Copywriting Pratique

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Comment parler de soi sur un blog sans paraître nombriliste et ne pas lasser ses lecteurs

Si vous devez écrire une page de vente, alors vous savez qu’il faut composer votre texte en employant un maximum de mots d’or.

En effet, la page de vente parle de VOTRE client. Pas de vous. Vous, vous n’êtes que le narrateur d’une histoire qui n’est pas la vôtre.

Quand on écrit un article de blog par contre, c’est bien différent.

Le blog est un endroit où vous pouvez – et devez - parler de VOUS et de vos expériences.

me-myself-et-moi

Pour autant, il ne faut pas oublier d’impliquer votre lecteur.

Vous pouvez le faire de 2 façons différentes :

1. Introduire personnellement un concept général

Quand je raconte une histoire perso, c’est souvent pour illustrer un concept que je veux faire passer ou un conseil.

L’histoire perso est là pour attirer votre attention et vous mettre dans l’ambiance de ce dont je vais parler ensuite.

J’aime faire un lien entre l’histoire et ce qu’elle peut vous apprendre.

Je parle donc de moi au départ, et de vous pour le reste du temps.

2. Conclure systématiquement avec un bénéfice pour le lecteur

Même si vous racontez votre week-end, ou une vidéo qui vous plait, il est toujours bon de clore votre article avec un truc à faire.

Une action à réaliser pour avancer.

De cette manière, le lecteur ne se sent pas seulement spectateur. Il devient acteur, et vous pouvez ainsi occuper son esprit bien après qu’il ait quitté votre article.

Voilà pourquoi je finis souvent mes articles avec ça :

A vous de jouer !

Vous POUVEZ parler de vous dans vos articles. C’est même franchement conseillé.

Pour autant, n’oubliez pas de prévoir au moins 25% de votre texte pour parler de VOS lecteurs.

Ils vous aiment. Ils aiment ce que vous faites.

Mais ils s’aiment EUX encore plus que tout le reste !

 

[jbox color="yellow" width="450"]Cet article a été écrit en réponse à une question de Marie-Noël, des E-ditions LABELVIE dans le cadre de mon "défi du vendredi" : Ecrire un article de maximum 300 mots le vendredi. Celui-ci en fait 300 tout pile.[/jbox]

 


27 JANVIER 2012

Calculez le "Sympathomètre" d'une page de vente ou d'un article

Savez-vous quel est le "degré de sympathie" de votre site web, vos articles de blog, vos emails ou de vos pages de vente ?

Saviez-vous que la sympathie d’un texte, quel qu'il soit, est mesurable ?

Voici comment…

Si vous avez quelques notions de copywriting, ce qui doit forcément être le cas si vous lisez ces lignes, alors vous avez certainement appris que le mot le plus important qu’on emploie sur une lettre de vente c’est le mot "vous" et tout ce qui s’y rapporte (votre, vos, tu, tes, ton, etc…). C'est ce qu'on appelle les MOTS D'OR.

Il s’ensuit que le mot le moins important est donc son contraire, à savoir le bon vieux "Nous" et ses dérivés (nôtre, nos, moi, mien, etc.). C'est ce qu'on appelle les MOTS INTERDITS.

J'ai donc créé un outil en ligne qui calcule le rapport entre le nombre de mots d'or qu'il y a dans un texte, par rapport au nombre de mots interdits.

Le résultat obtenu est un ratio baptisé "Sympathomètre".

Et donc forcément, plus le sympathomètre de votre texte est haut, et meilleur c’est pour vous.

Comment ça fonctionne ?

Prenez un texte, n'importe lequel. Une page de vente, un article, un mail, une page complète d'un site ou d'un blog, même, si vous voulez.

Copiez et collez ce texte dans le Sympathomètre, et vous obtiendrez le nombre de mots de votre texte, le nombre de mots d'or, et le nombre de mots interdits. Il ne vous restera plus qu'à améliorer ou non votre texte.

Pour accéder à cet outil de calcul, il vous suffit de laisser votre prénom et votre adresse email dans le formulaire ci-dessous. Vous recevez l'accès à cet outil et aux autres en quelques secondes.

