscription à votre formulaire).
Remplacez bien entendu le texte en bleu par l'adresse de votre bouton.
Pour télécharger vos 1008 boutons, cliquez sur ce bouton :
21 OCTOBRE 2011
Aujourd'hui, l'article sera très court.
Et il ne vous prendra qu'une seule minute de votre temps.
Suite à quelques commentaires qui me disaient que mes conseils ne s'adressaient qu'à un certain type de personnes, je me demandais quelles étaient les activités des gens qui lisent ce blog.
Aussi ai-je eu l'idée de préparer un petit sondage pour le savoir.
Vous êtes en train de lire ces lignes ? Alors ce sondage vous concerne !
Je vous remercie donc d'avance d'y répondre. C'est rapide, facile, et une fois que vous aurez répondu, vous aurez accès aux résultats.
Allez-y, c'est là :
Si vous avez ou projetez d'avoir un blog ou une boutique en ligne, ou même un site Internet, quelle en est (ou quelle en sera) la thématique :
[poll id="3"]
Merci d'avance si vous avez voté !
Et si vous voulez préciser quelques trucs, n'hésitez pas à en parler dans les commentaires.
20 OCTOBRE 2011
Tous les membres de Copywriting Pratique ont accès à 6 outils pratiques en ligne dont :
Ces outils sont accessibles gratuitement pour tous les membres.
Intéressé.e ? Remplissez simplement le formulaire ci-dessous, et recevez votre accès à tous les outils disponibles :
En 1919, un savant autrichien du nom de Karl Von Frisch allait découvrir une chose étonnante à propos des abeilles :
Elles ont la capacité de communiquer avec leurs semblables avec pratiquement autant de facilité que les humains.
L'explication est ahurissante de complexité, aussi vais-je vous simplifier à l'extrême le concept :
Quand une abeille a trouvé un coin sympa pour butiner, elle prévient ses collègues en effectuant, tout en volant, une danse en 8 de ce style :
Cette danse est aussi appelée la "danse frétillante".
Ce qui est étonnant, c'est que la "ligne" en forme d'onde (donc le milieu du 8) indique la direction de l'endroit où les "collègues" trouveront leur bonheur (en rouge sur le dessin ci-dessus).
Les autres abeilles n'ont plus qu'à venir pour se servir.
Ainsi, comme vous pouvez le constater, l'abeille, non content d'être une communicatrice hors pair, c'est également la reine des "bons coups" pour faire venir du monde dans les endroits gorgés de fleurs.
Le truc sympa, c'est que nous aussi, sur Internet, nous avons notre abeille.
Il s'agit de... Cédric Vimeux, du blog Virtuose Marketing.
Pourquoi est-il une "abeille" ? Voici pourquoi :
Sur son blog, il vous parle de marketing on line. Et il le fait mieux que les autres, car justement, tout ce dont il nous parle, il l'expérimente aussi à titre personnel, pour son blog.
Son plus gros objectif (comme la plupart d'entre nous, soyons honnête), c'est d'avoir du trafic.
Et ce qui me fait dire que c'est une véritable abeille, c'est que lui, pour avoir du trafic, il emploie des méthodes non seulement originales, mais également uniques et inédites, qui sont aussi un véritable enseignement pour les "collègues".
Ainsi, tout en faisant venir du monde chez lui grâce à ses méthodes, il nous fait également sa "danse frétillante" afin de nous montrer le chemin pour que l'on fasse pareil.
Quel est donc ce chemin ?
Le voici : Il suffit de prendre les 4 opérations trafic qu'il a fait et de s'en inspirer pour son propre business pour faire des opérations similaires.
Ca fonctionne avec n'importe quelle niche :
Aucune limite.
Il suffit de trouver d'autres blogs qui ont une thématique similaire à la vôtre et à vous inspirer des opérations de l'ami Cédric.
Revoyons-les tour à tour, en attaquant par la dernière en date :
Principe :
Voyez sur le blog de Cédric :
J'ai d'ailleurs participé à cette opération, en écrivant un article sur le sujet qui vous expliquait comment faire connaître votre blog à 12 millions de personnes :
A ce propos, si cet article vous a plu, alors allez voter pour lui en cliquant ici (c'est le n°9. Merci)
Principe :
Voyez sur le blog de Cédric :
Pour les participants, l'objectif est d'obtenir un lien à partir de TOUS les autres blogs qui ont participé à l'opération.
Cela permettra non seulement de faire venir des centaines de personnes via tous ces blogs, mais cela concourra également à améliorer son référencement naturel grâce à tous les "backlinks" (rétroliens) obtenus.
Principe :
Voyez sur le blog de Cédric :
L'objectif de tous les participants est bien entendu de paraitre sur des blogs en tant qu'invités pour récupérer un maximum de lecteurs.
Il faut bien entendu que les articles soient de qualité pour donner envie aux gens de venir voir le blog de l'auteur.
Cédric a pris 7 jours, mais on peut le faire à raison d'une fois par semaine (par exemple : un article invité sur un blog chaque lundi pendant 7 semaines)
Principe :
Voyez sur le blog de Cédric :
Ici, même si c'est plus compliqué à faire et vous demandera une sacrée organisation, l'effet est énorme en terme de trafic.
Car les 20 participants vont communiquer auprès de leur liste, ce qui donne un potentiel de près de 20 fois plus de visiteurs que d'habitude.
Vous le voyez, l'ami Cédric est une vraie abeille.
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il nous fait à chaque fois une danse frétillante pour nous montrer le chemin des contrées fleuries, mais une chose est sûre :
Si vous tenez un blog et que vous manquez d'idées, alors suivez-le sur son blog. Et notez comment il fait venir du monde dessus.
Vous avez affaire ici à quelqu'un qui fait venir plus de 1400 personnes par jour chez lui. Et ça ne lui a pas coûté un seul cent de pub.
Vous POUVEZ faire pareil chez vous !
19 OCTOBRE 2011
Il y a des endroits, tant dans la vie que sur une page, où on doit faire court quand on veut convaincre.
Dans un ascenseur, par exemple.
Imaginez vous retrouver avec une jolie fille (si vous êtes un gars) ou avec un beau mec (si vous êtes une fille), et que vous souhaitiez quelque chose.
Obtenir son numéro, l'inviter à boire un verre, ou avoir sa carte de visite, peu importe.
Vous avez entre 30 et 40 secondes pour convaincre. Pas de place pour le superflu. Vous devez être direct, concis, captivant. C'est de l'instantané.
Dans ce genre de cas, votre message doit être court. C'est une obligation.
Idem quand vous écrivez une annonce dans un journal ou sur Adwords. Ou un "tweet" dans Twitter.
Vous êtes limité en nombre de caractères. Vous DEVEZ être concis.
