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5 conseils pour mieux communiquer avec les journalistes

Aujourd’hui, je reçois Catherine DAAR, spécialiste en communication digitale, qui nous parle de la meilleure manière de s’adresser à des journalistes pour avoir une chance d’être publié.

Débordés, sollicités de toutes parts et difficilement joignables, les journalistes sont une espèce particulière qu’il faut savoir approcher subtilement.

Car toute stratégie marketing réussie passe nécessairement par la case média, qui demeure un relai indispensable entre vous et vos clients potentiels.

Alors, pour que les journalistes s’intéressent à vous et relayent les informations que vous leur communiquez, voici quelques conseils qui devraient faciliter vos relations avec la sphère médiatique.

journaux-journalistes

Conseil n°1 : Repérez les journalistes qui comptent pour votre domaine

Les journalistes ont souvent une, voire plusieurs spécialités.

Ciblez les journalistes qui vous intéressent en fonction de votre secteur d’activité et concentrez votre communication sur eux. Ce conseil est aussi valable pour les médias eux-mêmes.

Si votre entreprise vend du matériel informatique, renseignez-vous sur les revues spécialisées dans ce secteur, les magazines de référence et faites le même travail pour le web en distinguant bien les petits blogs personnels sans grande influence des sites qui génèrent un plus gros trafic.

Renseignez-vous également sur les articles écrits par les journalistes que vous avez repérés et parlez-leur éventuellement de tel ou tel article que vous avez apprécié, sans verser pour autant dans la basse flatterie !

A partir de là, vous pouvez établir un tableau avec les coordonnées des différents journalistes repérés pour votre secteur, en les classant par ordre d’influence en fonction de leur spécialité et du média où ils travaillent.

Conseil n°2 : Fournissez-leur un contenu de qualité qui sort du lot

Les journalistes sont sollicités en permanence, alors pour avoir une chance de les intéresser, il faut tirer son épingle du jeu.

Pour cela, une seule règle : ne pas chercher à les courtiser à tout prix ou à devenir leur ami, mais tout simplement faire la preuve de la qualité de votre travail.

Votre information doit être nouvelle et intéressante.

Vérifiez que le même sujet n’a pas déjà été traité récemment dans les médias et rendez-la aussi attractive que possible.

Essayez d’être créatif et original plutôt que de vous faire mousser, et rédigez des newsletters et des communiqués de presse clairs, précis et factuels en essayant autant que possible de raconter des histoires (storytelling).

Conseil n°3 : Développez une relation de confiance avec les journalistes

Une fois que vous aurez établi un premier contact avec les journalistes spécialistes de votre domaine, tentez d’instaurer une relation sur le long terme, qui ne se cantonne pas à l’envoi mensuel d’un communiqué de presse.

Vous pouvez par exemple offrir votre expertise pour une interview dans un secteur que vous connaissez bien, ou informer le journaliste des innovations dans votre domaine.

La relation que vous construirez avec les médias doit se faire dans les deux sens, être basée sur l’échange et ne pas relever du seul opportunisme.

Conseil n°4 : Ayez le sens du timing

La priorité première du journaliste est d’informer en tenant compte de l’actualité.

Si vous intégrez vous aussi cette contrainte, votre information aura plus de chance de faire l’objet d’une publication.

Renseignez-vous sur l’actualité et essayez de faire des liens entre cette dernière et votre contenu. Envoyez votre communiqué de presse à un moment stratégique.
Imaginons que vous vendiez des Smartphones et que se tient dans deux semaines le salon annuel des nouvelles technologies.

C’est le moment d’envoyer votre communiqué de presse et de vous rappeler au bon souvenir des médias.

Ainsi, s’ils écrivent un article sur le salon, il est tout à fait possible qu’ils vous mentionnent au passage.

Conseil n°5 : Ne soyez pas trop intrusifs

Vous avez un produit à vendre, certes, mais cela ne justifie pas que vous harceliez les journalistes, qui ont d’autres chats à fouetter.

Sachez les relancer sans exagération, plutôt par téléphone que par mail, ce qui rendra la relation moins anonyme et leur permettra de vous repérer plus facilement.

N’envoyez pas d’email de masse mais un texte adapté à chaque journaliste et espacez suffisamment vos envois.

Pas question donc de saturer la boîte mail de votre destinataire qui aura tôt fait de vous ranger dans la catégorie « spam ».

Pour résumer

Même si le développement du web a quelque peu atténué l’influence des journalistes en donnant la possibilité à chacun de devenir son propre promoteur, le recours aux médias d’influence reste un passage obligé pour qui souhaite se faire connaître durablement.

Dans cette optique, il faut garder en tête que les journalistes sont, comme vous et moi, des gens très occupés, et qui ne sont pas payés pour faire de la communication.

Alors traitez-les en égal, fournissez-leur un contenu agréable qui sort du lot, ménagez-les, développez une relation d’échange, et gardez en tête que le travail finit toujours par payer.

 

catherine-daar Cet article à été écrit par Catherine Daar, spécialiste en communication digitale. Catherine a passé ces 20 dernières années à aider des entreprises et organisations à promouvoir leur marque et leurs services.

Son expérience internationale (New-York, Londres, Boston, Genève) lui a donné une ouverture d’esprit et une vision globale pour élaborer des campagnes qui s’affranchissent des frontières.

Elle à fondé son agence CommNation en janvier 2010, et son blog en janvier 2011. Elle enseigne aussi les Relations Publique Digitales chez Créadigital, Polycom et au SPRI (Institut Suisse des Relations Publiques).


1 FEVRIER 2012

Créez vos slogans en moins d'une minute avec ce Générateur Universel de Slogans :

Un bon slogan peut augmenter considérablement le nombre de personnes qui vous suivent. Il est surtout le véhicule de votre image à travers le monde.

Et comme un bon slogan n'est pas forcément facile à trouver, j'ai créé pour vous GUS : le Générateur Universel de Slogans.

C'est un outil en ligne, réservé aux membres de Copywriting Pratique, qui va révolutionner votre manière de créer des slogans accrocheurs.

Comment ça fonctionne ?

GUS a dans sa base 1005 structures de slogans, créées à partir des meilleurs slogans du monde, tous pays confondus.

Vous indiquez un terme (votre marque, votre nom, ou même une thématique), vous indiquez si c'est féminin ou masculin, et vous cliquez sur un bouton.

GUS vous donnera 10 slogans engageants et originaux. Vous pouvez n'en garder qu'un seul ou plus, ou pas du tout.