Comment configurer WordPress SEO de Yoast pour en tirer vraiment parti

Aujourd’hui, j’accueille Kristof Maret, de l’agence Référencement PME à Montréal, qui nous parle des réglages de base à effectuer sur le plugin SEO de Yoast pour Wordpress.

Wordpress est une plateforme bien codée prête pour le référencement, pourtant ses templates sont plus ou moins « lourds » et sa configuration ainsi que celles de vos plugins vont faire la différence en pesant sur l’optimisation générale de votre blog.

Intervenu sur deux articles qui traitaient de près ou de loin de Yoast et de référencement, Yvon m’a invité à publier un texte à propos du SEO avec pour seule contrainte « des réglages que l’on n’aurait à faire qu’une fois »

referencement-facile

J’ai hésité entre les options de configuration propres et simples de WordPress SEO de Yoast, le plugin SEO aux multiples fonctions, et les paramétrages SEO de WordPress - incluant ses plugins orientés référencement.

Complémentaires, les deux sont finalement publiés simultanément sur chacun de nos sites.

Bien que son vrai nom soit WordPress SEO et que Yoast soit le nom de l'éditeur, j’utiliserai parfois Yoast pour décrire le plugin.

Voyons un à un les paramètres de réglage de ce « Couteau Suisse » du SEO.

menu-Yoast

Panneau général

Désactivez la date dans l'affichage de l'extrait, elle mobilise de précieux caractères dans le « snippet », gardez-les plutôt pour votre texte d’accroche.

Cochez « utiliser la balise Keyword » même si elle ne sert à rien gardez-la, c’est une question de principe.

Panneau Titre

Fonction moyennement utile sauf pour la page d’accueil.

Ici, vous pouvez entrer des modèles de titres et des modèles de descriptions pour chaque type de page de votre site Internet, ceux–ci viendront combler votre omission si vous oubliez de renseigner ces balises lors de la publication d’un post.

Cela peut arriver à tout le monde.

Renseignez : Accueil, Yoast prend la main sur les autres réglages de votre blog (vérifiez)

Laissez en blanc Post et page et forcez-vous à remplir votre balise à chaque article, chaque page et chaque catégorie.

Puis ne renseignez que les types de pages que vous ne désindexez pas.

Abuser de cette fonction produirait des titres et descriptions similaires, redondants, très mauvais pour votre SEO.

Indexation

Ici, le choix divise la communauté des webmasters et des référenceurs et vous choisirez votre camp.

Laisser indexer toutes les pages agrégées par les différents paramètres d’un blog peut entraîner un grand nombre de publications du même article avec des URL différentes.

Par exemple pour ce blog, une recherche qui fait ressortir 7 fois le même article sous des URL différentes :

Rech-yvon

Si votre blog attribue la balise canonique à l'article original, Google est capable de voir que ce texte est mécaniquement dupliqué. Apprécie-t-il pour autant cette multiplication du même contenu qu’il indexe « pour rien » ?

Difficile à affirmer de façon tranchée. Par prudence, je recommande de désindexer :

Je soigne en revanche les pages catégories parce qu’elles peuvent être 100% différentes de votre contenu d’article.

Mais ne jamais associer plus de 2 catégories à un même article.

Pour cela vous devez faire l’effort de rédiger « l’extrait », un résumé très court dans le champ prévu à cet effet. (En général tout en bas de la page d’édition des articles)

Le blog et les catégories affichent alors l’extrait plutôt que les premiers mots de l’article, ce qui édite un contenu différent. Vous pourrez même rendre vos extraits très accrocheurs grâce aux conseils d’Yvon et gagner du lectorat.

Cette recommandation est applicable aux Tags si on désindexe les catégories en contrepartie et si l’on garde la maitrise du nombre de mots clés associés à un article…

C’est donc l’un ou l’autre.

S’il est probable que ce contenu dupliqué interne ne pénalise pas directement la visibilité de votre article, on peut se poser la question pour ce qui concerne votre « quality rank ». Personnellement, dans le doute je bride.

Vous cocherez donc les options en fonction de votre feeling.

J’ajoute que je considère les tags très utiles à « l’expérience de navigation », à l’ergonomie du site plutôt qu’à l’optimisation SEO… mais cela se discute

Sitemap

Si vous cochez la première case, WordPress SEO de Yoast génère automatiquement un sitemap XML , l’actualise et le soumet à Google et à Bing à chaque ajout de contenu.