Mais sur un blog... Qu'est-ce qui vous oblige à être court (ou long) ?
Rien du tout.
Quand vous avez lu le titre de cet article, vous avez dû vous poser des questions. C'était voulu, j'imagine que vous le savez.
Je voulais parler de ma prose, bien sûr. Et du fait que plusieurs fois on m'a "reproché" gentiment d'être trop long quand j'écris.
Alors voici mon avis sur la taille d'un article :
Pour moi, la bonne longueur d'un article, c'est la longueur qui correspond à tout ce que vous voulez dire sur un sujet.
Ca peut être 3 phrases, ou 50 paragraphes. L'important, c'est que vous disiez ce que vous avez à dire.
On voit – ou entend – partout qu'il faut synthétiser, résumer, raccourcir.
Que les gens n'ont pas assez de temps. Qu'ils scannent vos articles quand ils sont trop longs. Qu'ils zappent d'un blog à l'autre pour emmagasiner un maximum d'informations en un minimum de temps.
Et alors ?
Si vous avez des lecteurs "clignotants", comme je les appelle, qu'est-ce que ça fait ?
C'est EUX que ça regarde.
Si ça leur plait de virevolter d'un blog à l'autre et de survoler les articles, c'est leur problème. Pas le vôtre.
En ce qui me concerne, les "clignotants" m'importent peu. Ceux qui sont trop superficiels, qui survolent ou scannent mes articles ne sont pas réellement des lecteurs qui m'intéressent.
Parce qu'ils ne retiennent rien.
Parce qu'ils ne me trouvent pas assez intéressant pour passer ne serait-ce que 5 minutes à me lire en entier.
Et surtout parce que mon métier, c'est écrire.
Donc moi, je recherche des LECTEURS qui lisent ce que j'écris.
Et certainement pas des gens qui n'aiment pas lire !
De plus, se focaliser sur les gens que vous n'intéressez pas, c'est le meilleur moyen de faire fausse route avec ceux qui justement, s'intéressent à vous.
Un jour, j'ai même lu qu'être court, c'était respecter ses lecteurs. Et qu'à contrario, écrire long, c'était leur manquer de respect parce qu'on leur faisait "perdre leur temps".
Existe-t-il une affirmation plus absurde que celle-ci ?
Prenons l'action de lire dans son ensemble. Et imaginons que vous décidiez de lire – des blogs, des livres - pendant 30 minutes par jour (ce qui devrait être un minimum).
Une personne normale lit en moyenne 250 mots à la minute. Ce qui fait qu'en 30 minutes, elle lira environ 7500 mots.
Existe-t-il une seule raison qui justifie qu'il vaut mieux passer ces 30 minutes sur 15 blogs à lire 15 articles de 500 mots plutôt que sur 2 blogs à lire 2 articles de 3750 mots chacun ?
Pas du tout !
En gros, si vous êtes intéressant et captivant avec un article de 3500 mots, alors vous garderez chez vous l'équivalent du lectorat de 7 blogs.
Et c'est tant mieux pour vous.
Donc je ne suis pas en train de vous dire que vous devez écrire des articles de 3500 mots à chaque fois.
Je vous dis simplement que si vous êtes amené à écrire des articles longs, ne vous censurez pas.
Et si vous écrivez des articles courts, ne culpabilisez pas non plus en vous acharnant sur ceux qui écrivent trop long pour vous.
Chacun son rythme. Ce n'est pas important !
La taille, vous l'avez compris, n'est pas importante. Ce qui est surtout important, c'est la clarté de ce que vous écrivez.
Il faut que vos lecteurs puissent saisir rapidement de quoi vous parlez dans votre article.
Utilisez ces quelques conseils pour améliorer cette clarté :
Ces quelques conseils découlent du bon sens.
Quand on a un blog, ça devrait être une évidence pour tout le monde. Et pourtant, quand on lit les articles à droite à gauche, on s'aperçoit que plus de la moitié de ces 6 éléments importants ne sont pas respectés.
C'est dommage !
C'est surtout ça qui fait perdre des lecteurs. Ce n'est pas la taille des articles.
Pensez-y !
18 OCTOBRE 2011
Tout le monde le sait : Pour gagner de l'argent sur Internet, le temps c'est de l'argent. Et l'argent est dans la liste. Qui d'autre veut devenir celui qu'il a toujours rêvé d'être pour seulement 1500 € ? Si vous voulez le savoir, suivez le guide...
Et voilà... 4 phrases, 7 clichés.
Vous les aviez vu venir ? Probablement.
Et même si vous ne vous êtes pas dit ouvertement "Tiens, voici 7 clichés", en 4 phrases j'ai réussi à faire une chose que près de 9 vendeurs / blogueurs sur 10 font avec leur page de vente ou sur leur blog : Vous ennuyer.
Vous faire bailler intellectuellement.
Vous l'aurez compris, aujourd'hui, sur Copywriting Pratique, on parle de clichés.
Ces mots ou ces phrases qui font déconnecter les gens de votre texte en moins d'une seconde, et qui sont les responsables de la perte de centaines de millions d'euros et de lecteurs par an si on met en commun toutes les pages de vente – et tous les blogs - qui existent.
Mon Larousse 76 le définit comme suit : "Lieu commun. Banalité".
En ce qui me concerne, je le définirais autrement : "Mot ou expression qui n'évoque plus rien d'émotionnel à celui qui le lit".
Le plus rigolo, c'est que son sens premier (toujours selon le Larousse) est très proche de ma définition : "Image photographique négative".
Pourquoi ? Parce que justement, quand vous employez un cliché, cela ne provoque plus aucune image chez votre lecteur. Effet émotionnel zéro. Le calme cérébral total. Un peu comme un épisode des "Feux de l'amour".
En d'autres termes, vous parlez pour ne rien dire. Et vos lecteurs baillent, et s'en vont à tire d'ailes aussi vite qu'ils sont arrivés.
Certains n'hésitent pas à en mettre en gros, et même en tout premier. En accroche, ou en titre de paragraphe. Ce qui fait que la première chose que voient les gens quand ils arrivent, ce sont des phrases qui les font repartir aussi sec.
Autant vous le dire tout de suite : Si vous employez cette technique sur vos blogs ou sur vos pages de vente, arrêtez tout de suite.
Vous perdez des lecteurs, du chiffre d'affaires, et un nombre incalculable de clients.
La méthode la plus facile consiste à mettre la phrase en question entre guillemets dans Google. Si le nombre de résultats dépasse les 100.000 résultats, le cliché n'est pas loin.
Ensuite, il faut distinguer plusieurs sortes de clichés.
C'est une phrase qui n'apporte aucune information supplémentaire à votre argumentaire ou à votre article.
Elle est là pour boucher un trou. Pour faire du remplissage d'espace.
