Copywriting Pratique

Ecrivez facilement des textes qui font agir


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Et si le secret pour vendre n’était pas dans ce que vous écrivez ?

Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué ça, mais certains des plus grands acteurs de tous les temps ne le sont pas devenus par hasard.

Prenons Robert De Niro, par exemple.

Quan on lui propose un rôle, cet acteur a une manière quasi unique dans le monde du cinéma d'interpréter ses personnages : il les devient.

Pour incarner Travis Bickle dans Taxi Driver, il a décroché un permis de taxi, mené de véritables tournées de nuit, et perdu près de 13 kg pour ressentir l’épuisement et la solitude de son personnage.

Pour Raging Bull, il a pris plus de 27 kg en quelques mois, appris à boxer avec le vrai Jake LaMotta et étudié chacun de ses gestes jusqu’à adopter sa posture, sa voix, son essence.

Plus récemment, pour Killers of the Flower Moon, à 80 ans, De Niro a appris la langue osage... au point d’en rêver et de la marmonner en dormant, une immersion totale dans l’âme du personnage .

Leonardo DiCaprio, lui, ne craint rien pour atteindre la vérité de son rôle. Sur The Revenant, il a dormi dans une carcasse d’animal, mangé du foie de bison cru, nagé dans des rivières glacées, appris à reconstituer un feu, manier un mousquet et parler deux langues autochtones.

Quant à Jack Nicholson, il puise dans son expérience pour incarner Jack Torrance dans Shining. Il a volontairement réduit ses heures de sommeil, gardé le personnage en lui, même hors caméra, pour maintenir cet état d’esprit inquiétant ; il a même repoussé ses limites émotionnelles en étant froid avec Shelley Duvall, pour nourrir la tension palpable à l’écran.

Ces trois géants du cinéma ne trichent pas : ils vivent leurs personnages, ressentent leurs émotions, affrontent leurs défis — pour que les spectateurs soient transportés.

Si je vous raconte tout ça, ce n’est pas pour vous donner envie de faire du cinéma.

Mais parce qu’il y a dans la démarche de ces monstres sacrés une leçon magistrale que tout copywriter — ou entrepreneur — devrait méditer.

Car au fond, vendre, c’est jouer un rôle.

Non pas pour tromper, mais pour épouser pleinement la réalité de celles et ceux à qui l’on s’adresse.

Comme un acteur qui s’oublie pour entrer dans la peau d’un autre, un bon copywriter doit s’effacer pour mieux ressentir ce que vit son client.

Ce qu’il traverse. Ce qu’il pense. Ce qu’il redoute. Ce qu’il espère.

Et c’est précisément là que commence le vrai travail d’écriture.

Entrer dans l’univers de ses clients : le fondement du copywriting efficace

1. Immergez-vous pour créer de l’empathie véritable

Comme De Niro s’est glissé dans la peau de Travis Bickle, immergez-vous dans la réalité de vos clients.

Quelles sont leurs journées, leurs frustrations, leurs espoirs ? Plus vous vivez leur quotidien, plus vous parvenez à parler avec eux, pas à eux.

Exercice : suivez un client idéal, observez-le, posez-lui des questions ouvertes. Consignez les détails émotionnels : ce qui l’apaise, ce qui l’exaspère. Ces fragments deviennent la matière vivante de vos textes.

2. Adoptez une transformation physique et émotionnelle

De Niro n’a pas fait qu'apprendre à boxer. il a bougé, transpiré, saigné.

De même, pour comprendre un client, mettez-vous dans son état émotionnel : frustration, excitation, crainte, envie.

Efforcez-vous donc de produire une sensation pour vos futurs clients.

Plus ils ressentiront que vous les comprenez, plus ils auront l'impression que vous faites partie des leurs, et meilleur sera votre succès.

Exemple concret :

Un copywriter qui vend un outil de gestion de temps pourrait vivre une journée sans planning : distractions, stress, urgences absurdement fréquentes.

Ensuite, il pourra écrire non pas sur le produit mais sur la sensation qu'une bonne gestion du temps provoque chez lui quand il comprend qu'il peut éviter un chaos tout ce qu'il y a de prévisible sans une bonne organisation.

3. Faites de l’environnement un allié

DiCaprio n’était pas seulement dans la forêt de Revenant, il y dormait, l’odorait, la sentait.

Faites comme lui... Exposez-vous à l’environnement de vos clients : si vous vendez un service à des restaurateurs, passez une soirée dans plusieurs cuisines, observez le rythme, le bruit, la chaleur, les urgences.

Votre narration doit sentir le beurre chaud, les cliquetis des casseroles, le sprint du service : c’est ce vécu, retranscrit avec sensorialité, qui déclenche l’émotion.

4. Maintenez une présence émotionnelle

Comme Nicholson qui restait dans son personnage même entre les prises, gardez un état d’esprit client durant tout le processus de création.

Si vous écrivez une page de vente pour des entrepreneurs fatigués, écrivez-la après une vraie séance de clavardage où ils vous ont confié leur épuisement.

N’arrêtez pas le “mode client” dès que vous posez le stylo : restez y jusqu’à la dernière phrase, jusqu’au call to action.

5. Transformez la recherche en histoire

Les grands acteurs font de la recherche (cours, stage, langue, vie réelle). Vous aussi !

Interview, immersion, observation, veille...

Mais cela ne suffit pas : il faut raconter.

Un bon copywriting, c’est une mini-narration : "Quand j’étais dans la cuisine de Monsieur X, j’ai senti sa tension… Puis j’ai vu ses yeux briller à la fin du service…".

Ce storytelling, inspiré par De Niro, capte l’attention, crédibilise et crée du lien.

6. Développez une réponse émotionnelle

De Niro a ressenti la solitude, DiCaprio le froid extrême, Nicholson le désespoir.

Vos clients ressentent des émotions fortes : la peur de l’échec, l’excitation d’un nouveau départ, la fierté de réussir.

Votre copywriting n’a de poids que si vous êtes capable de rappeler ces émotions.

Alignez votre ton, votre rythme, vos mots sur ces sensations. Respirez avec eux. Parlez exactement comme ils pensent.

7. Utilisez chaque détail sensoriel

Les carcasses glacées, la langue osage, la dentition affûtée : ce sont des détails concrets.

En copywriting, les petits détails sensoriels véhiculent la vérité : le bruit du moteur à l’aube, le froid d’un café mal réglé, le soulagement d’un clic “envoyer”.

Incluez-les pour que le lecteur revive l’expérience. Et plus vous serez précis, plus votre message sera incarné.

Pour conclure : Devenez votre client

Robert De Niro, Leonardo DiCaprio et Jack Nicholson vivent leurs personnages  jusqu'au plus profond de leurs tripes.

Ils traversent des transformations, des expériences hors norme, pour accéder à cette vérité intérieure qui captive.

Si vous voulez que vos pages de vente, vos emails et vos annonces aient plus de succès vous devriez faire pareil :

1. Entrez dans le quotidien de votre client,

2. Ressentez ce qu’il ressent,

3. Racontez-le avec des détails sensoriels,

4. Maintenez cet état émotionnel jusqu’au dernier mot.

C'est comme ça que naît une véritable connexion authentique.

