Les 3 axes de la viralité

Imaginez que vous parliez à deux amis d'une application géniale que vous venez de découvrir.

Ces deux amis en parlent chacun à deux autres amis, qui en parlent ensuite à deux autres amis, et ainsi de suite.

Avant que vous ne vous en rendiez compte, la base d'utilisateurs de l'application s'est considérablement élargie parce que vous avez déclenché une réaction en chaîne.

C'est ce qu'on appelle une boucle virale.

L’un des grands avantages de la stratégie de boucle virale est son faible coût.

C'est ni plus ni moins que le bouche à oreille boosté aux hormones virales 3.0.

De plus, la croissance rapide de la boucle virale peut rapidement élargir votre base d'utilisateurs et rendre votre marque virale, renforçant ainsi sa notoriété comme jamais auparavant.

Dropbox, par exemple, est un excellent cas d'utilisation d'un produit utilisant la stratégie de boucle virale.

Ils offraient à l'origine un espace de stockage gratuit pour chaque référence réussie.

Et aujourd'hui, ils ont une capitalisation boursière de 9,72 milliards de dollars, avec plus de 700 millions d'utilisateurs enregistrés dans environ 180 pays.

Ca c'est une croissance folle…

Facebook a fait pareil... Un simple email envoyé à une centaine de personnes, et l'idée s'est propagée en quelques jours.

ChatGPT aussi...

On a commencé à en parler, certains créateurs l'ont utilisé, puis en ont parlé, et ainsi de suite.

Résultat : 200 millions d'utilisateurs en 2 mois en janvier et février 2023.

Et pourquoi vous ne réfléchiriez pas à faire pareil pour vous ?

Pour démarrer une stratégie de boucle virale, vous devez commencer par trouver quelque chose à partager.

Une innovation dans votre secteur à laquelle personne n'avait pensé. Un outil, une stratégie, un objet utile tous les jours.

Une fois que vous avez votre outil, il faut lancer un déclencheur.

Invitation par e-mail, publication sur les réseaux sociaux, annonce Facebook ou Google, interview à la radio, articles dans un journal...

Et après, laisser faire les utilisateurs.

Plus facile à dire qu'à faire ?

Peut-être.

Prévoyons donc un objectif plus réaliste :

Que faudrait-il que vous rajoutiez à vos emails, à vos articles ou à vos publications sur les réseaux sociaux pour qu'ils soient partagés en masse ?

Commencer à y réfléchir, ce serait déjà une bonne chose pour vous.

Quand une personne transfère votre email ou le lien de votre article aux gens qu'ils connaissent, vous vous insérez dans sa communauté.

Et avez l'occasion unique de parler à des gens qui ne vous connaissent pas encore.

Si vous gardez cette idée en tête, vous allez trouver des sections "minimales" à mettre sur tous vos articles, emails et posts.

J'appelle cela les 3 axes de la viralité :

Qui êtes-vous ?
Quelle est votre mission ?
Où peut-on vous trouver ?

Pas besoin d'en faire des tonnes.

Il faut juste cristalliser la possible envie de vos lecteurs de partager ce qu'ils viennent de lire, de voir ou d'entendre.

Ca peut tenir en une seule phrase :

Je suis ___,
je vous aide à ___
par exemple ici : ___ (l'adresse de votre blog, de la page d'inscription à une newsletter, ou d'un compte sur un réseau social).

Mettre ça après votre signature, dans votre bio sous un article ou même à la fin d'un post, ça ouvre des perspectives de boucle virale inattendue.

Y penser, c'est déjà mettre un pied dans le possible.

Agir un minimum en ce sens, c'est y entrer tout entier.

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