Vous pouvez relancer la machine autant de fois que vous le souhaitez jusqu'à tomber sur LE slogan qui sera l'ambassadeur de votre marque.

Plus besoin de vous creuser la tête, il vous suffit de libérer votre créativité en explorant des combinaisons de mots et de phrases que vous n'auriez jamais imaginées.

Pour accéder à cet outil révolutionnaire, il vous suffit de laisser votre prénom et votre adresse email dans le formulaire ci-dessous. Vous recevez l'accès à cet outil et aux autres en quelques secondes.

Et si le meilleur endroit pour tester vos accroches n'était pas celui que vous croyez ?

Tout le monde s’accorde à dire que l’accroche est l’élément LE plus important d’une lettre de vente.

En ce qui me concerne, je ne trouve pas que c’est le truc le plus important. Je l’avais déjà expliqué ici.

Ce que je trouve par contre, c’est que c’est la chose la plus efficace pour ATTIRER du monde sur cette fameuse page de vente.

Ce qui fait qu’on se retrouve en présence d’un joli paradoxe quand on lit cette affirmation :

“Dans une lettre de vente, la chose la plus importante à tester, c’est l’accroche”

En effet, qui vous a dit qu'il fallait absolument la tester DANS la lettre de vente ?

surprise-accroche

Surprenant ?

Voyez plutôt :

L’accroche comme élément de trafic

Une accroche, ça sert avant tout à "qualifier" vos visiteurs.

En effet, si le message que vous délivrez dans l'accroche ne lui donne pas envie de lire le reste, c'est que ça ne sert à rien de lui présenter une page de vente.

 
Voici donc mon conseil du jour : Ne testez pas votre accroche dans votre lettre de vente. Testez-là ailleurs.

Il y a plein d’endroit où le faire :

Ou alors, si vous voulez VRAIMENT gagner du temps, alors testez-là dans Google Adwords ou dans une régie similaire.

En effet, utiliser ce genre d’outil vous permet d’organiser tous vos tests en une seule fois, et d’une manière assez simple.

Il vous suffit d’indiquer plusieurs accroches, et de laisser Google faire le test lui-même.

L'avantage de Google Adwords, c’est que vous avez la possibilité de tester toutes vos accroches beaucoup plus rapidement que n’importe quelle autre source. Sans que vous ayez à faire quoi que ce soit d’autre que de paramétrer votre campagne au début.

Ensuite, il ne vous reste plus qu’à attendre qu’il y ait un nombre de visiteurs significatif (500 ou 1000 serait parfait) et de choisir alors l’accroche qui vous aura amené le plus de visiteurs.

La méthode à suivre pour que ce soit bénéfique

1. Préparez idéalement 5 accroches différentes

Vous pouvez utiliser le générateur d’accroches de ce site, ou votre imagination. Mais il en faut idéalement 5.

Vous ne pouvez pas savoir d’avance laquelle fonctionnera le mieux. Donc plus vous aurez d’accroches, et plus vous aurez de chances de trouver la perle rare.

Mais si vous en mettez trop, ça vous prendra trop de temps.

5 est un bon compromis.

2. Choisissez 5 à 10 mots clefs

Ici aussi, il faut choisir un juste milieu : Le but est d’aller assez vite.

Si vous choisissez des mots clefs qui sont trop demandés, ça va vous coûter un bras.

Et si vous en choisissez des qui vous apportent 10 visiteurs par mois, ça va vous prendre des jours et des jours pour les rassembler, et configurer votre campagne.

Ce n’est vraiment pas le but.

Voici comment vous devriez procéder :

Si vos accroches sont bonnes, vous pouvez espérer 5 % de taux de clic minimum sur vos annonces.

Il vous faut 500 clics pour vous faire une bonne idée de la meilleure accroche.

500 clics / 5% = 10.000 vues

Il vous faut donc :

Choisissez plutôt ce genre de mot clef. Normalement, le coût par clic ne devrait pas dépasser les 0,20 €.

Ce qui vous coutera donc une centaine d’euros pour un bon test réussi.

Et si l’idée vous venait de dire que c’est trop cher et que vous pourriez tester ça gratuitement directement sur votre page de vente, je vous retrouve à la fin de cet article pour vous expliquer pourquoi vous faites fausse route si vous pensez ça.

Pour l’heure, dernier point :

3. Mettez la même accroche que celle de l’annonce sur la page de vente

Une fois que votre prospect est arrivé sur votre page de vente, plus besoin de tester l'accroche puisque vous l'avez déjà fait en amont.

Il faut bien entendu que l'accroche qui se trouve sur votre page de vente corresponde à celle qui était dans l'annonce.

Pour cela, le mieux est de créer autant de page de vente que vous avez d’annonces.

En haut de chacune, mettez exactement la même accroche que celle d’Adwords.

Pour la cohérence.

Puis dirigez chaque annonce vers la page qui lui est dédiée. C’est extrêmement important, et très facile à faire.

4. Faites une nouvelle bataille finale

Quand vous avez départagé vos différentes accroches, et que vous avez eu au moins 500 visiteurs sur votre page de vente, prenez les 2 gagnantes, et faites un dernier test entre les deux pour confirmer avec 200 nouvelles visites.

Juste pour confirmer.

Et surtout, n’hésitez pas à remettre en challenge de temps en temps votre meilleure accroche avec une nouvelle.

Les accroches, c’est comme les saisons : Ca bouge.

Une accroche qui marchait en hiver peut avoir des résultats lamentables en été.

Donc faites de fréquents tests de vos accroches. On parle de milliers d’euros gagnés en plus avec une bonne accroche.

Pour conclure

Vous vous dites peut-être que si vous avez une liste de membres, tester comme cela vos accroches sur Adwords et dépenser entre 100 et 200 euros est totalement inutile ?

Vous vous dites peut-être qu’il vous suffit d’envoyer un mail à 500 de vos membres pris au hasard dans votre base et de choisir la meilleure accroche comme ça ?

Si c’est ce que vous pensez, alors arrêtez tout de suite.

Ma solution vous coutera entre 3 et 10 fois moins cher.

Je vous montre ?

Certaines accroches multiplient les rendements par 3 ou 4. Pourquoi ? Parce que les gens décident de cliquer avec une accroche, et pas avec une autre.

Donc il vous faudra envoyer bien plus que 500 mails pour vous faire une idée de la meilleure accroche. Parce que certaines accroches feront cliquer 10% de vos destinataires.

D’autres accroches en feront cliquer 30 ou 40 %. Et parfois, une accroche fera cliquer 7 personnes sur 10.