Et c'est comme ça que se crée un message qui touche, qui convainc et qui vend.


19 JUIN 2025

La leçon du café exceptionnel

Posé dans la salle des p'tits dej' d'un hôtel de Florence, où je passe quelques jours, j'entends le bruit familier d'une machine à expresso.

Pourquoi familier ? Parce que j'ai la même machine chez moi.

Donc forcément, quand j'entends ce bruit, je sais ce que c'est.

Personnellement, j’aime me faire mon café chez moi, parce que c'est une expérience que je connais et que j'ai affinée avec le temps.

J’ai choisi la marque du café que j'aime, l’eau, la machine pour le faire, la longueur, la force du breuvage.

Quand je me fais mon café chez moi, c’est une valeur sûre : je sais ce que je vais boire et j'aime ça.

Par contre, quand je prends un café à l’extérieur, 9 fois sur 10, il n'est pas bon.

Trop fort, trop court, trop long, sans goût, ...

Difficile de trouver un café aussi bon que celui que je me fais chez moi.

Pourquoi est-ce que je continue à en prendre, malgré tout ?

Parce que la 10e fois, il est exceptionnel.

Et quand ça arrive, je demande à la personne qui l’a fait de me dire ce que c’est comme café, je note la machine qui l’a fait et l’endroit où je suis aussi parce que l’eau a beaucoup d’importance.

Et quand je rentre chez moi, j'essaye d'améliorer encore mon café.

Je fais ça depuis longtemps. Et pas qu'avec le café.

Au fur et à mesure de mes expériences, petit à petit, j’améliore mon confort personnel avec de nouvelles choses, de nouvelles manières de procéder.

Et plus les années passent et puis je m’aperçois que ce qui il y a chez moi a été choisi suite à des expériences à l’extérieur.

Plus on voyage, plus on sort, plus on rencontre du monde, plus on multiplie les expériences, et plus on enrichit sa vie quotidienne, et plus on est heureux.

Dans le domaine du copywriting, c'est pareil

Le copywriting, c’est comme ce café exceptionnel que l’on trouve parfois à l’extérieur.

Au début, on tâtonne. On essaye des choses. On se laisse séduire par des formules, des promesses, des techniques trouvées ici et là.

Mais 9 fois sur 10, ce qu’on écrit n’a pas l’effet escompté. Ça manque d’impact, d’émotion, de clarté. Ça n’accroche pas.

On pourrait se décourager et abandonner.

Mais il y a cette 10e fois.

Cette fois où tout s’imbrique parfaitement. Où notre texte capte l’attention, touche la bonne corde émotionnelle, déclenche l’action. Et là, on comprend quelque chose de fondamental : ce n’est pas un hasard.

C’est le fruit d’une expérience accumulée.

Plus on écrit, plus on teste, plus on lit, plus on observe, plus on analyse les réactions… et plus on affine notre sens du copywriting.

Chaque échec, chaque texte qui ne fonctionne pas, chaque vente qui ne se fait pas est une leçon. On note ce qui marche, on retient ce qui ne marche pas. On perfectionne son approche.

Et avec le temps, ce qui était aléatoire devient maîtrisé.

Comme ce café parfait qu’on finit par savoir reconnaître et reproduire, notre copywriting devient de plus en plus précis, efficace, impactant. On comprend les mécanismes psychologiques, les émotions à activer, les formulations qui captivent.

Le copywriting un art qui se forge dans l’expérience.

On ne devient pas un grand copywriter en suivant des formations, ou en lisant des théories plus ou moins vraies sur Internet (ou ailleurs).

On le devient en accumulant des expériences d’écriture.

En testant différentes approches. En observant les réactions.

C’est pourquoi l’expérience est ce qui compte le plus dans ce métier.

Un copywriter débutant peut connaître toutes les techniques et toutes les structures de textes, mais s’il n’a pas écrit des dizaines, des centaines, voire des milliers de textes, il ne pourra pas anticiper ce qui fonctionne réellement.

L’expérience, c’est ce qui permet

Pour une page de vente, ça ne suffira pas.

En effet, il faut toujours tester une page de vente en réel de nombreuses fois pour affiner, éliminer, modifier et arriver à un taux de transformation acceptable.

Par contre, l'expérience fera gagner un temps précieux.

Pour un email, par contre, qu'on ne pourra pas vraiment tester (et encore), alors l'expérience du copywriter fera la différence.

C’est pourquoi il faut écrire. Beaucoup.

Et observer, apprendre et ajuster.

Plus vous voyagez à travers les mots, plus vous explorez les réactions des lecteurs, plus vous multipliez les tentatives et plus votre copywriting devient puissant.

L’expérience, c’est ce qui transforme un simple texte en une machine à captiver, persuader et vendre.

Alors, écrivez. Tentez. Ratez. Réessayez.

Et bientôt, votre copywriting sera comme votre café préféré : une valeur sûre, maîtrisée à la perfection.


11 MARS 2025

Alors, à votre avis ?

Faisons une petite expérience toute simple :

Prenez deux grands verres identiques. Remplissez le premier avec de l'eau chaude du robinet. Dans le second, mettez la même quantité d'eau mais sortant du réfrigérateur, donc bien froide.

Ajoutez dans chaque verre une dizaine de glaçons de taille similaire. Attendez quelques minutes que le processus de fonte s'enclenche.

Observez attentivement les deux verres.

Dans lequel les glaçons fondent-ils le plus vite selon vous ? L'eau chaude ou l'eau froide ?

Si vous pensez que les glaçons fondent plus rapidement dans l'eau chaude, et bien vous avez tout faux !

Aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, c'est dans l'eau froide que la glace va fondre le plus vite. Essayez, vous verrez !

Cela s'explique par un fascinant phénomène appelé "Effet Mpemba", du nom du lycéen tanzanien qui l'a découvert dans les années 60.

Bien que ce soit encore mal compris, cela semble lié à la façon dont les molécules d'eau chaude et froide interagissent différemment avec la glace.

Comme quoi notre intuition peut parfois nous jouer des tours, même sur des choses apparemment simples. Notre cerveau tire de mauvaises conclusions, tout ça influencé par nos a priori.

Même en lisant tout ça, vous n'y croyez pas.

Parce que cela va à l'encontre de ce que vous avez toujours pensé : "la glace fond plus vite dans l'eau chaude".

Peut-être même que vous avez envie d'essayer par vous-même pour vérifier.

Si c'est le cas, alors c'est un très bon réflexe.

Dans votre copywriting, et par extension dans vos activités commerciales, marketing ou autres, faites pareil : ne restez pas prisonnier des idées reçues, testez par vous-même.

Vous serez étonné de ce que vous découvrirez.


23 JANVIER 2025

Est-ce que vous voulez vraiment tout automatiser ?

Depuis quelques semaines, ça ne s'arrête pas.

A croire que tous les entrepreneurs / formateurs se sont donnés le mot :

"Et si on faisait écrire 2 ans de posts ou d'articles par l'IA en quelques jours ? Sans même être devant son ordi !".

Ce début 2025 a semble-t-il infecté qui veut bien le croire que "fainéant" est la nouvelle qualité à la mode.