Il suffit de cocher que vous voulez notifier Yahoo et Ask .

Yahoo ayant intégré Bing et Ask ayant lâché la fonction de moteur de recherche proprement dite, vous pouvez ou non cocher ces cases , comme dit l’autre « ça ne mange pas de pain »

Permalien

Page délicate et technique, si vous comprenez ces options, jouez avec, sinon passez votre chemin, la seule que je vous recommande est l’ajout de barre oblique au bout de vos url afin de les fermer, c’est plus propre et plus lisible pour les moteurs.

Liens internes

Activez le fil d’Ariane si vous avez une structure verticale (catégories d’articles et pages parents)

Sinon cela n’apporte rien.

Choisissez votre séparateur (recommandé : le slash “/” ).

Choisissez un texte d’ancrage pour votre page d’accueil. Faites le bon choix. On doit comprendre que c’est la page d’accueil mais on peut glisser un mot clé important.

Ce mot renforcera un peu votre page d’accueil.

Vous pouvez travailler les intitulés (en fait les ancres) de chaque catégorie de page avec précision, Yoast utilise pour cela le mot « préfixe »

Vous choisirez la taxonomie par catégorie… si vous m’avez suivi jusque là.

Et vous cocherez les deux cases :

Si votre thème n’accepte pas le plugin, il vous faudra passer par la méthode manuelle expliquée en bas de la page.

Fil RSS

Deux champs pour introduire et conclure vos fils RSS.

Et la capacité de créer des fils qui suivront le blog, les articles d’un auteur en particulier et des choix d’ancres très sympas.

Importation

Cette cerise sur le gâteau de Yoast permet d’importer le contenu de vos balises Meta, vos fils RSS et vos fils d’Ariane.

Voici comment procéder :

Vous êtes content de vos réglages ? Alors faites-en une sauvegarde en les important pour un futur site ou en cas de crash serveur (fonction exportation)…

Yoast génère un fichier que vous pourrez importer depuis le même panneau.

Éditez les fichiers

Si vous n’avez jamais entendu parler de htaccess et de redirection, ne vous aventurez pas à modifier la moindre virgule de ce fichier, votre site serait « down » à la moindre micro modification non adéquate.

Je trouve d’ailleurs un peu fou de mettre à disposition ce fichier sensible auquel on accède habituellement via le FTP…ou un plugin spécifique.

Pour conclure

Le tour des fonctions offertes par ce tout-en-un du SEO pour WordPress est bouclé, certains réglages dépendent de vos choix.

Il n’y pas de configuration parfaite, il n’y a que des options à prendre ou non.

Au-delà de ces conseils, n’oubliez pas à chaque publication de soigner votre balise « Title » et votre « Méta description ».

En espérant être utile à deux ou trois d’entre vous.

Kristof Maret est consultant en référencement à Montréal, venu au référencement via la rédaction optimisée « moteur de recherche »,  c’est un  inconditionnel de WordPress et un grand fan de Copywriting pratique qu’il lit par pur intérêt intellectuel. Ses compétences vont de l’installation de WP aux campagnes de backlink en passant par la rédaction web optimisée pour les moteurs de recherche.


23 JANVIER 2012

Apprendre à écrire court... Pas facile !

Aujourd’hui, j’ai décidé d’écrire un article court, à la Seth Godin.

Croyez-moi quand je vous dis que c’est un véritable calvaire pour moi, qui ai l’habitude de faire des articles assez long.

J’ai pris les 296 articles que j’ai déjà publiés depuis l’ouverture de ce blog. Je trouve une moyenne de 1926 mots par article.

Ca fait pas mal quand même.

Ca fait plusieurs fois qu’on me dit que je suis trop long, alors j’ai décidé qu’à partir d’aujourd’hui, le vendredi serait un article de 300 mots maximum.

Attractive girl with scissors

Ca contentera ainsi celles et ceux qui veulent lire mes articles en moins d’une minute puis passer à autre chose.

Et puis ça me fait toucher du doigt la stratégie de Seth Godin.

Et surtout, ça va me forcer à sortir de ma zone de confort. Et ça c’est très bon parce que ce n’est jamais bon de se reposer sur ses lauriers.