C'est le cas des dictons et proverbes. Qui non content d'être fréquemment compris de travers, n'apportent en général que très peu d'info supplémentaire sur votre sujet.
Le temps c'est de l'argent,
Ca, ce sont des phrases qui énoncent des évidences, des trucs qui ne servent à rien, du genre : "Si j'étais venu, j'aurais été là", ou encore "3 jours avant ma mort, j'étais encore en vie".
La dernière que j'ai vue sur une page de vente (que son auteur me pardonne) c'est celle là : La théorie, c'est tout sauf la pratique.
En gros, et en sous-titre.
C'est une évidence. Un truc qui ne sert à rien. Une phrase qui, si elle est retirée, n'appauvrira pas du tout le texte. C'est d'une banalité à faire pleurer un barreau de chaise.
Ca, c'est de loin le plus fréquent sur les pages de vente. Généralité, c'est l'inverse de "spécificité".
Quand je dis :
"Vous passez 3 heures par jour à chercher les bonnes informations sans jamais obtenir de réponse précise à vos questions ?"
...c'est une généralité !
Ca ne sert à rien du tout.
Il vaut mieux écrire :
"Cela fait 3 mois que vous passez 1 heure par jour à chercher comment créer un blog / coudre un cardigan / monter votre terrasse en bois, et vous n'arrivez jamais à trouver un tutoriel facilement compréhensible qui vous explique tout de A à Z ?"
Là, au moins, on sait de quoi on parle. On comprend le problème. On peut s'identifier.
Une "information", c'est trop vague. Une "bonne information" encore pire. Quant aux réponses précises à une question, ça, je vous renvoie à la lapalissade ci-dessus.
C'est le cas de "Satisfait ou remboursé" ou encore "Si vous n'agissez pas aujourd'hui, demain il sera trop tard", ou bien "Qui d'autre veut...", "le client est roi", "suivez le guide"...
Ce sont des phrases qui ont marché un temps, mais qui ont aujourd'hui perdu de leur superbe, car on les a trop vues.
Devenez celui que vous avez toujours rêvé d'être, rencontrer la femme idéale, l'homme idéal, l'argent est dans la liste, etc...
Il faut modifier ces phrases. Rajouter des mots, ou en changer.
Ceux-là, ce sont les pires.
Ils font fuir les gens encore plus vite que le reste, car en plus du cliché, il y a le préjugé:
Toutes ces phrases font penser à des évènements douloureux passés pour beaucoup de monde, car ils ont été utilisés trop longtemps à mauvais escient.
L'exemple le plus frappant est le terme "ebook" qui est hélas associé à bien trop d'images négatives.
Il existe des centaines de clichés.
En voici une quinzaine avec le nombre de résultat sur Google :
Vous en connaissez plein. Et vous en employez beaucoup aussi.
Certains sont sournois. Comme le premier de la liste : "Satisfait ou remboursé".
Dans son sillage, cette phrase traine également sa sœur : "Satisfaction 100% garantie".
On vous a toujours dit qu'il fallait que ça figure sur votre lettre de vente. Je réponds : Oui bien sûr, mais le souci, c'est qu'on l'a beaucoup trop vu.
Ce qui fait que maintenant, quand les gens arrivent sur cette phrase, ils ne la voient même plus, car ils la sautent instinctivement.
Votre phrase ne sert donc plus à rien.
C'est comme le "seulement" derrière un prix.
On le voit pratiquement à chaque fois sur une page de vente. Et ce quel que soit le prix de l'article. Je l'ai même vu dernièrement à côté d'un prix exorbitant (1500 €).
Comme s'il était devenu obligatoire d'indiquer ce terme à côté d'un prix, quel qu'il soit.
Bref, vous l'aurez compris, il est URGENT de vous débarrasser de tous les clichés qui trainent sur vos pages de vente et sur vos blogs : Ils sont néfastes pour vous car ils font fuir vos lecteurs.
Mais comment faire pour vous débarrasser de ces clichés ?
Si vous utilisez un logiciel de traitement de texte, vous connaissez ce raccourci clavier qui veut dire : "Rechercher / Remplacer".
Vous voyez de quoi je veux parler ? Il vous suffit de transformer vos phrases cliché par des phrases que les gens ne connaissent pas, soit en les remplaçant en entier, soit en remplaçant quelques mots.
Par exemple, au lieu de dire "Satisfait ou remboursé", dites plutôt :
Vous comprenez l'idée ? Le but est de "casser" la phrase cliché en en mettant une autre que les gens n'auront jamais vue.
Il suffit de se creuser la tête, c'est possible avec n'importe laquelle des phrases que je vous ai mises ci-dessus.
Voici 5 exemples :
Ne sous-estimez jamais le pouvoir destructeur du cliché.
C'est de loin la denrée la plus efficace pour vous séparer de vos lecteurs, de vos clients et surtout, c'est la raison numéro 1 qui pousse à l'inaction. Soit l'inverse absolu du copywriting !
C'est comme les fins d'articles de blog.
On dit qu'il est toujours de bon ton de poser une question à la fin d'un article, pour "encourager les gens à laisser un commentaire".
Certains appliquent ce principe à CHAQUE article, ce qui ne déclenche plus aucune action de la part des lecteurs, car bien sûr, une question de temps en temps fait réagir, mais une question à chaque fois habitue le lecteur à la voir, ce qui fait qu'ils ne la lisent même plus.
D'autant que certains mettent cette question en italique ou en couleur pour BIEN que les gens la voient.
Le problème c'est que comme la bannière publicitaire que les gens occultent inconsciemment de leur champ visuel il en est de même pour cette question.
Et alors quand la question est le fameux "qu'en pensez-vous ?", alors là...
Bref... Supprimez toutes les phrases clichés de vos textes. C'est URGENT !
Notez que pour faire passer mon message sur cette fameuse question de fin d'article, au lieu de vous donner des exemples j'aurais pu vous dire :
Trop de questions tue la question... Mais bon... faut pas pousser mémère dans les orties. C'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace. Alors, qu'en pensez-vous ? Je compte sur vous pour me répondre. Si vous ne le faites pas pour moi, faites-le au moins pour vous...
17 OCTOBRE 2011
Ce qu'il y a de bien avec ChatGPT, c'est que lorsqu'on l'utilise régulièrement et qu'on prend l'habitude de le voir comme un super assistant, on découvre chaque jour de nouvelles utilisations.
Vous pouvez en effet lui poser la question de savoir ce qui empêche vos clients d'atteindre leurs objectifs concrets. Il vous donnera une jolie liste d'obstacles et de problèmes que vous pourrez utiliser pour :
... et une tonne d'autres applications pour lesquelles trouver un problème à résoudre ou un obstacle à lever sera d'une grande aide.