On appuie sur un seul bouton sur son téléphone, et ChatGPT (ou un clône) vous écrit un post sur Facebook ou Linkedin en 4 secondes.

On donne un thème, et ChatGPT, par le biais de son API, vous écrit 540 articles de blog en un après-midi... Sur un sujet que vous ne connaissez même pas. Il publie même les articles sur votre nouveau blog que vous avez créé ce matin. Vous n'avez même pas besoin d'être là.

Vous voulez gagner de l'argent et vous avez toujours voulu avoir une formation en ligne ? Tranquille : asseyez-vous dans un fauteuil, et laissez l'IA vous créer tout le système en 24 heures ! Vous commencerez à gagner de l'argent "dès ce soir minuit".

Toutes ces promesses ont l'air d'avoir été faites par un gars qui s'est pris une bonne cuite hier soir et qui s'est dit qu'il allait participer à la rédaction de la promesse la plus conne que l'histoire est portée...

Et pourtant... Ceux qui ont fait ces promesses sont très sérieux.

Aujourd'hui, on peut vraiment demander et utiliser une IA pour faire tout ça... Ca va demander un peu de temps pour le programmer et le mettre en place, mais faites confiance à ceux qui ont fait ces promesses d'avoir déjà fait le plus gros du boulot.

D'ailleurs, pour le terminer, ils ont besoin de vous pour acheter leur outil, avant qu'il ne soit trop tard.

Oui, parce que dans quelques mois, tout ceci n'aura plus aucun intérêt.

Puisque tout le monde utilisera ce genre d'outils. Et que la majorité de vos concurrents (que vous connaissez déjà) les utiliseront aussi. Pour faire comme vous.

A la fin de l'histoire, tout le monde vendra des formations en ligne qui se ressembleront toutes. Tout le monde postera des posts qu'on a déjà vu ailleurs... Et publiera des articles qui seront en 188 exemplaires un peu partout ailleurs. A quelques mots près.

En 2016, Sébastien Cerise a publié une formation sur Shopify en français. C'était la seule à l'époque. J'en ai fait parti tout de suite, et ai pu monter 2 boutiques qui sont vite montées à 2500 voire 10000 € de CA par mois.

Et puis 6 mois plus tard, les formations Shopify ont vu le jour en plus grand nombre que les pâquerettes qui émergent dans un champ au printemps.

Certains ont même créé des "bot" qui allaient pomper les meilleurs produits de toutes les boutiques shopify qu'on pouvait trouver, qui cherchait automatiquement les produits similaires (ou identiques) sur AliExpress, et qui créait des boutiques à la volée, en quelques minutes, pour prendre une part du gâteau... Jusqu'à ce qu'ils passent à un autre produit plus rentable.

La connerie humaine et le manque d'imagination n'ont jamais été à un niveau aussi haut qu'en ce moment.

Avant, quand quelqu'un cherchait à vous copier, ça lui prenait un bon mois parce qu'il fallait réunir un sacré paquet d'informations, et produire un paquet de contenu avec ses 10 doigts.

Aujourd'hui, une IA peut aspirer 1000 articles que vous avez écrits, et s'en servir pour écrire pareil que vous...

Donc si vous êtes un peu bon dans ce que vous faites, attendez-vous à voir fleurir des dizaines, des centaines de clones de vous-même, qui auront écrit 1000 articles en une semaine alors qu'il vous aura fallu 3 ans à vous pour le faire. Et la majeure partie de vos lecteurs n'y verront que du feu.

Oui, on a l'impression que je suis en train de vous conter ce qui se passe dans le dernier roman de Stephen King, mais hélas, on est dans le monde réel...

Il y a 3 mois, on m'a démarché par téléphone pour me proposer "une affaire exceptionnelle" : la personne voulait publier un article sur le copywriting dans un grand média, avec 2 liens vers ce blog.

Tarif de l'opération : 2900 €. Hors taxe.

Pour ce prix là, je demande des exemples quand même... Et là, on m'envoie vers un article qui a déjà été publié, qui a été manifestement écrit par une IA avec un pied gauche, en moins de 29 secondes... Un truc d'une nullité incroyable, avec aucune expérience sympa à apprendre au lecteur. Un truc qui, je le sais pertinemment, n'a jamais envoyé le moindre utilisateur vers le site en question puisqu'aucun intérêt...

2900 euros pour 29 secondes de travail. Wouaaaaache ! 100 euros la seconde, c'est vachement bien payé, je trouve...

Et le mec m'a closé à l'ancienne (du genre "Ne manquez pas cette offre exceptionnelle : pour seulement 1000 euros de plus au lieu de 3000 je vous fais en plus un post Facebook ou Linkedin avec 10 jours de surveillance").

Bref...

Quand je vois tout ça, je me dis qu'au lieu de vivre une époque formidable, avec une machine qui a la potentialité de nous faire gagner un temps fou pour plein de trucs con qu'on avait du mal à faire pour être vraiment performant, je me rends compte en fait qu'on est dans un vrai cauchemar, et que la majorité de mes collègues sont cons comme des jardinières sans fleurs.

Et qu'ils ont décidé de déléguer la meilleure partie de leur business à une machine qui ne sait rien faire d'autre que d'écrire du texte au kilomètre, sans même comprendre ce qui intéresse les gens.

Et comme il ne faut pas faire les choses à moitié, certains ont même décidé d'apprendre à d'autres entrepreneurs à faire comme eux.

Et le copywriting dans tout ça ?

Ma foi... C'est pas mieux.

Si on considère que dans l'écriture d'une page de vente, l'écriture du texte au kilomètre représente environ 10% du travail (on empile les différents éléments de l'argumentaire les uns au-dessus des autres), il reste 90% à faire pour que la page vende.

30% de bonnes recherches, et 60% de révision, de tests, de relecture, de suppression, de modification... et d'adaptation. Pour arriver à un taux de transformation acceptable.

Ces 90%-là, plus aucun copywriter de moins de 5 ans d'expérience ne passe ne serait-ce qu'une journée à le faire.

Imaginez... Vous faites écrire 500 articles sur un sujet que vous ne maîtrisez pas par une machine, vous lui faites même créer les cadeaux, les pages de capture, le tunnel et les emails de vente puis la page de vente...

Et vous espérez sincèrement que les gens vont venir chez vous comme ça, et qu'ils vont vous acheter votre produit que vous n'avez même pas créé vous-même ?

Comment a-t-on pu en arriver là, franchement ?

Bon...

J'avais besoin d'écrire ce truc... parce que la connerie à trop haute dose, ça aurait tendance à me rendre violent.

Si vous avez réussi à arriver jusque là sans vous barrer en vous disant que ça y est, le vieux Cavelier est dépassé par les événements et qu'il ne fait plus le poids devant l'IA, alors je vous laisse mon conseil du jour :

Aujourd'hui plus que jamais, votre expérience, votre vie, votre vécu, les gens que vous avez rencontrés, ce que vous avez déjà vendu, vos clients existants, et les gens qui vous suivent depuis que vous êtes là on plus que jamais besoin de VOUS.

De VOUS. Le VRAI vous.