Admettons que vous ayez une page de vente qui fasse du 10 % de rendement.

Et 5 accroches qui fassent respectivement 10, 20, 30, 40 et 70% de clic.

Calculons. 1+2+3+4+7 = 17 ventes.

Si vous vendez un produit à 27 euros, vous faites donc un CA de 27 x 17 = 459 €

Maintenant, imaginez que vous ayez testé votre accroche AVANT.

Vous avez déterminé avant, pour un cout de 100 € que votre meilleure accroche était la 5ème.

Vous envoyez donc 500 mails à vos membres avec l’accroche n°5. 350 personnes vont cliquer. 35 vont acheter. Vous faites donc 35 x 27 = 945 € de CA.

Soit plus du double que la première méthode.

Si vous enlevez les 100 € de frais de campagne il vous reste un écart de 386 € de CA en plus. Qui correspond à ce que vous couterait donc l’emploi de votre liste pour tester vos accroches (3 à 4 fois plus cher).

Bref. Testez votre accroche ailleurs que sur votre page de vente.

Vous doublerez probablement votre CA.


31 JANVIER 2012

Tous ces blogueurs et ces blogueuses qui vous prennent pour de la bouse...

Dimanche matin. 8:32.

Géraldine s’étire tranquillement dans son lit. Robert, juste à côté d’elle, en fait de même. Puis ils se lèvent, s’habillent et se préparent à prendre leur petit déjeuner.

Robert a l’habitude d’aller chercher le pain et les croissants le dimanche matin.

Il enfile sa veste, ses chaussures, attrape son portefeuille, son téléphone, ses clefs, et il claque la porte de l’appartement. Géraldine fume tranquillement une cigarette sur la terrasse, et elle voit Robert tourner au coin de la rue...

Elle lui fait un petit signe de la main, et il fait de même.

C’est la dernière fois que Géraldine verra son compagnon.

En effet, Robert n’est jamais revenu. Il a “disparu”. Corps et âme. Plus aucune nouvelle. Plus de signe de vie. Pas de réponse aux SMS, aux mails, ni même de réponse au téléphone.

Bref, la disparition totale. Pas même une lettre d’explication. Ou ne serait-ce qu’un post-it sur le frigo.

incroyable

Dans quel état se trouve Géraldine ? Disons-le tout net : Dans un état pitoyable.

Parce que depuis un an qu’ils étaient ensemble, tout semblait aller très bien.

Et soudain, d’un coup, plus rien...

Enfin si... 6 mois plus tard, au détour d’une conversation, elle a appris que Robert avait décidé de tout arrêter avec elle, mais qu’il n’avait pas jugé bon de la prévenir. Qu’elle comprendrait.

Sympa...

Vous trouvez ça un peu gros ? Impossible ? Carrément scandaleux ?

Ca l’est...

Et pourtant, pour aussi incroyable que cela puisse paraitre, ça arrive.

Souvent même.

Le cas bien réel des blogueurs et des blogueuses

Cette histoire vraie, qui est arrivée à l’une de mes amies - et à des centaines d’autres gens dans le monde – est là pour faire un parallèle avec des personnes que vous connaissez et que vous appréciez, mais qui ont plus ou moins la même mentalité que ce Robert.

Vous savez...

Ces blogueurs ou ces blogueuses qui disparaissent sans crier gare, du jour au lendemain, sans même un petit mot d’explication, alors que vous les suiviez depuis des mois !

Comme si vous n’étiez qu’une pauvre bouse, posée dans un champ, qui ne mérite même pas la plus petite once de considération.

Ca écrivait chaque jour, ou tous les 2-3 jours. Ca envoyait des mails à tout bout de champ. Et d’un coup, plus rien. Le calme plat. Plus d’article, plus de réponse aux commentaires, plus de mails, et plus de nouvelles du tout.

Et bien entendu, aucun message pour dire ce qui se passe.

Non, le silence total.

Comme s’il était trop compliqué d’écrire même un tout petit message de 2-3 lignes pour dire qu’on a trop de boulot, plus envie, qu’on est malade, ou démotivé, et que le blog en question va faire un break...

Bref, vous l’aurez compris, des “Robert”, il y en a à tous les coins de rue.

Et chez les blogueurs, ils sont légion !

Parce que oui, on pourrait imaginer que la majorité des blogueurs et des blogueuses ont un MINIMUM d’intérêt à l’égard de leurs suiveurs. Et pourtant...

Le nombre de blogs bien fournis qui s’arrêtent du jour au lendemain sans aucun mot d’explication de la part du blogueur est énorme.

Rien que pour moi, j’ai déjà vu 5 blogs que je suivais s’arrêter comme ça.

Comment peut-on imaginer prendre un jour les blogs véritablement au sérieux quand on voit avec quelle désinvolture certains blogueurs (pour ne pas dire 99%) traitent leurs suiveurs ?

Je trouve ça absolument scandaleux.

Quand vous avez un blog, vous décidez de créer, de suivre et de développer une communauté de personnes qui aiment ce que vous faites.

En quelque sorte, vous devenez un peu ami avec eux.

Et un ami qui disparait, comme ça, du jour au lendemain, sans crier gare, sans même prévenir, c’est un drôle d’ami.

Et c’est ahurissant de voir le nombre ASTRONOMIQUE de gens qui sont comme ça sur le net.

Des personnes avec qui vous avez partagé, échangé. Des personnes que vous avez aidées, supportées, rencontrées, même, parfois. Des personnes qui semblaient avoir des valeurs. Une personnalité intéressante. Et des idées très franches sur les relations avec les autres.

Hop ! Disparues ! En quelques jours.

C’est absolument pitoyable. Et inacceptable !

Ca prend juste 8 secondes...

On peut être démotivé, bien sûr.

On peut tomber malade. Avoir des soucis familiaux. Ou tout simplement ne plus avoir le temps. Trop de boulot. Ou tout simplement plus envie de s’occuper de son blog.

Mais bon sang, qu’est-ce qui empêche de prévenir les gens qui vous suivent ??

Vous les avez gavés avec vos conseils, vos idées, vos états d’âme. Pendant des mois. Vous leur avez raconté votre vie, vos malheurs, vos bonheurs.

Ils vous ont écouté, applaudi, suivi, aidé...

Alors bon sang, si vous voulez arrêter, mettez au moins un petit mot pour leur dire ce qui se passe.

Même 2 mots, allez : Par exemple : “J’arrête !”

Ca prend 4 secondes. Et au moins ils savent à quoi s’en tenir.

Et si vous avez 4 secondes de plus, ma foi, fendez-vous d’une ou deux lignes d’explication. Pas besoin de vous étendre.