3 avantages à écrire court

1. Le temps

Déjà ça prend – normalement – moins de temps à écrire qu’un article de 2000 mots (logique). Et ça c’est toujours ça de gagné.

Même si dans mon cas, le gain de temps pour écrire ce genre d’article est loin d’être une chose évidente.

2. La clarté

Ensuite, synthétiser une idée en peu de mots pour n’en garder que l’essentiel est très bénéfique pour un article. Car alors l’idée principale n’en a que plus de force.

3. L’audience

Et pour finir, bien sûr, j’imagine qu’un article court est plus facile et rapide à lire.

J’imagine donc que l’article en question aura plus de lectures que les autres. Je regarderai ça...

Comment procéder ?

Bonne question. Je n’ai pas la réponse.

Je dirais qu’il faut :

Un peu succincts comme conseils.

Et vous... Que me conseilleriez-vous de faire pour arriver à écrire plus court tout en restant intéressant et original ?

Je vais compter maintenant...

366 mots. Aïe !

Allez pour le premier ça ira. Je n’ai plus le courage de simplifier encore (j’ai déjà supprimé plus de 100 mots).

Promis, vendredi prochain, je ferai encore moins.

D’ici là, vos idées sont les bienvenues. Merci d’avance !


20 JANVIER 2012

Faites-vous cette erreur impardonnable quand vous faites une vidéo ?

Incroyable !

Il y a quelques jours, je regardais une vidéo de présentation de je ne sais plus quel produit, et je me disais : “Dis donc, ce gars là, il m’endort tellement ses yeux sont statiques”.

Et en regardant ça, je me disais qu’il fallait que j’écrive un article pour expliquer pourquoi le prompteur, quand on fait une vidéo, est le truc qui vous rend le plus inhumain qui soit.

teleoperator at TV studio

Et ce matin, je reçois un nouvel article de Seth Godin par mail, dans lequel il me parle exactement de ça !

Incroyable la coïncidence. Peut-être qu’on a regardé la même vidéo ?

Bref, voici en gros ce dont il parlait :

Lire et parler : grosse différence

Il est très difficile de lire un texte et de faire croire au monde qu’on parle.

Quand on lit, on a une posture et une intonation de voix qui est totalement différente de quand on parle.

Et je ne peux pas croire que ceux qui font de la vidéo pour persuader et qui s’écoutent juste derrière, ne s’en rendent pas compte.

D’autant que la voix n’est pas le seul problème.

L’autre souci – bien plus rédhibitoire pour moi – ce sont les yeux.

Des yeux rivés sur un prompteur n’ont pas la moindre vie.

Quand vous parlez, vos yeux suivent votre voix.

Et tous ces micro-mouvements sont captés par vos interlocuteurs. Ils renforcent vos paroles, et permettent aux gens de mieux comprendre ce que vous dites.

D’autant que lorsque vous parlez devant une caméra, vos mots ne représentent qu’une trentaine de pour cent dans la compréhension globale de ce que vous dites.

Tout le reste est fait par la gestuelle et par l’intonation de votre voix.

Note : Si l’étude de la gestuelle vous intéresse, alors je viens de trouver un petit guide de 25 pages en PDF édité par Toastmasters, qui vous explique vite fait comment maitriser la communication non verbale. Téléchargez-le ici.

Donc si vos yeux restent fixes, alors votre gestuelle et votre voix communiquent quelque chose de mou.

Et votre discours perd grandement de sa pêche et de sa puissance de persuasion.

Question d’impact

Un discours, une formation ou même une présentation de produit n’a absolument pas le même impact si elle est lue ou si elle est parlée.

De mon temps, on ne se servait pas d’un prompteur pour faire un discours.

On apprenait notre texte par cœur, et on le répétait devant un miroir. En l’améliorant. En y rajoutant des effets de voix.

Bref, les discours d’avant étaient plus “punchy”.

Alors vous me direz que le prompteur permet d’éviter de bafouiller et d’oublier des trucs.

Peut-être. Mais à l’époque, nous, on utilisait des fiches. Avec UNE idée force écrite dessus. Autant de fiches que d’idées. Et toujours qu’un seul mot. Ca évitait les trous de mémoire.

Et les discours étaient vivants et passionnants.