Donc :

Oui, parce que tous mes copains entrepreneurs qui font distiller tous leurs conseils éculés par une machine ne se posent pas 2 minutes en pensant qu'avec un contenu pareil, pourquoi diable est-ce qu'un prospect irait les voir eux plutôt que ChatGPT ?

Donc, demandez aux personnes qui vous suivent de quoi ils ont besoin.

Et assurez-vous de leurs répondre avec l'intelligence d'une personne qui a bien vécu, qui a de la bouteille dans son domaine, et qui en connaît bien plus qu'une IA qui ne fait qu'aller chercher des réponses à droite à gauche auprès de gens qui ont déjà fait écrire ces mêmes infos par une autre IA.

Il est temps de reprendre les rennes de votre audience.

Au moins, faites en sorte de leur faire savoir que vous êtes toujours là, et que vous vous intéressez vraiment à eux personnellement.

Et qu'en cas de besoin, ce sera vous qui allez leur répondre.

Pas une machine...

J'espère que vous avez bien mesuré l'importance et l'urgence qu'il y a à faire tout ça.

Et je termine cet article avec une image sur laquelle je suis tombé ce matin, et qui m'a paru... aussi pertinente à illustrer ce sujet que drôle :


20 JANVIER 2025

Promettez-moi !

Je viens encore de tomber sur une page de vente où j'ai la désagréable impression que le vendeur me prend pour un pigeon.

Je ne sais pas s'il a fait appel à un copywriter (ou plusieurs ?) pour écrire cette page, mais manifestement, il n'a pas la moindre idée de ce qu'est une vraie promesse "réaliste" et vendeuse.

Là, au bout de 30 secondes, j'ai déjà envie de partir.

Est-ce que ça fait pareil avec vos pages de vente à vous ?

Vérifions :

Comprendre le rôle d'une promesse de page de vente

Sur une page de vente, la promesse joue un rôle absolument crucial.

C'est elle qui va donner envie à vos visiteurs d'acheter ce que vous vendez.

En effet, une promesse forte, réaliste et engageante va susciter de la curiosité, de l'intérêt et de l'espoir chez la personne qui vous lit.

Le but de votre promesse est donc de montrer clairement à votre lecteur où il peut arriver et ce qu'il pourra obtenir grâce à votre offre.

C'est une véritable projection dans un futur désirable.

Votre promesse doit laisser entrevoir une solution aux problèmes et frustrations de votre cible.

Toutefois, pour faire le job, votre promesse doit rester réaliste et atteignable par la majorité de vos clients potentiels.

Si vous promettez des résultats trop optimaux ou des transformations trop radicales, vous risquez de générer de la déception et des avis négatifs.

L'art d'une bonne promesse est donc de trouver le juste équilibre entre ambition et crédibilité.

Il faut viser haut, éveiller le désir, tout en restant aligné avec les attentes et possibilités réelles de vos futurs clients.

Les ingrédients d'une bonne promesse

Une "bonne" promesse doit être claire, et devrait expliquer de manière limpide ce que votre produit peut permettre de réaliser ou d'obtenir.

Que ce soit la résolution d'un problème, un nouveau mode de vie, plus de revenus... Il faut être précis et concis, et donner un bel aperçu "émotionnel" de ce que vous proposez pour que votre lecteur se sente absolument concerné par le problème - ou la solution - que vous évoquez.

Pour cela, votre promesse doit susciter des images mentales et des émotions positives grâce à des mots évocateurs et des détails concrets.

Par exemple :

Ces verbes liés à la joie permettent de projeter le lecteur dans un état d'esprit positif et enthousiaste.

Pour décrire les bénéfices de votre produit de manière active et imagée, vous pouvez utiliser des verbes comme : aider, améliorer, assister, assurer, augmenter, conserver, créer, durer, économiser, embellir, épargner, faciliter, faire bénéficier, faire gagner, garantir, maintenir, obtenir, permettre, procurer, protéger, rendre, résister, sauvegarder...

Des mots qui font appel aux sens sont aussi très puissants pour créer des images mentales :

Pensez également aux mots qui évoquent la transformation, l'accomplissement, la liberté : épanouissement, plénitude, harmonie, vitalité, énergie, délice, enchantement, conquérir, réaliser, s'envoler, briller...

L'idée est de choisir des termes qui représentent l'état, les sensations et les émotions que votre lecteur souhaite atteindre grâce à votre produit.

Faites le rêver et vibrer avec vos mots.

Comment démarrer une promesse ?

La meilleure manière (et la plus connue) pour démarrer vos promesses, c'est d'employer le terme : "Imaginez..."

En utilisant ça, vous vous tromperez rarement, car ce mot plonge instantanément votre lecteur dans la situation idéale que vous décrivez. Vous touchez son cœur et son imagination.

Le but est de faire vivre une expérience à votre lecteur.

Il existe évidemment d'autres manières de démarrer votre promesse. En voici 10 :

Chacune de ces formules permet de capter l'attention de votre lecteur en le projetant immédiatement dans un scénario positif lié à ce que vous vendez.

Elles éveillent la curiosité et donnent envie d'en savoir plus.

L'idée est d'adopter un ton proche et bienveillant, de susciter des émotions et de faire naître l'espoir d'une transformation.

Pour conclure...

Prenons un des produits que vous vendez. Vous l'avez ? Bien...

Pouvez-vous me citer, de tête, la promesse liée à ce produit ? Est-ce que c'est assez clair dans votre esprit pour pouvoir en parler en une seule phrase ?

Quand j'interviens sur une page de vente, c'est première chose que je demande au vendeur : "Indiquez-moi en une phrase la promesse que vous faites autour de votre produit".

Dans 9 cas sur 10, ça ne donne pas vraiment envie.

Et c'est grandement dommage. Car s'ils ne sont pas "accrochés" par votre promesse, ils partiront plus vite qu'il n'en faudra pour l'écrire.

Bref... savez-vous écrire une bonne promesse ?


10 JANVIER 2025

Quelle bataille allez-vous mener pour cette année ?

Depuis 10 minutes, je m'acharne à essayer de trouver des événements sympas qui se sont déroulés le 2 janvier dans l'histoire, et les seuls trucs que je trouve, ce sont des batailles, des guerres, des manifs...

Je ne vais quand même pas démarrer l'année 2025 en vous souhaitant mes vœux à partir de batailles, tout de même...

Bon... Je vais quand même m'arranger, mais tout cela me donne à réfléchir un peu.

Quand arrive la nouvelle année, beaucoup font ce qu'on appelle "des bonnes résolutions". Une sorte d'engagement, si je comprends bien l'histoire.

Je ne fumerai plus, je ne boirai plus d'alcool, promis, je ferai du sport, des emails, des pompes, des voyages... Je ne me laisserai plus abuser par mes collègues, je ne ferai plus d'heures sup non payées, je ne laisserai plus mes enfants me fatiguer au point de ne plus pouvoir tenir debout, j'aurai plus de clients, je choisirai mieux mes fréquentations, mon job, mes tâches quotidiennes...

Le cortège des bonnes résolutions semble sans fin dans la tête (ou sur une feuille de papier ou un téléphone), mais en réalité, qu'en est-il dans la vraie vie ?

Bien peu sont suivies.

Prendre un engagement, un vrai, c'est décider, une bonne fois pour toutes, "d'arrêter" ou de "faire" quelque chose. Pour notre bien.