Après tout, quoi que vous proposiez, que ce soit un produit ou une prestation, quand vous connaissez vraiment les principaux problèmes de vos client.e.s, vous savez quoi leur proposer pour les résoudre.
Et cette manière de procéder peut vous permettre de créer un produit complet, en suivant une procédure tout ce qu'il y a de plus simple et logique.
J'explique tout avec un exemple concret dans un guide (PDF), que je réserve aux membres de Copywriting Pratique :
Pour télécharger ce guide (et les autres disponibles), remplissez simplement le formulaire ci-dessous, et recevez votre accès à tous les outils disponibles :
Comme tout le monde j'ai des livres fétiches, que je lis chaque année, et le problème quand on lit pas mal, c'est que des livres fétiches, je commence à en avoir beaucoup.
Il y en a un malgré tout, qui est une véritable bible pour moi, et que je vais vous présenter aujourd'hui, car c'est l'un des livres les plus pratiques et les plus opérationnels qu'il m'ait été donné de lire depuis que je fais de la vente (et j'en fais depuis 25 ans).
Il s'agit du Petit livre rouge de la vente de Jeffrey Gitomer.
Si vous faites de la vente sur Internet, à quelque niveau que ce soit, alors je vous recommande de l'acheter au plus vite et d'en faire votre livre de chevet.
Jeffrey Gitomer : Responsable en chef de la vente et
auteur du "Petit livre rouge de la vente"
Aucun autre livre sur la vente ne vous apprendra autant de trucs utiles et utilisables "pour de vrai" que celui-ci.
Pourquoi ? Voici pourquoi :
Avant tout, cet auteur est :
L'avantage de ce gars, c'est qu'il n'est pas un de ces milliardaires qui a réussi à amasser une fortune sur un gros coup, et qui ensuite a décidé de vivre sur cette notoriété pour en faire un commerce.
Non ! Son fonds de commerce, c'est sa CONNAISSANCE de la vente.
Ces trucs qu'il a appris, améliorés, et utilisés pendant des années, et qu'il utilise encore aujourd'hui avec passion.
Ce qui est loin d'être le cas de bien des auteurs, portés aux nues ici et là, mais dont les ouvrages sont hélas bien trop vagues et bien trop élitistes pour qu'ils puissent être appliqués en l'état.
Bref, avec le petit livre rouge de la vente, on est dans un autre registre.
Chaque personne, aussi petite soit-elle, peut appliquer ses conseils pour son propre job. Pour autant qu'il vende quelque chose. Et encore...
Ils peuvent même être appliqués pour d'autres activités.
L'auteur a été vendeur terrain pendant des années. Mais ce n'est pas tout :
Bref, c'est quelqu'un qui bosse. Et qui bosse fort.
Ses conseils valent de l'or, et surtout, ce qui est le plus important pour moi, c'est que tout ce qu'il raconte est COHERENT et parfaitement en accord avec l'idée que je me fais du succès dans la vente.
Comme je le disais hier, Jeffrey Gitomer a gagné (et continue de gagner encore aujourd'hui) des sommes folles parce qu'il connait et applique à la perfection LA denrée principale des gens qui réussissent vraiment : Le travail.
Mais c'est un "travail" intelligent et malin.
Une manière de rentabiliser son temps comme personne, pour devenir le vendeur le plus efficace qui soit.
Ce livre a été à l'origine écrit pour les commerciaux "terrain", mais les principes qui y sont enseignés peuvent – et devraient – être adaptés pour la vente sur Internet.
Je vous les présente ci-dessous, ainsi que leurs "sous-principes". J'y ai rajouté à chaque fois l'essentiel de chaque principe adapté pour la vente sur Internet.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Ecrire une lettre de vente s'apprend. Suivez une bonne formation, et appliquez-en réellement les principes le plus vite possible. Développez la "copywriting-attitude". Prévoyez toujours au moins une heure par jour pour vous former en copywriting. Vous y arriverez !
Parcourir ce blog chaque jour constitue déjà un bon début :)
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Ne vous reposez jamais sur vos lauriers. N'arrêtez jamais les tests de vos pages de vente. Travaillez plus que vos concurrents. Testez plus de choses. Vous irez plus loin et vous vendrez plus qu'eux.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Quand vous créez et vendez votre produit, définissez avec soin son nom et assurez-vous que vos clients comprennent que votre produit est LA meilleure solution à leur plus gros problème. Et sachez comment le leur faire comprendre.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Assurez-vous d'avoir d'abord beaucoup donné à vos prospects avant de leur vendre quoi que ce soit.
Si vous les avez déjà inscrits sur une liste, ou s'ils sont membres chez vous, c'est 10 fois plus facile de leur vendre quelque chose car ils vous connaissent et vous apprécient.
Certains vous considèrent peut-être déjà comme un ami.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Encouragez toujours vos prospects à vous recommander auprès de leurs amis et connaissances. Créez des endroits qui rassemblent vos prospects. Un forum, un blog, une communauté Twitter ou Facebook. Un endroit où vous pourrez les rencontrer virtuellement et discuter avec eux.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Ciblez impérativement les gens qui s'inscrivent sur votre liste. Vous avez 10 fois plus de chances de vendre à des gens qualifiés qu'à des curieux. Choisissez donc les bons cadeaux et les bons arguments pour attirer les bonnes personnes chez vous.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : N'hésitez pas à poser des questions à vos prospects ou à vos membres pour savoir ce qu'ils attendent de vous. Et pour savoir aussi quel est le plus gros problème que vous pouvez les aider à résoudre. Posez des questions ouvertes pour avoir un maximum d'idées.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Ne vous prenez pas trop au sérieux. Ne prenez pas les gens de haut. Soyez sympa, convivial et amical avec vos prospects. S'ils vous considèrent comme quelqu'un de sympa, ils cliqueront plus volontiers sur votre bouton de commande.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Ne faites pas la même chose que vos concurrents. Démarquez-vous. Dans la conception de votre produit (variez les supports), mais également dans la conception de votre page de vente. Parlez leur différemment de ce qu'ils ont l'habitude de lire. Cherchez plus d'infos. Surprenez vos clients. Racontez-leurs des histoires insolites qui les font réfléchir.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Soignez toujours vos garanties. Proposez une période d'essai gratuite pour votre produit. Garantissez un délai de livraison, un SAV irréprochable, et un suivi à toute épreuve. Ne cachez rien sur vous à vos clients, et soignez vos mentions légales.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Mettez des témoignages de vos anciens clients sur votre page de vente. Assurez-vous qu'ils soient crédibles. Posez des questions sur la satisfaction de vos clients. Demandez leurs de vous raconter pourquoi ils ont acheté chez vous et ce qu'ils pensent de votre produit. Demandez-leurs l'autorisation de publier leur témoignage sur votre page de vente.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Ne cessez jamais de chercher des infos sur le thème de votre produit. Un concurrent sort un produit similaire ? Réfléchissez à ce que vous pouvez faire de mieux encore. Une loi change ? Votre produit acquiert alors une nouvelle fonction ? Ecrivez à vos clients et prévenez les. Et modifiez votre lettre de vente en conséquence.