Par exemple : “Désolé, j’arrête pendant quelques mois. Plus envie. Plus motivé. Merci de m’avoir suivi et à bientôt peut-être.

La version féminine : “Désolée, j’arrête pendant quelques mois. Plus envie. Plus motivée. Merci de m’avoir suivie et à bientôt peut-être.

Ca prend 8 secondes chrono. Vous pouvez même recopier l’une des 2 phrases ci-dessus si vous voulez.

Cet article s’adresse donc aux blogueurs et aux blogueuses de tout bois. A celles et ceux qui ont des blogs qu’on suit depuis quelques mois.

Le jour où vous comptez vous arrêter, merci de nous prévenir. Ne nous laissez pas dans le vent. Vous aurez certainement une excellente raison pour tout arrêter, mais pensez ne serait-ce que 1 minute aux personnes qui vous suivent.

Prévenez-les. Je le répète, ça prend moins de 10 secondes.

Et ce sont les règles élémentaires du savoir-vivre.

Pour conclure

Quand on m’a dit, il y a quelques mois, qu’un blog pouvait tout à fait faire l’affaire quand on voulait monter un business en ligne, j’ai émis quelques doutes.

Mon idée était qu’un blog étant un truc personnel, je voyais difficilement comment on pouvait lier ce genre d’endroit avec le milieu professionnel.

Alors on a insisté ! On m’a dit : “Mais si, tu vas voir ! Avec un blog tu montes une communauté de gens qui te suivent, et c’est génial, parce que ensuite ils deviennent tes amis !

L’idée d’origine était sympa.

Mais quand je vois comment réagissent la majorité des blogueurs une fois qu’ils en ont marre de leur blog, alors je me dis que mes doutes étaient fondés.

Et je finis par comprendre ceux qui critiquent les blogs “pros” ici et là, parce qu’avoir une telle mentalité ne fait pas très sérieux.

Parce que dans les affaires, on ne laisse pas tomber ses clients du jour au lendemain, en claquant des doigts, parce qu’on “n’est plus motivé” ou pour une toute autre raison, sans les prévenir.

Tout comme dans la vraie vie, on n’abandonne pas son compagnon, sa compagne, ses enfants, ou ses amis sans leur fournir un minimum d’explications.

Moi, quand je ne pourrai plus assumer ce blog, à moins que je ne sois mort, je vous préviendrai. Ca ne sera peut-être pas long, mais vous saurez au moins à quoi vous en tenir.

Ca me semble être la moindre des choses.

Et ça me semble aussi être le MINIMUM à offrir à des personnes qui me font l’honneur de me suivre chaque jour depuis bientôt 10 mois.

Et j’espère TRES sincèrement que vous ferez de même avec vos lecteurs si vous avez un blog, et que vous êtes forcé de vous arrêter un jour.


30 JANVIER 2012

Une formation vidéo au référencement avec Wordpress

Quand on a un blog, la partie référencement est généralement la plus fastidieuse et la plus longue à mettre en place.

Vous connaissez mon relatif désintérêt pour ce domaine, aussi n’ai-je pas vraiment les compétences (ni l’envie) de vous faire de bonnes vidéos sur le référencement.

Heureusement, certaines personnes sont bien plus calées que moi dans ce domaine, aussi vais-je, le temps de quelques samedis, passer la parole à une personne qui maîtrise bien le sujet.

Il s’agit de Bastien, du blog VideoNoob.fr.

Il a fait une série de plusieurs vidéos pour expliquer les différentes étapes à respecter et à suivre pour que votre blog soit bien référencé naturellement dans les moteurs de recherche.

Ce qui est sympa, c’est qu’il aborde tout ça depuis le début, ce qui fait que si vous vous êtes toujours demandé comment faire les choses correctement de A à Z en matière de référencement, alors ces vidéos sont là pour ça.

Je vous propose donc de suivre les 3 premières vidéos de sa mini-formation aujourd’hui :

Vidéo n°1 - Introduction au référencement

Une vidéo pour parler un peu de tout ce qu’il faut prévoir de faire quand on veut s’occuper du référencement de son blog :

Vidéo n°2 - Faire l'état des lieux de votre blog

Ici, il passe en revue les différents points à vérifier d’ores et déjà sur votre blog pour favoriser son référencement :

Vidéo n°3 - Installer Google Analytics sur votre blog

Et pour finir aujourd’hui, vous découvrirez ici comment installer et suivre le script qui va vous donner toutes les infos nécessaires au bon suivi de votre blog en matière de référencement et donc de visites :

Nous verrons la suite samedi prochain.

J’en profiterai pour faire une sorte de rappel de tous les articles qui traitent de référencement sur ce blog.

D’ici là, passez un excellent week end, sous la neige en ce qui me concerne ;)


28 JANVIER 2012

Quelques articles populaires sur l'Intelligence Artificielle

A moins que vous n'ayez vécu dans une grotte depuis un an, vous ne pouvez pas être passé à côté de l'Agent Conversationnel "ChatGPT", baptisé pour l'occasion "Gepetto" sur ce blog.

Il a vu le jour en novembre 2022, mais a réeellement explosé à partir de février 2023, en récupérant 100 millions de membres en moins de 8 mois.

On n'avait pas vu de croissance pareille depuis bien longtemps.

Il est donc important d'apprendre à maîtriser cet outil (car, OUI, ce n'est qu'un outil) pour gagner un temps phénoménal dans des milliers d'actions.

En ce qui me concerne, je l'utilise tous les jours pendant 2-3 heures, et j'écris régulièrement des articles dessus pour vous apprendre à l'utiliser aussi, avec ou sans objectif d'améliorer votre copywriting.

Voici les plus populaires :

Et si vous voulez recevoir de temps en temps des "prompts" ou des "invites" en français, par mail, alors inscrivez-vous en tant que membre de ce blog, et une fois inscrit.e, demandez à recevoir l'article du jour par email.

J'envoie fréquemment un nouveau prompt intéressant en PS, en plus de l'article. De quoi vous faire souvent gagner un temps fou.

Pour devenir membre, indiquez juste votre prénom et l'adresse email juste là :

Comment parler de soi sur un blog sans paraître nombriliste et ne pas lasser ses lecteurs

Si vous devez écrire une page de vente, alors vous savez qu’il faut composer votre texte en employant un maximum de mots d’or.

En effet, la page de vente parle de VOTRE client. Pas de vous. Vous, vous n’êtes que le narrateur d’une histoire qui n’est pas la vôtre.