Par exemple, moi, le 1er janvier 2024, j'ai fermement décidé de ne plus jamais boire de Coca Cola.

Ca semble complètement con comme engagement, mais si vous saviez combien j'étais dépendant de ce breuvage, eh bien vous m'applaudiriez, parce qu'aujourd'hui, on est le 2 janvier 2025, et j'ai tenu mon engagement : je n'ai plus JAMAIS touché au Coca. Plus une seule goutte.

Et ce qui est le plus sympa, je trouve, c'est que je n'en ai même plus envie, et ce MÊME quand il fait chaud et que quelqu'un débouche une bouteille ou une canette devant moi. Vous savez, avec ce petit "pshhhhhht" caractéristique...

Plus envie...

Ca c'est une source de fierté incommensurable, je vous assure.

Et bien que je disais ne pas vouloir parler de batailles, il faut bien reconnaître que celle-ci, de bataille, je l'ai bien remportée.

Et c'est bien. Vous devriez prendre en compte cela...

Car même s'il y a eu d'innombrables batailles à travers les siècles, la plus féroce et la plus dure, c'est celle que vous menez contre vous-même et contre vos actions.

Donc, si le jour est venu de prendre "une bonne résolution", alors voici un plan d'attaque pour vous.

Attention ! Vous ne vous attendez pas à ce qui va clôturer cette liste de points, ce n'est pas DU TOUT ce que vous espérez. Pas du tout.

Lisez les points l'un après l'autre, et suivez les instructions.

1. Faites une liste raisonnable de batailles à mener

Ne vous censurez pas... Vous pouvez taper dans tous les domaines. Professionnel, amical, amoureux, social, personnel, etc.

Faites une sorte de liste de souhaits. Pour vous.

2. Classez-les par ordre d'importance pour vous

Mettez les souhaits les plus importants en premier. Ceux qui vous rendraient hyper heureux ou heureuse s'ils s'étaient réalisés à la fin de l'année 2025.

Vous pouvez faire des sous-listes, par domaine.

L'important est d'avoir une bonne liste bien classée et numérotée.

3. Choisissez votre bonne résolution pour l'année parmi tout ça, mais ATTENTION :

Oui, attention... Vous pourriez être tenté.e de choisir une bonne résolution en prenant LE souhait le plus important pour vous.

Bien sûr, je ne vous recommanderai JAMAIS de faire ça. Pour la simple raison que vous n'y arriveriez pas.

Un souhait "important", pour qu'il se réalise, cela demande une discipline et une succession d'actions qu'il vous sera bien difficile de suivre sans un plan d'actions détaillé et précis.

Ce n'est pas du tout l'objectif de l'exercice de "début d'année" dont il est question ici.

Ici, le but, c'est de choisir un ou plusieurs souhaits parmi les MOINS IMPORTANTS de votre liste. Arrêter un truc, décider de faire quelque chose...

Ce sont des résolutions faciles à prendre et à tenir parce qu'il y a beaucoup moins de pression à le faire.

Le cadeau caché des bonnes résolutions

En réalité, le "cadeau caché" derrière ce que vous venez de faire, c'est... la liste en elle-même.

Vous poser 15 minutes, et réfléchir à ce que vous souhaitez, c'est CA l'important. Cela vous permet de poser les choses. Et de prendre - ou pas - la résolution d'en réaliser quelques unes tout au long de l'année. Ou de celle d'après.

Et entre nous, croyez-moi quand je vous dis que la résolution que vous allez prendre lors des premiers jours de l'année sera bien vite oubliée dès le 1er février.

La vie, le travail, le réveil, les collègues, les amis, les enfants, le conjoint...

Donc autant vous affranchir de ce stress latent en choisissant le souhait le moins important pour vous, mais qui aura tout de même un impact positif sur votre vie. Même petit.

Arrêter de faire un truc (manger, fumer, boire, trop sortir...) c'est plus facile que le reste. Il suffit d'arrêter ET de trouver comment réagir quand l'envie (ou le manque) arrive.

Donc choisissez parmi votre liste un truc que vous ne voulez plus faire. Plus jamais. Pour votre bien.

Et cherchez déjà quelque chose à faire d'autre quand vous en aurez une frénétique envie.

Soyez sûr.e que la fierté que vous prouverez le 31 décembre prochain en vaudra la chandelle, sans parler de l'impact positif que cela aura sur vous et sur votre vie

Voici ma résolution de l'année à moi. J'ai décidé d'en prendre 2 :

Ne plus boire AUCUN soda, quel qu'il soit, et ne plus mettre de sucre dans mon café. 

Ca ne sera pas facile, mais j'y arriverai. Rendez-vous dans 363 jours. :)

Et vous, quelle sera la vôtre ?

Faites au moins la liste.

Et au fait : Une très bonne année 2025 à vous et à toutes les personnes qui vous sont chères.

Et le plus important : Soyez heureux !

Il est VRAIMENT temps d'être heureux !!


2 JANVIER 2025

Les preuves scientifiques : secondaires ou essentielles ?

Je viens de tomber sur un passage de la page Wikipedia de Katie Melua, une chanteuse de jazz que j'adore, qui m'a laissé dubitatif.

En fait, c'est la réaction d'un scientifique mal léché qui n'a pu s'empêcher de donner son avis sur une simple ligne d'une chanson. Pour se faire mousser dans le journal qui l'a publié sans doute...

Après tout, un avis, c'est comme un trou du cul : chacun en a un, mais on n'est pas obligé de le montrer à tout le monde.

C'est avec cette métaphore un peu cavalière que je voulais commencer mon article d'aujourd'hui, pour vous parler... de métaphore et de preuves... Eléments essentiels d'une page de vente, mais... pas n'importe comment.

En effet, lorsqu'il s'agit de métaphores, la précision scientifique est un luxe mais pas une nécessité.

Cependant, dans l'art de persuader et de vendre, l'utilisation de preuves pour appuyer des affirmations devient cruciale.

Cette nuance mérite qu’on s’y attarde, notamment si vous aspirez à captiver une audience et à provoquer des ventes.

L'exemple frappant de Katie Melua et de Simon Singh

Dans sa chanson "Nine Million Bicycles", Katie Melua chante cette phrase mémorable :

« We are 12 billion light-years from the edge. That's a guess — no-one can ever say it's true »

Traduit, cela signifie : « Nous sommes à 12 milliards d'années-lumière du bord de l'univers, ce qui est une hypothèse non vérifiable. »

Ce passage a suscité une vive réaction de Simon Singh, un écrivain scientifique, qui a critiqué l'imprécision cosmologique des paroles dans The Guardian. Singh estimait que ce vers était un affront à la rigueur scientifique. Cela a même déclenché une vague de courriers d'autres lecteurs, chacun partageant son avis.

Singh n'a évidemment rien compris à l’essentiel du truc. En effet, le cœur de cette phrase résidait dans ce qui suivait :

« But I know that I will always be with you » (Mais je sais que je t'aimerai toujours.)

La chanteuse n’essayait pas de rédiger un traité d’astrophysique. Elle cherchait une image puissante, une métaphore démesurée, pour exprimer un amour incommensurable.