L'essentiel du principe pour la vente sur Internet : Surveillez vos concurrents. Intéressez-vous à ce qu'ils font, mais ne parlez pas d'eux dans vos écrits. Eux c'est eux, et vous c'est vous. Ne vous comparez pas. Ne les provoquez pas. Ne dites pas de méchancetés à leur égard. Les clients n'aiment pas assister à des combats de coqs en direct. Ou plutôt si : Ils aiment ça, mais il n'achètent rien.
Vous l'aurez compris, je ne vous ai mis ici qu'un résumé de chacun de ces principes. Le reste est à découvrir ici.
Quand je n'ai pas le moral, que mes chiffres et mes stats ne me conviennent pas, je vais lire quelques chapitres de ce livre.
Et je trouve toujours quelque chose à faire de concret pour améliorer mes résultats. Ca ne se voit jamais tout de suite, mais progressivement, mes pages et mes actions s'améliorent.
Et ça, c'est bon pour le moral. Juste d'y penser !
Vous devriez essayer ;)
14 OCTOBRE 2011
Aujourd'hui, je ne vous parlerai pas spécifiquement de copywriting. Encore que...
Je vais plutôt profiter d'un mail que j'ai reçu hier soir pour y répondre ici, en nuançant ma réponse. Car la version originale de l'article que vous allez lire aujourd'hui n'était pas aussi pondérée et gentille que celle-ci.
Au contraire...
Mais que comme je l'écrivais ce matin à l'un de mes correspondants, l'écriture a ceci de magique qu'elle permet de canaliser un peu sa colère et son ras le bol.
On peut revenir sur ce qu'on a écrit, on peut adoucir les angles, et on peut rendre le tout un peu plus lisible et acceptable par tout le monde. Sans se mettre les gens à dos.
Chose par trop impossible en parlant de vive voix, à moins d'avoir une maitrise de soi-même hors du commun (ce que je suis loin d'avoir).
Donc, cet article aura un triple objectif.
Mais pour l'heure, lançons ce pavé dans la mare.
Bref, aujourd'hui je vais vous parler de facilité.
Depuis quelques jours (quelques semaines ?) on me bassine en me disant que tout est facile...
Que je n'ai qu'à suivre les histoires de quelques auteurs (ou blogueurs) à succès, et que je pourrai ainsi faire comme eux : Réussir. Au delà de toutes espérances. Facilement. Sans effort. En bossant quelques heures par semaine.
Bon allez... le caillou est lancé... Rentrons un peu plus dans les détails...
Je vais vous confier un secret : Je suis lassé qu'on me parle de Tim Ferris ou de Jack Canfield ou même de Léo Babauta (pour ne citer qu'eux) comme des modèles de réussite à suivre absolument.
Je veux dire que leur réussite est honorable, que leurs principes sont sympas et logiques, et qu'il y en a pas mal à suivre et à tenter d'appliquer pour soi... mais...
Combien, parmi les millions de personnes qui ont lu leurs livres respectifs ont pu en appliquer ne serait-ce que le 1/100ème ?
Combien de lecteurs ont réussi à vendre 1 ou 2 millions d'exemplaires de leurs livres à travers le monde et combien y arriveront un jour ?
On nous montre quelques exemples qui réussissent, en vidéo ou par d'autres moyens. Une dizaine à tout casser... Peut-être 20, allez, car je ne connais pas tout...
Mais sur les millions de personnes qui ont acheté ces livres, et ont tenté de suivre ces principes, une dizaine ou même une vingtaine, ça fait peu...
J'aimerais, pour une fois, qu'on parle des autres.
De celles et ceux qui, lorsqu'ils ont lu ces livres, n'ont pas pu changer leur vie de manière radicale pour vivre mieux.
Parce que pour une fois, j'aimerais qu'on soit honnête avec moi et qu'on réponde une bonne fois pour toutes à cette question simple :
Combien de gens ont réussi à abandonner leur travail, pour ne plus bosser qu'une dizaine d'heures par semaine et gagner des milliers d'euros par mois en "bossant" à partir d'un pays exotique ?
Et surtout combien de millions de personnes seront déçues parce qu'elles n'y arriveront jamais ?
Je ne pense pas qu'il soit extrêmement judicieux de prôner la fainéantise, le minimum de travail possible, mais surtout la facilité de gagner de l'argent.
Sur Internet ou ailleurs.
Quand on regarde autour de soi, force est de constater que les gens ont de plus en plus de mal à s'en sortir.
C'est être défaitiste que de le dire ? Non !
C'est juste être réaliste et honnête ! Et quand on est vendeur, ce sont deux qualités rares et précieuses.
Donc oui, les gens ont de plus en plus de mal à s'en sortir. Ils vont au boulot, dans une entreprise qu'ils détestent, pour travailler pour un patron qui n'en a rien à faire d'eux.
Pourquoi font-ils ça ? Parce que ça les amuse ? Parce qu'ils sont complètement fous, ou maso ? Ou parce qu'ils s'ennuient chez eux ?
A en croire certains, c'est parce qu'ils ont peur. Peur de se lancer. Peur de prendre des risques. Peur de quitter leur salaire mensuel assuré. Peur d'échouer...
Et pourtant, pour fréquenter beaucoup de monde dans les milieux associatifs et autre, ce n'est pas ce qui ressort de la réalité des choses.
Les gens continuent à bosser pour un patron qu'ils détestent au lieu de se lancer parce qu'ils ont en effet peur, mais pas de ce qui est dit plus haut. Non !
La réalité est bien plus simple que ça :
Tout simplement.
Parce que c'est bien joli de parler de peur. Mais quand on n'a pas grand chose, le peu qu'on a, on aimerait bien le garder. Surtout quand ce "pas grand chose" est partagé par une famille entière.
Voilà pourquoi ils y réfléchissent à deux fois avant de se lancer dans des formations coûteuses. Pourquoi ils continuent à bosser pour quelqu'un d'autre malgré tout, et pourquoi ce sera impossible pour près de 99% d'entre eux de réellement se lancer dans l'entreprenariat.
Et voilà pourquoi ça en énerve le plus grand nombre quand on leur dit que "réussir, c'est facile".
Parce qu'ils se sentent alors diminués. Impuissants. Et surtout dévalorisés.
C'est facile... pour le vendeur... Mais la réalité, c'est qu'eux, ils n'y arrivent pas.
Comment voulez-vous que cette notion de "facilité" ait quoi que ce soit de positif sur eux ?