Quand on écrit un article de blog par contre, c’est bien différent.

Le blog est un endroit où vous pouvez – et devez - parler de VOUS et de vos expériences.

me-myself-et-moi

Pour autant, il ne faut pas oublier d’impliquer votre lecteur.

Vous pouvez le faire de 2 façons différentes :

1. Introduire personnellement un concept général

Quand je raconte une histoire perso, c’est souvent pour illustrer un concept que je veux faire passer ou un conseil.

L’histoire perso est là pour attirer votre attention et vous mettre dans l’ambiance de ce dont je vais parler ensuite.

J’aime faire un lien entre l’histoire et ce qu’elle peut vous apprendre.

Je parle donc de moi au départ, et de vous pour le reste du temps.

2. Conclure systématiquement avec un bénéfice pour le lecteur

Même si vous racontez votre week-end, ou une vidéo qui vous plait, il est toujours bon de clore votre article avec un truc à faire.

Une action à réaliser pour avancer.

De cette manière, le lecteur ne se sent pas seulement spectateur. Il devient acteur, et vous pouvez ainsi occuper son esprit bien après qu’il ait quitté votre article.

Voilà pourquoi je finis souvent mes articles avec ça :

A vous de jouer !

Vous POUVEZ parler de vous dans vos articles. C’est même franchement conseillé.

Pour autant, n’oubliez pas de prévoir au moins 25% de votre texte pour parler de VOS lecteurs.

Ils vous aiment. Ils aiment ce que vous faites.

Mais ils s’aiment EUX encore plus que tout le reste !

 

[jbox color="yellow" width="450"]Cet article a été écrit en réponse à une question de Marie-Noël, des E-ditions LABELVIE dans le cadre de mon "défi du vendredi" : Ecrire un article de maximum 300 mots le vendredi. Celui-ci en fait 300 tout pile.[/jbox]

 


27 JANVIER 2012

Comment configurer WordPress SEO de Yoast pour en tirer vraiment parti

Aujourd’hui, j’accueille Kristof Maret, de l’agence Référencement PME à Montréal, qui nous parle des réglages de base à effectuer sur le plugin SEO de Yoast pour Wordpress.

Wordpress est une plateforme bien codée prête pour le référencement, pourtant ses templates sont plus ou moins « lourds » et sa configuration ainsi que celles de vos plugins vont faire la différence en pesant sur l’optimisation générale de votre blog.

Intervenu sur deux articles qui traitaient de près ou de loin de Yoast et de référencement, Yvon m’a invité à publier un texte à propos du SEO avec pour seule contrainte « des réglages que l’on n’aurait à faire qu’une fois »

referencement-facile

J’ai hésité entre les options de configuration propres et simples de WordPress SEO de Yoast, le plugin SEO aux multiples fonctions, et les paramétrages SEO de WordPress - incluant ses plugins orientés référencement.

Complémentaires, les deux sont finalement publiés simultanément sur chacun de nos sites.

Bien que son vrai nom soit WordPress SEO et que Yoast soit le nom de l'éditeur, j’utiliserai parfois Yoast pour décrire le plugin.

Voyons un à un les paramètres de réglage de ce « Couteau Suisse » du SEO.

menu-Yoast

Panneau général

Désactivez la date dans l'affichage de l'extrait, elle mobilise de précieux caractères dans le « snippet », gardez-les plutôt pour votre texte d’accroche.

Cochez « utiliser la balise Keyword » même si elle ne sert à rien gardez-la, c’est une question de principe.

Panneau Titre

Fonction moyennement utile sauf pour la page d’accueil.

Ici, vous pouvez entrer des modèles de titres et des modèles de descriptions pour chaque type de page de votre site Internet, ceux–ci viendront combler votre omission si vous oubliez de renseigner ces balises lors de la publication d’un post.

Cela peut arriver à tout le monde.

Renseignez : Accueil, Yoast prend la main sur les autres réglages de votre blog (vérifiez)

Laissez en blanc Post et page et forcez-vous à remplir votre balise à chaque article, chaque page et chaque catégorie.

Puis ne renseignez que les types de pages que vous ne désindexez pas.

Abuser de cette fonction produirait des titres et descriptions similaires, redondants, très mauvais pour votre SEO.

Indexation

Ici, le choix divise la communauté des webmasters et des référenceurs et vous choisirez votre camp.

Laisser indexer toutes les pages agrégées par les différents paramètres d’un blog peut entraîner un grand nombre de publications du même article avec des URL différentes.

Par exemple pour ce blog, une recherche qui fait ressortir 7 fois le même article sous des URL différentes :

Rech-yvon

Si votre blog attribue la balise canonique à l'article original, Google est capable de voir que ce texte est mécaniquement dupliqué. Apprécie-t-il pour autant cette multiplication du même contenu qu’il indexe « pour rien » ?

Difficile à affirmer de façon tranchée. Par prudence, je recommande de désindexer :

Je soigne en revanche les pages catégories parce qu’elles peuvent être 100% différentes de votre contenu d’article.

Mais ne jamais associer plus de 2 catégories à un même article.

Pour cela vous devez faire l’effort de rédiger « l’extrait », un résumé très court dans le champ prévu à cet effet. (En général tout en bas de la page d’édition des articles)

Le blog et les catégories affichent alors l’extrait plutôt que les premiers mots de l’article, ce qui édite un contenu différent. Vous pourrez même rendre vos extraits très accrocheurs grâce aux conseils d’Yvon et gagner du lectorat.

Cette recommandation est applicable aux Tags si on désindexe les catégories en contrepartie et si l’on garde la maitrise du nombre de mots clés associés à un article…

C’est donc l’un ou l’autre.

S’il est probable que ce contenu dupliqué interne ne pénalise pas directement la visibilité de votre article, on peut se poser la question pour ce qui concerne votre « quality rank ». Personnellement, dans le doute je bride.

Vous cocherez donc les options en fonction de votre feeling.

J’ajoute que je considère les tags très utiles à « l’expérience de navigation », à l’ergonomie du site plutôt qu’à l’optimisation SEO… mais cela se discute

Sitemap

Si vous cochez la première case, WordPress SEO de Yoast génère automatiquement un sitemap XML , l’actualise et le soumet à Google et à Bing à chaque ajout de contenu.

Il suffit de cocher que vous voulez notifier Yahoo et Ask .