C'était une figure de style, pas une thèse.

La métaphore : un outil émotionnel, pas un argument rationnel

L'erreur qu'a fait Singh illustre une erreur courante : prendre au pied de la lettre ce qui est conçu pour toucher l’âme.

Une métaphore ne demande pas une validation scientifique ; elle vise à créer une connexion émotionnelle.

Dans ce contexte, la logique rigide devient inutile, voire nuisible.

Et personnellement, cela me fait un peu peur de devoir le préciser. Ca coule de source quand il s'agit de chansons, tout de même...

Après tout, dans "La Corrida", Francis Cabrel fait parler un taureau juste avant sa mort... Est-ce que Singh aurait quelque chose à dire sur le fait que non, jamais ô grand jamais un taureau ne serait capable de dire quoi que ce soit... Et ce même s'il n'était pas en train d'agoniser sur du sable...

Bref, vous l'aurez compris, quand on l'ouvre, il faut s'assurer que tout est bien à sa bonne place.

C'est un point essentiel pour les copywriters, les vendeurs et tous ceux qui écrivent pour persuader.

Dans une page de vente, une métaphore puissante peut éveiller des émotions, donner du relief à votre message et rendre vos idées mémorables.

Mais là où la métaphore capte l’attention, ce sont les preuves qui scellent l’engagement.

Prenez donc en compte ces quelques conseils pour vos pages de vente :

Une bonne page de vente commence souvent par une accroche métaphorique ou une anecdote qui interpelle. Cela capture l'attention de votre lecteur, crée une connexion émotionnelle et le pousse à lire davantage.

Exemple : si vous vendez un logiciel de productivité, vous pourriez écrire :

« Avez-vous déjà eu l'impression de couler sous une montagne de tâches interminables, comme un randonneur perdu dans une tempête ? »

Cette métaphore parle à l'expérience émotionnelle de votre audience. Aucun besoin de statistiques ici.

Une fois l’émotion déclenchée, les preuves concrètes deviennent vitales. Elles justifient l’action que vous demandez au lecteur.

Ces preuves peuvent être des données, des témoignages, des études ou des démonstrations de résultats.

Exemple : après votre métaphore sur la montagne de tâches, vous pourriez ajouter :

« Avec ce logiciel, 93 % des utilisateurs disent avoir réduit leur temps de gestion des tâches de moitié. »

Dans l’art de vendre, tout est question d'équilibre. Vous pouvez pousser l’imagination dans une métaphore ou une histoire pour capter l'attention, mais il est crucial d'ancrer votre promesse dans des faits tangibles.

Vos clients doivent pouvoir croire en votre produit autant qu’ils se laissent séduire par vos mots.

Ce qu'il faut retenir

Revenons à Katie Melua.

Sa métaphore des 12 milliards d’années-lumière fonctionne parce qu’elle frappe l’imaginaire.

Elle n’avait pas besoin de validation cosmologique pour que son audience ressente l’immensité de l’amour qu’elle décrivait.

De même, lorsque vous écrivez pour vendre, sachez utiliser la puissance des métaphores pour captiver.

Mais rappelez-vous : une fois que l’émotion a fait son travail, la preuve doit prendre le relais pour transformer un intérêt passager en action concrète.

Beaucoup de pages de vente manquent cruellement de cet équilibre.

Si vous souhaitez augmenter un peu vos ventes et intéresser plus de monde, peut-être que vous pourriez revoir vos pages de vente en ce sens.


13 DECEMBRE 2024

Avez-vous bien compris à quoi sert une pub Facebook ?

Alors... Que s'est-il passé, pour finir, dans ce train qui me ramenait vers Paris ?

Vous vous rappelez ? Je vous avais raconté cette histoire du train mort de rire il y a quelques jours.

A la fin de l'histoire, nous sommes restés enfermés dans ce train pendant 5 heures. Et quand je dis "enfermés", je n'exagère pas.

En effet, ils ont mis un "vigile" à chaque porte du train pour empêcher que les voyageurs excédés ne sortent sur les voies (on n'était qu'à 1 km de la gare, je vous rappelle).

Bref... Entre fous rires, cris de colère et temps qui s'écoule, les 2 dernières heures ont été mouvementées.

Et soudain, on voit arriver un groupe de personnes en gilet orange, qui s'approchent du train.

Je les ai comptés : il y en avait 28.

Et là, je les vois faire une haie d'honneur devant la porte de notre wagon, et la porte s'est enfin ouverte. Et ils nous ont débarqués en nous faisant traverser 5 voies, pour nous diriger vers la rue de Paris la plus proche du train (à environ 60 mètres).

Je ne sais pas si vous analysez bien la situation.

On devait être une cinquantaine de passagers dans ce train.

Et on avait 28 employés de la SNCF juste pour nous faire descendre du train, nous indiquer le chemin, et nous faire traverser 5 voies, pour enfin nous libérer de ce cauchemar - presque - hilarant.

Ca faisait presque une personne par passager, bloqués pendant une heure (oui parce que le temps qu'ils arrivent, qu'ils se positionnent, qu'ils ouvrent, qu'ils aident à faire descendre, qu'ils s'excusent, et qu'ils fassent tout un tas d'autres trucs WTF, ça a pris une bonne heure...)

Donc, cette panne leur a coûté des milliers d'euros ne serait-ce qu'en salaires... D'autant qu'il a fallu bloquer tous les trains en partance de Paris pendant une heure complète pour être certain qu'on n'allait pas se faire couper en deux par un TGV.

Bref...

Un bel exemple de gestion de crise comme on en voit rarement ailleurs... Je ne sais pas - vraiment pas - comment fait la SNCF pour s'en sortir financièrement...

Les employés sont sympas, globalement, hein... Et ils étaient tous désolés...

Mais quand il y a un souci de cet ordre, on s'aperçoit que la résolution des problèmes concrets est pour le moins chaotique.

La transition est trop belle, parlons donc de résolution de problèmes, parce qu'il faut bien que cette histoire débouche à la fin vers du copywriting...

Et justement...

Ce matin, sur un groupe Facebook rassemblant des gens qui essayent de faire du business sur Internet, je lis cette question : "J'ai fait créer ma campagne de pub FB complète à ChatGPT, et elle ne fonctionne pas... Quelqu'un peut m'expliquer d'où vient le problème ?"

Oooh oui, c'est assez facile à expliquer...

Parce que même si cela semble facile et rapide de faire créer une campagne par une IA, cette dernière ne peut pas vraiment trouver à votre place ce qui va fonctionner avec votre audience.

Ca va passer par des tests, bien sûr, mais pas que...

Vous allez également devoir comprendre et accepter l'idée qu'aujourd'hui, une pub Facebook (ou Google, hein, c'est pareil...) doit être "originale" et surtout - SURTOUT - différente de ce qu'on a déjà vu avant.

Je me suis pris au jeu de regarder pendant une minute de défilement d'un fil Facebook la proportion de pubs par rapport à des posts normaux.

En pleine journée, c'est une pub tous les 2 posts : 2 posts normaux, une pub... deux posts normaux, 1 pub... etc.

En une minute, j'ai fait défiler environ 50 posts... et donc environ 15 pubs. Aucune ne m'a attiré DU TOUT.