Aujourd’hui, on dit partout que c’est l’explosion de la vidéo. Mais quand je vois la plupart des prestations, je me dis que Seth Godin est complètement dans le vrai quand il conclut son article par :

“Si vous ne pouvez pas apprendre à parler sans lire, alors ne vous embêtez pas à faire un discours. Il suffit d’envoyer un memo aux gens avec ce que vous voulez dire, et vous ferez gagner du temps et du stress à tout le monde – à commencer par vous.”. L’article original est là.

Quelques bons et mauvais exemples

Pour illustrer ce que je dis, voici quelques exemples.

Vous avez forcément entendu parler de David Jay, qui a mis la vidéo à la portée de pas mal de personnes – et il faut lui rendre hommage pour ça.

Vous pouvez consulter les 3 vidéos qu’il a faites à ce sujet ici.

Ses conseils en matière de vidéos sont très bons. Excellents même. Et je vous engage fortement à les suivre.

Par contre, le conseil qu’il ne vous donnera pas, c’est d’apprendre votre discours et de le prononcer sans prompteur.

Parce qu’il fait exactement l’inverse.

Regardez attentivement l’une de ses premières vidéos. Et regardez ses yeux. Tout son corps bouge, mais pas ses yeux. Ils restent droits, rivés sur le prompteur.

Personnellement, ça me donne le tournis. Et ça enlève une grosse part d’humanité à son discours.

Bon, lui c’est un pro de la vidéo. Il maitrise son sujet. Sa voix est “presque” fluide – même s’il ne fait aucun doute qu’il lit – et l’ensemble reste agréable.

Mais pour vous, qui débutez, ou qui ne faites des vidéos qu'occasionnellement, ce sera une autre paire de manches.

Si vous lisez un prompteur, alors on le verra. Consciemment, et inconsciemment. Et le résultat sera très moyen.

Voyez, à titre de contre-exemple, la dernière prestation de Christian Godefroy.

Notez la chaleur et l’enthousiasme qui se dégage de cette vidéo. Pas de prompteur. Pas de lecture. Un vrai discours. Qui marque. Et qui fonctionne. Comment ne pas remplir le formulaire dessous, ne serait-ce que pour savoir de quoi il s’agit ?

Autre exemple d’un vrai discours enthousiaste : Pierre Etienne Bourget.

Vous remarquez bien la différence, oui ?

A vous de jouer

Je ne sais pas quels sont vos rapports avec la vidéo. Je ne sais pas si vous avez prévu d’en faire prochainement, parce qu’on vous a dit que c’était l’avenir.

Quoi qu’il en soit, si vous avez dans l’idée de vous lancer, alors voici 3 petits conseils qui vous permettront de faire de bonnes vidéos enthousiastes et efficaces :

1. Apprenez votre discours

Comment croyez-vous que les acteurs de cinéma font pour jouer dans leurs films ? Ils lisent un prompteur à votre avis ?

Bien sûr que non ! Ils apprennent leur texte. Tout simplement.

Votre discours – le texte de votre vidéo dans ce cas précis – doit être répété pas mal de fois. Il ne s’agit pas de l’apprendre par cœur, bien sûr. Quoique ce serait plus facile après.

Mais il faut le répéter au moins 5 fois – en situation - pour qu’il devienne une partie de vous-même.

Vous pouvez même le répéter en vous filmant.

Ca vous prendra certainement plus de temps qu’avec un prompteur, mais le résultat en terme d’impact sera bien plus intéressant.

C’est comme un texte de lettre de vente qui doit être peaufiné et testé.

Ici, si vous décidez de faire une vidéo – et surtout si c’est pour une vidéo de vente - alors vous devrez le peaufiner et l’apprendre. Pour pouvoir le prononcer de manière fluide et parlée.

2. Si vous utilisez un prompteur utilisez le comme des fiches

Je vous en parlais ci-dessus.

Si vous avez peur d’oublier des passages, alors préparez-vous des “fiches” sur lesquelles vous ne marquerez qu’un seul mot, qui déclenchera alors le reste de votre texte.

Vous pourrez transformer ces fiches en pages Power Point, que vous pourrez faire défiler à l’aide d’une télécommande pour ne jamais perdre le fil.