Yahoo ayant intégré Bing et Ask ayant lâché la fonction de moteur de recherche proprement dite, vous pouvez ou non cocher ces cases , comme dit l’autre « ça ne mange pas de pain »

Permalien

Page délicate et technique, si vous comprenez ces options, jouez avec, sinon passez votre chemin, la seule que je vous recommande est l’ajout de barre oblique au bout de vos url afin de les fermer, c’est plus propre et plus lisible pour les moteurs.

Liens internes

Activez le fil d’Ariane si vous avez une structure verticale (catégories d’articles et pages parents)

Sinon cela n’apporte rien.

Choisissez votre séparateur (recommandé : le slash “/” ).

Choisissez un texte d’ancrage pour votre page d’accueil. Faites le bon choix. On doit comprendre que c’est la page d’accueil mais on peut glisser un mot clé important.

Ce mot renforcera un peu votre page d’accueil.

Vous pouvez travailler les intitulés (en fait les ancres) de chaque catégorie de page avec précision, Yoast utilise pour cela le mot « préfixe »

Vous choisirez la taxonomie par catégorie… si vous m’avez suivi jusque là.

Et vous cocherez les deux cases :

Si votre thème n’accepte pas le plugin, il vous faudra passer par la méthode manuelle expliquée en bas de la page.

Fil RSS

Deux champs pour introduire et conclure vos fils RSS.

Et la capacité de créer des fils qui suivront le blog, les articles d’un auteur en particulier et des choix d’ancres très sympas.

Importation

Cette cerise sur le gâteau de Yoast permet d’importer le contenu de vos balises Meta, vos fils RSS et vos fils d’Ariane.

Voici comment procéder :

Vous êtes content de vos réglages ? Alors faites-en une sauvegarde en les important pour un futur site ou en cas de crash serveur (fonction exportation)…

Yoast génère un fichier que vous pourrez importer depuis le même panneau.

Éditez les fichiers

Si vous n’avez jamais entendu parler de htaccess et de redirection, ne vous aventurez pas à modifier la moindre virgule de ce fichier, votre site serait « down » à la moindre micro modification non adéquate.

Je trouve d’ailleurs un peu fou de mettre à disposition ce fichier sensible auquel on accède habituellement via le FTP…ou un plugin spécifique.

Pour conclure

Le tour des fonctions offertes par ce tout-en-un du SEO pour WordPress est bouclé, certains réglages dépendent de vos choix.

Il n’y pas de configuration parfaite, il n’y a que des options à prendre ou non.

Au-delà de ces conseils, n’oubliez pas à chaque publication de soigner votre balise « Title » et votre « Méta description ».

En espérant être utile à deux ou trois d’entre vous.

Kristof Maret est consultant en référencement à Montréal, venu au référencement via la rédaction optimisée « moteur de recherche »,  c’est un  inconditionnel de WordPress et un grand fan de Copywriting pratique qu’il lit par pur intérêt intellectuel. Ses compétences vont de l’installation de WP aux campagnes de backlink en passant par la rédaction web optimisée pour les moteurs de recherche.


23 JANVIER 2012

Apprendre à écrire court... Pas facile !

Aujourd’hui, j’ai décidé d’écrire un article court, à la Seth Godin.

Croyez-moi quand je vous dis que c’est un véritable calvaire pour moi, qui ai l’habitude de faire des articles assez long.

J’ai pris les 296 articles que j’ai déjà publiés depuis l’ouverture de ce blog. Je trouve une moyenne de 1926 mots par article.

Ca fait pas mal quand même.

Ca fait plusieurs fois qu’on me dit que je suis trop long, alors j’ai décidé qu’à partir d’aujourd’hui, le vendredi serait un article de 300 mots maximum.

Attractive girl with scissors

Ca contentera ainsi celles et ceux qui veulent lire mes articles en moins d’une minute puis passer à autre chose.

Et puis ça me fait toucher du doigt la stratégie de Seth Godin.

Et surtout, ça va me forcer à sortir de ma zone de confort. Et ça c’est très bon parce que ce n’est jamais bon de se reposer sur ses lauriers.

3 avantages à écrire court

1. Le temps

Déjà ça prend – normalement – moins de temps à écrire qu’un article de 2000 mots (logique). Et ça c’est toujours ça de gagné.

Même si dans mon cas, le gain de temps pour écrire ce genre d’article est loin d’être une chose évidente.

2. La clarté

Ensuite, synthétiser une idée en peu de mots pour n’en garder que l’essentiel est très bénéfique pour un article. Car alors l’idée principale n’en a que plus de force.

3. L’audience

Et pour finir, bien sûr, j’imagine qu’un article court est plus facile et rapide à lire.

J’imagine donc que l’article en question aura plus de lectures que les autres. Je regarderai ça...

Comment procéder ?

Bonne question. Je n’ai pas la réponse.

Je dirais qu’il faut :

Un peu succincts comme conseils.

Et vous... Que me conseilleriez-vous de faire pour arriver à écrire plus court tout en restant intéressant et original ?

Je vais compter maintenant...

366 mots. Aïe !

Allez pour le premier ça ira. Je n’ai plus le courage de simplifier encore (j’ai déjà supprimé plus de 100 mots).

Promis, vendredi prochain, je ferai encore moins.

D’ici là, vos idées sont les bienvenues. Merci d’avance !


20 JANVIER 2012

Calculez le "Sympathomètre" d'une page de vente ou d'un article

Savez-vous quel est le "degré de sympathie" de votre site web, vos articles de blog, vos emails ou de vos pages de vente ?

Saviez-vous que la sympathie d’un texte, quel qu'il soit, est mesurable ?

Voici comment…

Si vous avez quelques notions de copywriting, ce qui doit forcément être le cas si vous lisez ces lignes, alors vous avez certainement appris que le mot le plus important qu’on emploie sur une lettre de vente c’est le mot "vous" et tout ce qui s’y rapporte (votre, vos, tu, tes, ton, etc…). C'est ce qu'on appelle les MOTS D'OR.

Il s’ensuit que le mot le moins important est donc son contraire, à savoir le bon vieux "Nous" et ses dérivés (nôtre, nos, moi, mien, etc.). C'est ce qu'on appelle les MOTS INTERDITS.

J'ai donc créé un outil en ligne qui calcule le rapport entre le nombre de mots d'or qu'il y a dans un texte, par rapport au nombre de mots interdits.

Le résultat obtenu est un ratio baptisé "Sympathomètre".

Et donc forcément, plus le sympathomètre de votre texte est haut, et meilleur c’est pour vous.

Comment ça fonctionne ?

Prenez un texte, n'importe lequel. Une page de vente, un article, un mail, une page complète d'un site ou d'un blog, même, si vous voulez.