Images bateau sans grand intérêt, accroche inexistante ou non pertinente pour moi, aucun lien correct qui m'ait donné envie de cliquer, aucun argument qui donne envie d'en savoir plus...

C'est à pleurer !

La majorité des pubs Facebook sont sans le moindre intérêt.

A croire qu'aucun vendeur n'a la moindre notion ne serait-ce que de savoir comment élaborer une bonne accroche qui donne envie de lire la suite.

On a 3 lignes dans une pub Facebook (ou Google) pour donner envie aux gens d'en savoir plus.

Alors il faut mettre le paquet !

Une pub doit éveiller une émotion profonde et authentique qui DONNE ENVIE d'en lire plus.

C'est sa seule fonction !! On ne vend rien du tout dans une pub FB. Son seul objectif, c'est de faire cliquer vers une page de vente (ou de capture) qui ELLE, va donner envie d'acheter ou de s'abonner.

Si vous comprenez ça, alors vos pubs seront plus efficaces.

Et on n'a donc pas vraiment besoin d'une IA pour les créer, parce que la seule véritable chose à faire, c'est de choisir UN problème, ou UN bénéfice lié à votre produit, et d'en parler en 3 lignes qui vont donner envie aux gens d'en savoir plus.

Donc la première étape, c'est de lister tous les problèmes que votre produit est censé résoudre.

Et ensuite, de détailler pour chaque problème comment votre produit va le résoudre.

Tout ça en 3 lignes, soit avec 40 mots maximum. Incluant le lien vers la page de vente ou de capture.

Par exemple, si vous vendez un produit d'informations qui explique comment planter et récolter les plus grosses tomates du quartier, voire de la région, vous allez devoir lister tous les problèmes rencontrés par les apprentis jardiniers concernant les tomates...

Une fois que vous avez vos principaux problèmes, vous allez devoir en choisir un seul par annonce, et trouver l'accroche qui donne envie d'en connaître la résolution la plus rapide.

Pour cela, vous allez pouvoir utiliser des formules toutes prêtes du genre :

Pour le problème de l'arrosage, par exemple :

Vous comprenez le principe ?

La meilleure manière de créer une pub efficace est donc de lister et de parler d'un problème et d'un futur bénéfice associé, obtenu grâce à la résolution de ce problème par votre produit.

Une ou deux phrases de 40 mots maximum et un lien vers une page de capture ou de vente.

Ne perdez pas votre temps à faire écrire une tartine à ChatGPT pour votre annonce, personne ne lira sa prose.

Si vous comprenez ça, vos pubs commenceront à être rentables, pour peu que la page d'atterrissage du lien fourni fasse son job...

Mais ça c'est une autre histoire...


25 FEVRIER 2024

Les 4 erreurs courantes à ne jamais commettre avec un public froid

Avez-vous déjà essayé d'envoyer un email à un public "froid" ?

Comprenez à des gens qui ne vous connaissent pas du tout.

En BtoB (réseau professionnel), c'est encore autorisé.

Et sans parler d'email, une simple pub sur Facebook qui s'affiche le long du fil des visiteurs, c'est la même chose : vous envoyez de l'info et cherchez à faire agir des gens qui ne vous ont jamais vu et qui n'ont jamais entendu parler de vous.

Dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, il n'y a pas - comme souvent - de recette miracle, par contre, il y a certaines erreurs à ne surtout pas commettre.

En voici 4.

1. Ecrire un mail (ou une pub) trop long(ue)

Avec un public froid, c'est un peu comme les pubs sur Facebook (ce qu'on appelle des pub interruptives) : il faut aller à l'essentiel, c'est à dire directement parler du bénéfice principal de ce que vous proposez.

Ca doit tenir en 2 phrases maxi, avec un lien très très vite vers une page de présentation (vente, inscription) qui permet d'en dire plus, avec des couleurs, des vidéos et tout le reste…

Beaucoup font un mail de plus de 300 mots, ce qui est inutile.

A moins de truffer ledit mail de relances d'attention tous les paragraphes, ce sera compliqué de le faire lire jusqu'au bout.

En outre, la présentation est trop aléatoire et dépendra toujours du support sur lequel le lira le destinataire, et aussi des contraintes de la messagerie utilisée.

La bonne pratique : Mail court, 3 paragraphes maxi, et un lien vers une seule et unique page.

Ce qui amène à la deuxième erreur courante :

2. Mettre plus d'un lien dans un mail (ou dans une pub)

Normalement, qu'il s'agisse d'un mail ou d'une page de vente, on ne devrait diriger les gens que vers une seule destination.

Mettre plusieurs liens pour diriger les gens à plusieurs endroits est absurde… et fait perdre de la conversion à chaque fois.

Dans un mail froid, la signature est donc importante.

On devrait dire :

Pas de lien vers un réseau social, un site web général ou vers d'importe quel site autre que la page qui doit faire agir la personne.

Juste le même lien que celui mis précédemment. Vers une seule et même destination (quoi, je me répète ?).

La bonne pratique : Un seul lien (même écrit plusieurs fois) vers un seul objectif

3. Ne pas tester son sujet et son bénéfice

Quand on parle de bénéfice, ici plus qu'ailleurs, il faut tester au moins 3 manières d'en parler, pour voir ce qui fonctionne le mieux.

Idem pour le sujet du mail.

Si on doit envoyer un mail à 3000 personnes, il faut tester au moins 3 titres sur 1000 personnes et envoyer le meilleur aux 2000 autres.

Et idéalement, pour que ce soit concluant, il faudrait tester chaque titre sur 1000 personnes.

Idem pour la présentation du bénéfice.

On devrait toujours avoir au moins 3 bénéfices concrets dans sa besace.

L'idéal est de tester, comme pour le titre, l'ordre dans lequel ils s'affichent.

Et tester alors différentes combinaisons :

Ensuite :

Ensuite :

Quand on arrive à la bonne combinaison, on peut alors recommencer à tester un titre différent, etc.

La bonne pratique : toujours tester au moins le titre avant de généraliser.

Les différences de conversion vont du simple au décuple (x10)

4. Croire que les gens en ont quoi que ce soit à faire de qui on est

Beaucoup pensent qu'ils doivent parler d'eux dans un mail ou une pub froid(e), pour "créer un lien".

C'est fondamentalement une erreur.

Ce qui intéresse les gens, c'est pas vous, c'est eux.

Une personne qui a mal aux dents veut un remède qui la soulage le plus vite possible.

Si vous lui en proposez un, et si ça marche, ALORS elle consentira peut-être à en savoir plus sur vous.

Si ça ne fonctionne pas, elle vous oubliera dans la seconde.

La bonne pratique : Se concentrer D'ABORD sur le fait de soulager un problème handicapant, et vous parlerez de vous plus tard…

Cette dernière erreur est commise par 9 sites web sur 10 (qui sont par définition des outils de communication "froide"), où la première chose qu'on voit quand on arrive dessus est le logo et le nom de l'entreprise ou de la personne, avant toute forme d'empathie consistant à parler d'abord du visiteur.

C'est une bonne nouvelle !

Ca veut dire que la marge de progression des sites web en général est énorme.