3. N’ayez pas peur d’être VRAI

On n’est pas à la TV. Vous n’êtes pas un présentateur vedette. Et vous ne ferez pas croire à vos interlocuteurs que vous êtes un professionnel de la vidéo. En plus ils s’en foutent.

Votre but n’est pas de produire une vidéo parfaite, montée comme à la télé, avec des effets spéciaux et de la musique comme dans les films.

Votre but est de convaincre. Avec vos mots. Avec votre corps. Avec vos gestes. Avec votre voix.

Vos clients se contrefoutent de la qualité de votre vidéo. Ce qui les intéresse, c’est surtout que VOUS leur parliez. Avec enthousiasme.

Et quand on lit, on est beaucoup moins enthousiaste que quand on parle. C’est comme ça. C’est humain.

Donc si vous avez dans l’idée de faire de la vidéo pour améliorer votre image ou pour convaincre vos visiteurs d’acheter un produit, de s’inscrire sur votre site ou simplement pour leur faire passer un message important, et que vous avez décidé de montrer votre tête, alors soyez vrai.

Préparez, apprenez et répétez votre discours, et transmettez-le avec vos tripes. Comme vous le sentez.

Si vous n’êtes pas prêt à ça, alors ne montrez pas votre tête.

Faites simplement des captures d’écran, et expliquez ce que vous faites pendant que vous le faites. Ca suffira amplement. Ou alors faites défiler des slides Power Point, et commentez le tout.

Certains pros adorent la vidéo et ils trouvent le temps de faire les choses bien. Bravo et tant mieux pour eux.

Mais vous, qui ne voulez pas en faire un métier à part entière, restez vrai, simple et enthousiaste.

Vos clients, vos membres aimeront vous voir et vous entendre comme si vous étiez devant eux. Même si vous n’êtes pas parfait. Même si vous bafouillez un peu.

Quand vous êtes dans une soirée et que vous parlez de votre métier avec des gens, vous lisez un prompteur ou des fiches ? 

Vous comprenez l’idée ;)


19 JANVIER 2012

Accédez à des outils exclusifs pour copywriters

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30 leçons de séduction pour convaincre vos visiteurs dès la page d'accueil

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre exceptionnel. Que vous allez avoir la possibilité de télécharger gratuitement.

Il s’agit d’un “livre rose”, édité par la société Altics, agence e-commerce spécialisée dans l'eye-tracking et l'audit de sites web, qui vous explique, à l’aide de 60 études de cas concrètes, comment faire pour séduire vos visiteurs dès la page d’accueil de votre site web, et... conclure.

Car dans la vraie vie comme sur Internet, on n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression.

livre-altics

Ce livre a été créé à l’origine pour les sites marchands.

Pour autant, les conseils sont tellement pertinents et tellement universels, que toutes les personnes qui ont un site web ou un blog peuvent les appliquer.

Et bien entendu je VOUS engage fortement à en appliquer un maximum pour votre site à vous.

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Un aperçu du livre

Ce livre est divisé en 5 parties :

Mais ce guide, c’est aussi 60 sites marchands analysés, des témoignages de sites web qui cartonnent et une foule de conseils, le tout sur un fond d’humour qui n’est pas pour déplaire, surtout sur un sujet aussi sérieux.

Bref, téléchargez ce guide gratuit de 133 pages en cliquant ici.

Et apprenez en 30 leçons comment séduire vos visiteurs dès la page d’accueil de votre site ou de votre blog.


18 JANVIER 2012

En quoi êtes-vous différent aux yeux de vos clients ?

La “différence”.

Voici un mot qui ne veut rien dire en copywriting.

Et pourtant, il est employé bien des fois dans beaucoup de slogans publicitaires. J’ai même déjà dû l’employer aussi avant de m’apercevoir que c’était complètement idiot.

difference

En effet, on emploie ce mot dans ce genre de slogan :

On ne devrait JAMAIS employer ce terme en tant qu’avantage. Tant dans une lettre de vente que dans un slogan.

Comprenez-vous pourquoi ?

Parce que c’est un mot abstrait. Un mot qui désigne quelque chose d’inexistant. D’impalpable.

Et surtout, un mot beaucoup trop employé par tout le monde. Si tout le monde déclare “faire la différence” alors tout le monde fait la même chose.