Copiez et collez ce texte dans le Sympathomètre, et vous obtiendrez le nombre de mots de votre texte, le nombre de mots d'or, et le nombre de mots interdits. Il ne vous restera plus qu'à améliorer ou non votre texte.

Pour accéder à cet outil de calcul, il vous suffit de laisser votre prénom et votre adresse email dans le formulaire ci-dessous. Vous recevez l'accès à cet outil et aux autres en quelques secondes.

Faites-vous cette erreur impardonnable quand vous faites une vidéo ?

Incroyable !

Il y a quelques jours, je regardais une vidéo de présentation de je ne sais plus quel produit, et je me disais : “Dis donc, ce gars là, il m’endort tellement ses yeux sont statiques”.

Et en regardant ça, je me disais qu’il fallait que j’écrive un article pour expliquer pourquoi le prompteur, quand on fait une vidéo, est le truc qui vous rend le plus inhumain qui soit.

teleoperator at TV studio

Et ce matin, je reçois un nouvel article de Seth Godin par mail, dans lequel il me parle exactement de ça !

Incroyable la coïncidence. Peut-être qu’on a regardé la même vidéo ?

Bref, voici en gros ce dont il parlait :

Lire et parler : grosse différence

Il est très difficile de lire un texte et de faire croire au monde qu’on parle.

Quand on lit, on a une posture et une intonation de voix qui est totalement différente de quand on parle.

Et je ne peux pas croire que ceux qui font de la vidéo pour persuader et qui s’écoutent juste derrière, ne s’en rendent pas compte.

D’autant que la voix n’est pas le seul problème.

L’autre souci – bien plus rédhibitoire pour moi – ce sont les yeux.

Des yeux rivés sur un prompteur n’ont pas la moindre vie.

Quand vous parlez, vos yeux suivent votre voix.

Et tous ces micro-mouvements sont captés par vos interlocuteurs. Ils renforcent vos paroles, et permettent aux gens de mieux comprendre ce que vous dites.

D’autant que lorsque vous parlez devant une caméra, vos mots ne représentent qu’une trentaine de pour cent dans la compréhension globale de ce que vous dites.

Tout le reste est fait par la gestuelle et par l’intonation de votre voix.

Note : Si l’étude de la gestuelle vous intéresse, alors je viens de trouver un petit guide de 25 pages en PDF édité par Toastmasters, qui vous explique vite fait comment maitriser la communication non verbale. Téléchargez-le ici.

Donc si vos yeux restent fixes, alors votre gestuelle et votre voix communiquent quelque chose de mou.

Et votre discours perd grandement de sa pêche et de sa puissance de persuasion.

Question d’impact

Un discours, une formation ou même une présentation de produit n’a absolument pas le même impact si elle est lue ou si elle est parlée.

De mon temps, on ne se servait pas d’un prompteur pour faire un discours.

On apprenait notre texte par cœur, et on le répétait devant un miroir. En l’améliorant. En y rajoutant des effets de voix.

Bref, les discours d’avant étaient plus “punchy”.

Alors vous me direz que le prompteur permet d’éviter de bafouiller et d’oublier des trucs.

Peut-être. Mais à l’époque, nous, on utilisait des fiches. Avec UNE idée force écrite dessus. Autant de fiches que d’idées. Et toujours qu’un seul mot. Ca évitait les trous de mémoire.

Et les discours étaient vivants et passionnants.

Aujourd’hui, on dit partout que c’est l’explosion de la vidéo. Mais quand je vois la plupart des prestations, je me dis que Seth Godin est complètement dans le vrai quand il conclut son article par :

“Si vous ne pouvez pas apprendre à parler sans lire, alors ne vous embêtez pas à faire un discours. Il suffit d’envoyer un memo aux gens avec ce que vous voulez dire, et vous ferez gagner du temps et du stress à tout le monde – à commencer par vous.”. L’article original est là.

Quelques bons et mauvais exemples

Pour illustrer ce que je dis, voici quelques exemples.

Vous avez forcément entendu parler de David Jay, qui a mis la vidéo à la portée de pas mal de personnes – et il faut lui rendre hommage pour ça.

Vous pouvez consulter les 3 vidéos qu’il a faites à ce sujet ici.

Ses conseils en matière de vidéos sont très bons. Excellents même. Et je vous engage fortement à les suivre.

Par contre, le conseil qu’il ne vous donnera pas, c’est d’apprendre votre discours et de le prononcer sans prompteur.

Parce qu’il fait exactement l’inverse.

Regardez attentivement l’une de ses premières vidéos. Et regardez ses yeux. Tout son corps bouge, mais pas ses yeux. Ils restent droits, rivés sur le prompteur.

Personnellement, ça me donne le tournis. Et ça enlève une grosse part d’humanité à son discours.

Bon, lui c’est un pro de la vidéo. Il maitrise son sujet. Sa voix est “presque” fluide – même s’il ne fait aucun doute qu’il lit – et l’ensemble reste agréable.

Mais pour vous, qui débutez, ou qui ne faites des vidéos qu'occasionnellement, ce sera une autre paire de manches.

Si vous lisez un prompteur, alors on le verra. Consciemment, et inconsciemment. Et le résultat sera très moyen.

Voyez, à titre de contre-exemple, la dernière prestation de Christian Godefroy.

Notez la chaleur et l’enthousiasme qui se dégage de cette vidéo. Pas de prompteur. Pas de lecture. Un vrai discours. Qui marque. Et qui fonctionne. Comment ne pas remplir le formulaire dessous, ne serait-ce que pour savoir de quoi il s’agit ?

Autre exemple d’un vrai discours enthousiaste : Pierre Etienne Bourget.

Vous remarquez bien la différence, oui ?

A vous de jouer

Je ne sais pas quels sont vos rapports avec la vidéo. Je ne sais pas si vous avez prévu d’en faire prochainement, parce qu’on vous a dit que c’était l’avenir.

Quoi qu’il en soit, si vous avez dans l’idée de vous lancer, alors voici 3 petits conseils qui vous permettront de faire de bonnes vidéos enthousiastes et efficaces :

1. Apprenez votre discours

Comment croyez-vous que les acteurs de cinéma font pour jouer dans leurs films ? Ils lisent un prompteur à votre avis ?

Bien sûr que non ! Ils apprennent leur texte. Tout simplement.

Votre discours – le texte de votre vidéo dans ce cas précis – doit être répété pas mal de fois. Il ne s’agit pas de l’apprendre par cœur, bien sûr. Quoique ce serait plus facile après.

Mais il faut le répéter au moins 5 fois – en situation - pour qu’il devienne une partie de vous-même.