Faites le test sur votre site à vous (si vous en avez un)...

Que voit-on en tout premier ?

Votre tête ? Votre nom ?

Ou un slogan orienté vers la résolution d'un problème spécifique pour vos clients ?

C'est facile de modifier ça.

Et si vous avez des doutes, vérifiez le temps moyen de stationnement sur la page d'accueil de votre site (taux de rebond).

Si c'est moins de 7 secondes, vous avez un problème d'accroche, de slogan, ou tout simplement d'action claire à faire faire à vos visiteurs.

Bref, vous pouvez améliorer tout ça, c'est sûr !


22 FEVRIER 2024

L'histoire du train mort de rire...

Ca fait 25 minutes qu'on est arrêtés sur la voie, coincés dans un train, à l'approche d'une mini-gare, au beau milieu de la France.

Plus de courant. Donc plus de lumière. Et surtout, pas d'infos.

Une contrôleuse est passée rapidement il y a 15 minutes en disant à sa collègue, via un talkie, un truc du genre "Oui il est en train de fouiller dans sa machine pour comprendre d'où vient la panne, et il pense qu'il va y arriver...".

Rassurant, tout ça...

Avec les autres passagers, on se regarde... et on se demande si ce n'est pas une (nouvelle) blague de la SNCF, qui m'a souhaité cette année une très bonne année 2014... avec un peu de retard...

Bref... 15 minutes plus tard, on redémarre. Enfin.

On ne saura jamais ce qui s'est passé, personne ne nous a rien dit.

Ce qu'on sait, par contre, c'est ce que la contrôleuse nous envoie dans les haut-parleurs : "40 mn de retard... Excusez-nous... etc.". Les violons, quoi...

La petite anecdote pourrait s'arrêter là, mais non...

Le train continue donc son trajet, et à 1 kilomètre pile de Paris... il s'arrête encore.

Et je sais qu'on est à 1km de Paris parce que lorsque je regarde par la fenêtre, c'est exactement ce que je vois écrit :

Je vais vous passer les détails, mais en gros, le gars a encore essayé de farfouiller dans le moteur du train, mais rien n'y a fait...

Les 2 annonces - WTF - qui ont suivi ont laissé les passagers du wagon - moi y compris - mi-hilares mi-abasourdis...

La première : "Bon, hé bien le train est définitivement en panne, on va nous envoyer un train de secours pour vous mener jusqu'à Paris".

Suivie de la seconde, 30 minutes après :

"Finalement on va venir nous chercher et on va faire le denier kilomètre à pied, on n'est qu'à 900 m de la gare".

Voilà...

En l'état actuel de la situation, on aurait dû faire 1h40 de voyage, et cela fait 3 heures qu'on est dans le train.

La fin de cette histoire rocambolesque n'est pas celle que vous croyez...

Je vous la raconterai dans le prochain article.

Pour l'heure, ce qui me fait presque "sourire", c'est que lorsque j'ai pris ce train à l'aller, il y a eu 40 minutes de retard sur l'horaire prévu (problème matériel, encore).

Comment ne pas croire qu'ils l'ont fait exprès ?

Et que la SNCF a décidé d'effectuer une sorte d'acharnement personnel pour me faire comprendre que je devrais peut-être mieux... marcher à pieds, je ne sais pas...

Evidemment que c'est ridicule.

Si on cumule le nombre total de minutes où les trains de la SNCF sont en retard sur l'horaire annoncé, on doit largement pouvoir créer une journée parallèle de 24 heures, chaque jour, pendant toute l'année...

En quelque sorte, ils nous offrent une deuxième vie. Voyons-le comme ça...

Et profitons-en pour en tirer 4 principes d'écologisme personnel face aux aléas de la vie à adapter au copywriting (ou dans autre chose).

1. Détachement

Premièrement, il est important de se détacher émotionnellement de la situation.

Même si c'est pas forcément facile à faire, le détachement permet de garder une perspective saine.

En copywriting, comme dans notre mésaventure ferroviaire, les obstacles et les retards sont inévitables.

Ils ne sont évidemment pas des signes d'échec personnel ni des indications que l'univers conspire contre nous, mais simplement des éléments d'un contexte plus large que nous ne contrôlons pas toujours.

Cette prise de conscience permet de rester concentré sur ce qui compte vraiment : la qualité de votre message et la manière dont vous pouvez vous adapter et répondre aux circonstances.

2. Opportunité

Deuxièmement, chaque défi est une opportunité de croissance.

Les retards, qu'ils soient ferroviaires ou dans les réponses espérées à nos campagnes de relance, sont des occasions de réévaluer nos stratégies et d'explorer de nouvelles approches.

Peut-être que la SNCF pourrait examiner ses procédures pour réduire les retards futurs, tout comme un copywriter pourrait ajuster le ton, le timing ou le contenu d'un email pour mieux résonner avec son public.

3. Adaptabilité

Tout comme les passagers ont dû s'adapter à une situation inattendue - et croyez-moi, dans le train où j'étais, c'était très tendu pour certaines personnes, vous devez aussi pouvoir être prêt à ajuster vos plans en fonction des retours (ou de l'absence de retours) de vos pubs, de vos lettres de vente ou de vos emails.

Cela peut signifier changer d'approche avec un client qui ne répond pas aux emails de relance, tester de nouvelles stratégies pour engager son audience ou faire des tests sur des parties de votre lettre de vente.

Quand arrive un événement inhabituel, c'est le meilleur moment pour chercher "le cadeau caché" derrière ce qui arrive, et en profiter pour faire quelque chose d'inhabituel aussi, pour ce que vous voulez.

Raconter l'histoire de l'événement, par exemple, est une bonne idée, non ? C'est tout frais. Autant en faire une étude de cas concrète, et en profiter pour faire un pont avec une de vos thématiques.

Et justement, pour rendre ceci plus convivial et attractif, il ne faut pas hésiter à utiliser...

4. Humour

Hé oui ! Même si la situation est catastrophique, même si vous avez raté toutes vos correspondances, même si vous avez perdu un travail important ou même si vous allez avoir beaucoup de travail pour rattraper ce qui vient d'arriver, il y a forcément des morceaux drôles à repérer.

Dans le train où j'étais, il y avait 2 couples de personnes âgées du Nord de la France (avec un fort accent ch'ti), et les échanges qu'il y a eus ont été absolument désopilants.

A la fin, tout le wagon était hilare.

Et vu la fin de l'histoire, je vous assure que ça a beaucoup aidé !

Bref, je continue dans le prochain article.

En attendant, posez-vous 3 minutes, et réfléchissez à la dernière déconvenue à laquelle vous avez été confronté.

Et voyez comment, aujourd'hui, avec du recul, vous pourriez vous en servir de démarrage d'une lettre de vente ou d'un mail pour attirer l'attention de vos lecteurs et de vos lectrices pour leur faire passer un message.

Je vous ai raconté la fois où je suis tombé nez à nez avec une vache dans mon petit carré de jardin de melons charentais ?

J'en rigole aujourd'hui, mais sur le moment... J'y reviendrai.

Allez... Rendez-vous demain ou un autre jour pour vous conter la fin de cette histoire de train...


19 FEVRIER 2024

Suivante »

 

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