C'est comme si je vous disais moi qu'écrire 2 ou 3000 mots par jour pour votre blog c'est super trop facile. Vous me trouveriez un peu gonflé et pas vraiment empathique.
Et vous auriez raison.
Tout comme vous trouveriez carrément déplacé d'entendre de la bouche d'un astronaute qu'il est "super facile" de manœuvrer une navette spatiale en approche de la lune, ou pour un chirurgien d'opérer un patient à cœur ouvert.
Tout ceci demande quelques dons de naissance, ou au moins des années de formation pour acquérir les compétences nécessaires.
Bref, c'est tout sauf facile !
Donc, si vous vendez quelque chose sur Internet, ou ailleurs, ne faites surtout pas l'erreur d'employer le mot "facile" pour quelque chose qui demande une palanquée de compétences particulières.
Parce que vous ne savez pas sur qui vous tombez. Et parce que les gens sont peut-être en manque de compétences, mais ils sont loin d'être idiots.
Si vous leur mettez un outils simple dans les mains, alors ils s'en serviront facilement sans problème si vous leur montrez comment s'en servir. Une tapette à mouche, un verre à dent, une brosse à cheveux...
Rien de bien compliqué...
Même un logiciel peut être facile d'utilisation. J'en programme un ou deux par an dans le turf, et je n'hésite pas à dire qu'ils sont faciles à utiliser.
Pourquoi ?
Parce que je m'efforce, dans ce type de logiciels, de réduire au maximum les interventions humaines. Pour moi le logiciel parfait est celui où vous avez une seule case à remplir et un seul bouton à cliquer pour obtenir un résultat instantané.
Ca c'est facile. Et même le plus novice de tous les turfistes peut se servir de certains de mes logiciels car ils sont précisément fabriqués comme ça ! Tout se fait derrière. Eux, ils n'ont qu'une ou deux cases à remplir, et à cliquer sur un bouton. Une vidéo de 2 minutes suffit à expliquer comment ça marche.
C'est "facile" !
Par contre, quand il s'agit de logiciels qui demandent de la recherche et de l'intervention humaine, je ne parle plus de facilité. Je parle de gain de temps colossal.
Je parle de principes grandement simplifiés grâce à l'informatique, mais qui demandent un certain temps d'adaptation et le suivi d'une procédure stricte.
Et ce n'est qu'une fois qu'on maîtrise ces principes de base, que le logiciel devient facile d'utilisation. Pas avant.
Ca c'était pour un logiciel.
Pour une formation, qu'elle soit suivie en vidéo ou dans un livre, c'est une autre paire de manches.
La notion de facilité est totalement hors sujet.
Par exemple, puisque c'est à la mode, admettons que je veuille vous apprendre à construire un blog qui vous rapporte de l'argent en moins d'un an.
En admettant :
ALORS le reste est tout facile...
Mais pour chacune des 7 "actions" énumérées ci-dessus, la notion de "facilité" sera toute relative. Elle va dépendre de votre degré de connaissances de chacune de ces actions.
Pour moi c'est facile, je fais ça depuis 20 ans.
Mais pour vous, qu'en sais-je ?
Tout ça pour vous dire que si vous employez le mot "facile" dans votre argumentaire de vente, quoi que vous vendiez, et que ce soit sur une page Internet ou même dans un mail, alors vous allez au devant d'ennuis.
De très lourds ennuis.
Parce que ce qui est facile pour certains représente une vraie montagne à traverser pour d'autres. Et certains vous feront payer très cher le fait de leur avoir fait croire le contraire.
Ne pas vous en rendre compte, c'est ne pas être au fait de la réalité de vos clients.
Surtout si vous vendez du guide ou de la formation pratique.
Plutôt que de parler de facilité, parlez plutôt de :
Et si vous vendez une formation, quelle qu'elle soit, alors soyez honnête avec vos clients :
Parlez-leur de la véritable denrée dont ils vont absolument avoir besoin pour réussir : le travail.
Ne prônez pas la fainéantise et la facilité d'action. De dites pas aux gens qu'ils ont besoin que de quelques heures par jour pour réussir.
Ce n'est pas ce qui va arriver. Et ce n'est pas ce qu'ils vont constater au bout des première heures de leur formation.
Sur Internet, on a transformé cette notion de travail en activité diabolique, pour pouvoir proposer des alternatives qui permettraient soit-disant de ne plus travailler, tout en gagnant plus d'argent.
Mais le véritable travail a été depuis toujours la seule et unique source de profit qui ait jamais existé.
Et si vous croyez qu'il vous suffira de travailler 1 ou 2 heures par jour pour pouvoir gagner beaucoup d'argent, non seulement vous êtes totalement à côté de la plaque, mais en plus, vous allez au devant d'amères désillusions.
Et si vous dites ça à vos clients, alors vous passerez pour quelqu'un de pas vraiment sérieux et votre réputation en prendra un sacré coup.
Tous ceux qui ont réussi, sans AUCUNE EXCEPTION, ont travaillé comme des dingues. S'ils vous disent l'inverse, ce sont des menteurs.
Ne parler que des moments de succès, ce n'est pas être honnête.
Le gars qui a écrit un best seller a mis combien de temps avant de le produire ? Combien d'échecs a-t-il dû subir avant que ça marche ? Combien de livres sans intérêt dont il ne parlera jamais a-t-il écrits avant de pondre celui qui l'a rendu célèbre et millionnaire ?
Combien de soirées interminables, de jours entiers à bosser, bosser et encore bosser pour arriver à dégager l'idée qui a changé son mode de vie ?
Combien d'heures passées à chercher, à faire des erreurs, à tâtonner, pour finalement arriver à faire quelque chose de bien ?
Toutes ces heures là rentrent dans la balance. Le gars qui bosse aujourd'hui 4 heures par semaine (comme si ça pouvait être une fin en soi) n'a pas toujours eu ce rythme. Il a dû ramer comme un fou pour en arriver là.
Bref... Je vais arrêter là.
Vous avez compris l'idée de ce que je voulais faire passer aujourd'hui.
Demain, je vais vous parler d'un livre qui est mon livre de chevet depuis maintenant 3 ans. C'est à mon avis le meilleur de tous les livres sur la vente qui ne soit jamais paru. Et j'en ai lu un paquet.
Mais si je vais vous en parler, ce n'est pas uniquement pour ça.
C'est parce que son auteur est justement l'inverse de tous ceux dont je vous ai parlés dans cet article. Lui, il ne prône absolument pas la facilité. Au contraire.
Ce qu'il prône, c'est le TRAVAIL.
Le travail acharné qui rapporte beaucoup parce que justement, il y a si peu de gens qui veulent vraiment bosser de nos jours, que prendre l'avantage ainsi devient simple et facile.