Vous pouvez même le répéter en vous filmant.

Ca vous prendra certainement plus de temps qu’avec un prompteur, mais le résultat en terme d’impact sera bien plus intéressant.

C’est comme un texte de lettre de vente qui doit être peaufiné et testé.

Ici, si vous décidez de faire une vidéo – et surtout si c’est pour une vidéo de vente - alors vous devrez le peaufiner et l’apprendre. Pour pouvoir le prononcer de manière fluide et parlée.

2. Si vous utilisez un prompteur utilisez le comme des fiches

Je vous en parlais ci-dessus.

Si vous avez peur d’oublier des passages, alors préparez-vous des “fiches” sur lesquelles vous ne marquerez qu’un seul mot, qui déclenchera alors le reste de votre texte.

Vous pourrez transformer ces fiches en pages Power Point, que vous pourrez faire défiler à l’aide d’une télécommande pour ne jamais perdre le fil.

3. N’ayez pas peur d’être VRAI

On n’est pas à la TV. Vous n’êtes pas un présentateur vedette. Et vous ne ferez pas croire à vos interlocuteurs que vous êtes un professionnel de la vidéo. En plus ils s’en foutent.

Votre but n’est pas de produire une vidéo parfaite, montée comme à la télé, avec des effets spéciaux et de la musique comme dans les films.

Votre but est de convaincre. Avec vos mots. Avec votre corps. Avec vos gestes. Avec votre voix.

Vos clients se contrefoutent de la qualité de votre vidéo. Ce qui les intéresse, c’est surtout que VOUS leur parliez. Avec enthousiasme.

Et quand on lit, on est beaucoup moins enthousiaste que quand on parle. C’est comme ça. C’est humain.

Donc si vous avez dans l’idée de faire de la vidéo pour améliorer votre image ou pour convaincre vos visiteurs d’acheter un produit, de s’inscrire sur votre site ou simplement pour leur faire passer un message important, et que vous avez décidé de montrer votre tête, alors soyez vrai.

Préparez, apprenez et répétez votre discours, et transmettez-le avec vos tripes. Comme vous le sentez.

Si vous n’êtes pas prêt à ça, alors ne montrez pas votre tête.

Faites simplement des captures d’écran, et expliquez ce que vous faites pendant que vous le faites. Ca suffira amplement. Ou alors faites défiler des slides Power Point, et commentez le tout.

Certains pros adorent la vidéo et ils trouvent le temps de faire les choses bien. Bravo et tant mieux pour eux.

Mais vous, qui ne voulez pas en faire un métier à part entière, restez vrai, simple et enthousiaste.

Vos clients, vos membres aimeront vous voir et vous entendre comme si vous étiez devant eux. Même si vous n’êtes pas parfait. Même si vous bafouillez un peu.

Quand vous êtes dans une soirée et que vous parlez de votre métier avec des gens, vous lisez un prompteur ou des fiches ? 

Vous comprenez l’idée ;)


19 JANVIER 2012

30 leçons de séduction pour convaincre vos visiteurs dès la page d'accueil

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre exceptionnel. Que vous allez avoir la possibilité de télécharger gratuitement.

Il s’agit d’un “livre rose”, édité par la société Altics, agence e-commerce spécialisée dans l'eye-tracking et l'audit de sites web, qui vous explique, à l’aide de 60 études de cas concrètes, comment faire pour séduire vos visiteurs dès la page d’accueil de votre site web, et... conclure.

Car dans la vraie vie comme sur Internet, on n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression.

livre-altics

Ce livre a été créé à l’origine pour les sites marchands.

Pour autant, les conseils sont tellement pertinents et tellement universels, que toutes les personnes qui ont un site web ou un blog peuvent les appliquer.

Et bien entendu je VOUS engage fortement à en appliquer un maximum pour votre site à vous.

Cliquez ici pour télécharger ce livre gratuit

Un aperçu du livre

Ce livre est divisé en 5 parties :

Mais ce guide, c’est aussi 60 sites marchands analysés, des témoignages de sites web qui cartonnent et une foule de conseils, le tout sur un fond d’humour qui n’est pas pour déplaire, surtout sur un sujet aussi sérieux.

Bref, téléchargez ce guide gratuit de 133 pages en cliquant ici.

Et apprenez en 30 leçons comment séduire vos visiteurs dès la page d’accueil de votre site ou de votre blog.


18 JANVIER 2012

En quoi êtes-vous différent aux yeux de vos clients ?

La “différence”.

Voici un mot qui ne veut rien dire en copywriting.

Et pourtant, il est employé bien des fois dans beaucoup de slogans publicitaires. J’ai même déjà dû l’employer aussi avant de m’apercevoir que c’était complètement idiot.

difference

En effet, on emploie ce mot dans ce genre de slogan :

On ne devrait JAMAIS employer ce terme en tant qu’avantage. Tant dans une lettre de vente que dans un slogan.

Comprenez-vous pourquoi ?

Parce que c’est un mot abstrait. Un mot qui désigne quelque chose d’inexistant. D’impalpable.

Et surtout, un mot beaucoup trop employé par tout le monde. Si tout le monde déclare “faire la différence” alors tout le monde fait la même chose.

Ce mot est donc à bannir de vos lettres de vente si vous l’employez en tant qu’avantage.

Soyez plus explicite

Déjà, faire la différence est un “morceau” de phrase. Il manque “par rapport à...” quelque chose.

Ensuite, pourquoi ne pas être plus explicite ? Plus concret ?

Il vaut toujours mieux donner des chiffres et des faits par rapport à ce que vous faites réellement MIEUX que les autres plutôt que de dire à tout va que vous êtes le meilleur ou que vous faites “la différence”.

Pour reprendre les 4 exemples ci-dessus, on pourrait les transformer comme suit :

Comme vous pouvez le constater, ces phrases / slogans sont plus concrètes. Elles parlent d’avantages directement bénéfiques pour le client.

Vous pouvez faire pareil

Si vous employez ce terme de “différence” à titre d’avantage dans l’une de vos pages de vente, alors transformez-le vite en quelque chose de plus concret pour vos clients.

Utilisez des chiffres. Des faits.

Ca produit un impact bien plus mesurable et quantifiable dans l’esprit de vos clients. Et ça coupe l’envie d’aller voir ailleurs.

Cet article a été librement inspiré du chapitre 20 de l’un de mes livres fétiches : Comment devenir un as du marketing de Jeffrey Fox (que je vous recommande bien évidemment de lire au plus vite).


17 JANVIER 2012

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