Ca va en déplaire à beaucoup. Je le sais d'avance.
Surtout à ceux qui croyaient qu'on pouvait vraiment réussir sans bosser.
Mais l'auteur dont je vais vous parler demain a un parcours et une réussite qui prouvent par A + B qu'il est dans le droit chemin, et que son succès vient de tout sauf d'un heureux hasard.
Et ce qui est très rassurant c'est qu'en appliquant ces principes de base à votre activité, vous pourrez arriver sans le moindre doute possible au même point que lui.
Car tout est travail, stratégie et mise en place de moyens VRAIMENT opérationnels que chaque personne peut reproduire. A l'échelle humaine.
Bref, on n'est plus dans la spiritualité, ni dans l'abstrait.
On est dans l'opérationnel. Dans le concret. Dans l'action qui fonctionne.
Pas de grands scoops, ni d'actions fantaisistes : Juste de grands principes, appliqués par 100% de ceux qui réussissent. Qu'ils l'admettent ou non.
Vous verrez, ça décoiffe, et ça redonne le moral.
D'ici là, si vous voulez réagir à tout ça, lâchez vous ! Les commentaires sont là pour ça !
Edit : Vous pouvez accéder au prochain article en cliquant ici.
13 OCTOBRE 2011
Ce dont je vais vous parler dans cet article va vous paraître fou. Décalé. Incroyable. Voire impossible pour certains.
Et pourtant, je vous garantis que si vous suivez à la lettre les quelques conseils que je vais vous donner, à une certaine époque de l'année, vous pouvez faire de la pub gratuite pour votre site et "toucher" environ 12 millions de personnes. Minimum.
Mais avant de commencer, que je vous explique comment l'endroit où j'habite, couplé à une histoire insolite tout ce qu'il y a de plus véridique a été à l'origine de l'astuce trafic que je vous expose aujourd'hui.
Vous n'allez pas en croire vos yeux, et pourtant, c'est la vérité absolue.
Commençons par l'histoire...
Cette histoire, je la tiens d'un livre : Comment devenir un as du marketing de Jeffrey Fox.
C'est celle d'un homme qui a eu une formidable idée marketing qui n'a jamais vue le jour.
Résumé : Une entreprise testait un nouveau produit nommé Ostrava en vue de le commercialiser. Il s'agissait de créer une marque qui avait pour logo un homme russe avec une barbe très imposante.
Dans le même temps, le jeune responsable marketing de l'entreprise en question s'apprêtait à acheter une vieille maison, dans le but – tenez-vous bien – de la déplacer de 3 kilomètres.
C'était un évènement carrément insolite.
Vous imaginez déplacer votre maison ne serait-ce que de 100 mètres ? Bref... Si vous n'êtes pas un escargot il est fort probable que vous n'ayez pas déjà eu l'occasion de faire ça.
Une coïncidence a fait que la ville où allait atterrir la maison en question était dans la zone où l'Ostrava allait être testé.
Ni une ni deux, le responsable marketing eut l'idée de créer une grande bâche à mettre par-dessus sa maison, avec le nom de la marque en gros, la représentation du mystérieux russe barbu, et le slogan "Pour la première fois, une maison se déplace pour Ostrova".
Il a en effet supposé que le déplacement d'une maison le long d'une route constituait une formidable occasion pour la télé de couvrir cet évènement, ce qui ferait une formidable publicité gratuite à cette nouvelle marque Ostrova.
L'idée lui semblait si géniale qu'il en parla enthousiaste à ses collègues.
Pas de chance...
Dans le lot, un responsable des relations publiques de l'entreprise, furieux et jaloux de n'être pas à l'origine de cette idée insolite, s'en fut en douce voir la direction pour faire échouer le projet à grand coups de contre-arguments :
L'idée ne fut donc pas retenue. Et la maison se déplaça toute seule. Sans aucune banderole.
Il ne devait pas y avoir beaucoup d'infos intéressantes le jour du déplacement de la maison, car le fait a été largement couvert par les médias.
Les images filmées par hélicoptère ont été diffusées dans tous les journaux télévisés locaux, et cette information a fait la une de la presse.
En revanche, le mystérieux russe barbu d'Ostrava n'a jamais figuré dans les medias. Cette marque est restée inconnue, car elle n'est jamais parvenue à une notoriété suffisante pour assurer son succès. Elle ne s'est donc pas vendue.
Jeffrey Fox conclut cette histoire à pleurer par un paragraphe que je trouve particulièrement génial.
Je vous le recopie tel quel :
Il est facile d'éviter de faire quelque chose. Mettre un projet en œuvre pour réussir est plus risqué. Mais ne rien faire ne rapporte rien.
Les as du marketing évaluent une idée, la testent, puis la mettent en œuvre scrupuleusement. C'est pour cela qu'ils gagnent... et que les autres les regardent jalousement.
J'espère que vous aurez ce paragraphe à l'esprit en lisant ce qui suit.
Quel rapport ? Vous allez comprendre.
J'habite à Vizille. Enfin, pas loin.
Vizille, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est la porte d'entrée de l'Oisans, où se trouvent notamment l'Alpe D'Huez et les Deux-Alpes.
Ce qui fait que chaque personne qui va au ski dans la région en hiver passe devant chez moi.
Ainsi, par son emplacement, ce village est également celui qui voit passer de manière très fréquente au moins UNE des étapes du Tour de France à vélo, puisque c'est la porte d'entrée des cols qui sont présents pratiquement à chaque tour.
Et si vous preniez la route qui monte aux stations sus-citées 3 ou 4 fois par semaine, alors vous verriez des choses sympa SUR la route.
Car lorsque le Tour de France va passer, alors un jour avant, la route est fermée. Pour que tout s'organise, pour qu'on puisse sécuriser le périmètre avec des barrières, mettre en place des points de ravitaillements, tout ça...
Et pendant cette journée qui précède le passage des cyclistes, se met également en place toute une organisation sauvage : Le "taggage" des routes.
Fleurissent alors tout un tas de slogans, de drapeaux, de noms de coureurs sommairement dessinés à la bombe de peinture à même la route...
Pendant longtemps, je me suis demandé à quoi pouvait bien servir ce genre de chose. Naïvement, je pensais que ceux qui écrivaient ça croyaient que les coureurs allaient voir ce qui était écrit en roulant, et que ça allait leur donner des ailes...
Idiot, je sais...
En fait, c'est en lisant l'histoire que je vous ai racontée ci-dessus que j'ai soudain compris !
Tout ce qui est écrit sur la route, c'est pour que les hélicos de la télé qui filment les étapes du tour retransmettent les images à toutes les télés du monde !
Ainsi, le nom du coureur favori, un slogan, ou un drapeau voyagera par l'image à travers le monde.
Vous avez compris où je veux en venir ?
Voilà l'idée ! Il vous suffit de trouver le lieu de passage du tour de France (ça démarre aux alentours du 30 juin) près de chez vous (ou ailleurs) et d'aller y inscrire le nom de votre site ou de votre blog.
Soit directement sur la route (quoique je ne sois pas sûr que ce soit bien légal), ou plutôt, en préparant une belle grosse bâche que vous étalerez dans un champ à proximité.
Et vous avez ainsi de grandes chances d'être vu par plus de 12 millions de personnes, ce qui représente environ le nombre moyen de téléspectateurs d'une étape du tour de France.
Insolite et innovant n'est-ce pas ?
Pour que ça fonctionne, voici ce que je vous propose, en 6 étapes :
Prévoyez une grosse bâche bleue de 8 mètres de large au moins, sur laquelle vous inscrirez ce qu'il faut.
Employez si possible des bombes de peinture blanche. N'écrivez pas dans une autre couleur, c'est une perte de temps inutile.
Prenez du blanc, c'est ce qui se voit le mieux du ciel sur le bleu.
Trouvez les lieux de passage du prochain tour de France. Connectez-vous sur le site officiel du tour de France, et vous trouverez ça facilement.
Généralement, vous avez les parcours qui sont disponibles un ou deux mois avant. Ca vous laisse le temps.
Trouvez et notez les dates exactes de passage des cyclistes.
Et si possible, choisissez une étape de "contre la montre". Dans ce genre d'étape, tous les coureurs passent au même endroit et font une boucle.
Vous êtes ainsi assuré de passer plusieurs fois à l'image si vous êtes là.
Et si vous pouvez choisir un samedi ou un dimanche, alors c'est encore mieux car les gens sont plus chez eux devant la télé que pendant la semaine.
Il vous faut bien entendu une zone dégagée, sans arbre, pour qu'elle soit visible du ciel (logique).
Privilégiez des zones de montagne où les champs n'appartiennent à personne. D'un autre côté, vous pouvez aussi utiliser le champ de quelqu'un et vous arranger avec lui.
Si vous avez une maison et un terrain et la chance d'avoir le tour de France qui passe juste devant chez vous, c'est encore mieux !
Mais même si ce n'est pas le cas, ne vous inquiétez pas, les endroits pour poser votre bâche seront tellement nombreux que vous n'aurez que l'embarras du choix.
Voici par exemple une vidéo du tour 2011 qui s'est tournée au col du Galibier. Vous pouvez voir qu'il y a des centaines d'endroits d'où vous seriez visible.
Mais un petit champ au bord d'une route fera parfaitement l'affaire.
Nous voici maintenant à la partie la plus importante. Ce que vous allez marquer sur votre bâche.
Premier point important : Il est hors de question de mettre un nom de blog à rallonge.
Déjà parce qu'il y a de grandes chances pour que cela ne tienne pas en largeur, et ensuite parce que le but est que les gens s'en souviennent facilement.
Je vous recommande donc de créer et de déposer un nom de domaine court et concis qui redirigera vos visiteurs sur votre site principal.
Par exemple, si votre site s'appelle "ado-mode-demploi.fr", il serait bon de le raccourcir par exemple en : AdoGuide.fr ou en GuideAdo.fr, ou AdoCouic.fr.
L'objectif est d'être le plus court, le plus insolite et le plus percutant possible.
C'est vraiment important ! Vous devez marquer les esprits !
Quitte à créer une page spéciale sur votre site qui rend cohérent le nom que vous allez choisir.
Bien entendu, quand les gens taperont l'adresse dans leur navigateur, il faudra qu'ils soient dirigés directement soit sur une page spéciale qui les accueillera en leur indiquant que vous savez d'où ils viennent, soit directement sur votre site principal, ce qui reste l'objectif final.
Oui ! Le nom de votre blog ne suffit pas !
Il vous faut aussi un slogan. Une accroche. Percutant, précis et puissant. 4 ou 5 mots courts maximum.
Pour reprendre l'idée des ados ci-dessus, vous pourriez marquer par exemple :
Marre des ados ?
AdoCouic.fr
A vous ensuite d'adapter le message sur votre blog pour rendre cohérent ce nom de domaine.
Par exemple : "Vos ados vous mènent la vie dure ? Couic ! Coupez leur l'accès à Internet pendant une semaine !".
Et vous pourrez développer ensuite un article complet sur le sujet, spécialement adapté pour l'occasion, qui rendra le tout très cohérent.
Un hélico, ça vole haut. Par conséquent, pensez à faire de grosses lettres d'au moins 50 centimètres de haut. Minimum. Des lettres d'un mètre, c'est encore mieux.
Et si possible, soyez au moins à deux. Pour tenir la bâche s'il y a du vent, pour la replier s'il y a un souci... Bref à deux, c'est toujours plus facile.
Prévoyez des sardines de tentes (vous savez ces petits piquets de métal qui se plantent dans la terre) et faites tenir voter bâche comme ça.
Et prenez si possible une bâche avec des œillets. Pour que ce soit plus solidement fixé au sol.
Ca pour de l'insolite, c'est de l'insolite, n'est-ce pas ?
Alors bien entendu, il existe des tas d'objections à ce genre de tactique un peu hors du commun pour obtenir du trafic.
Par exemple, vous pouvez penser qu'il n'y aura pas beaucoup de gens qui viendront. Qu'en savez-vous ? Même si une personne sur 10.000 fait l'effort de venir, alors cela vous fera malgré tout 1200 personnes qui viendront vous voir.
Mais si vous avez un slogan percutant, et un nom de domaine du même acabit, il se peut qu'il y en ait beaucoup beaucoup plus !
Vous aurez des curieux bien sûr. Mais dans le lot vous aurez des gens qui aimeront ce que vous faites. Et vous augmenterez votre lot d'abonnés de quelques centaines de personnes en une seule journée.
Et si par hasard ça ne marche pas... Qu'est-ce que ça vous aura coûté ? Une vingtaine d'euros pour la bâche et la peinture, 5 euros pour le nom de domaine et une journée sympa où vous aurez suivi le tour de France ?
Vous pouvez même prendre une semaine de vacances, et faire ça chaque jour si vous le voulez, pour toucher encore plus de monde !
Allez !
Relisez le paragraphe en bleu que j'ai mis au-dessus, et promettez d'y penser.
Et rassurez-vous : Si vous pensez que vous serez trop à employer cette technique, je peux d'ores et déjà vous dire qu'il n'y aura pas une personne sur 100 qui osera le faire.
Vous êtes donc tranquille : Foncez !!
Cet article a été réalisé dans le cadre de l'opération "Mon idée Trafic" organisée par Cédric Vimeux du blog Virtuose Marketing
12 OCTOBRE 2011
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