Ce mot est donc à bannir de vos lettres de vente si vous l’employez en tant qu’avantage.

Soyez plus explicite

Déjà, faire la différence est un “morceau” de phrase. Il manque “par rapport à...” quelque chose.

Ensuite, pourquoi ne pas être plus explicite ? Plus concret ?

Il vaut toujours mieux donner des chiffres et des faits par rapport à ce que vous faites réellement MIEUX que les autres plutôt que de dire à tout va que vous êtes le meilleur ou que vous faites “la différence”.

Pour reprendre les 4 exemples ci-dessus, on pourrait les transformer comme suit :

Comme vous pouvez le constater, ces phrases / slogans sont plus concrètes. Elles parlent d’avantages directement bénéfiques pour le client.

Vous pouvez faire pareil

Si vous employez ce terme de “différence” à titre d’avantage dans l’une de vos pages de vente, alors transformez-le vite en quelque chose de plus concret pour vos clients.

Utilisez des chiffres. Des faits.

Ca produit un impact bien plus mesurable et quantifiable dans l’esprit de vos clients. Et ça coupe l’envie d’aller voir ailleurs.

Cet article a été librement inspiré du chapitre 20 de l’un de mes livres fétiches : Comment devenir un as du marketing de Jeffrey Fox (que je vous recommande bien évidemment de lire au plus vite).


17 JANVIER 2012

Qu'est-ce qui fait la différence entre un blog apprécié et un blog ennuyeux ?

Cet article participe à l’évènement “Comment écrire un article de blog efficace” du blog Virtuose Marketing de Cédric Vimeux.

IMPORTANT : La deuxième partie de cet article a été rajoutée ici-même aujourd’hui. Donc si vous avez déjà lu la première partie de cet article, vous pouvez sauter directement à la deuxième partie.

Certains blogueurs (et certaines blogueuses) ont beaucoup de mal à écrire un article attirant.

Ils peuvent écrire souvent, avoir de vraies et de solides compétences et les transmettre dans ce qu'ils racontent, mais leur article ne déclenche qu’ennui et indifférence chez la plupart de leurs lecteurs.

Je connais une bonne dizaine de blogs comme ça.

Des blogs qui publi(ai)ent en moyenne un article tous les 2-3 jours, depuis pas mal de mois, mais qui ne décollent pas des 200 à 300 visites par jour.

Et parmi ces visites, on constate qu’il y a plus de 50 % de nouveaux visiteurs. C’est à dire que ce genre de blog n’arrive pas à faire revenir ses anciens visiteurs chez lui.

Comme si les gens avaient décidé de déserter le blog en question après quelques semaines de lecture.

C’est tragique, surtout si le rythme de publication ne baisse pas. Ca veut tout simplement dire que les gens s’ennuient.

article-ennui

Si ça vous arrive avec votre blog, ou si vous avez peur que ça vous arrive, alors lisez bien attentivement cet article.

Je vous y explique pourquoi ça PEUT vous arriver, et comment faire pour que ça ne soit plus jamais le cas pour vous.

La petite chose qui fait toute la différence

L’inverse d’un article ennuyeux, c’est quoi ?

C’est un article :

C’est également un article dont vous vous souvenez longtemps.

Parce qu’il a provoqué chez vous un torrent d’émotions qui a marqué votre mémoire.

C'est donc un article qui provoque une réaction émotionnelle : pleurs, rires, colère, peur, surprise, etc...

Bref. Pour qu’un article impressionne vos lecteurs, il DOIT provoquer quelque chose chez eux.

Si à la fin de la lecture d'un article, vos lecteurs ont déjà oublié de quoi il parlait, alors votre article est raté et il sombrera dans l’oubli.

Sitôt lu, sitôt oublié.

Et si vous faites comme ça avec chacun de vos articles pendant 2 à 3 mois, alors vos lecteurs désertent. Et c’est votre blog qui sombre dans l’oubli.

Vous l’aurez compris :

Un article de blog efficace provoque une EMOTION chez votre lecteur

Parce que lorsqu’on lit un texte, on ne peut pas compter QUE sur sa simple mémoire des mots pour s'en rappeler.

Si l’émotion n’est pas là pour nous aider à imprimer les mots lus dans la partie imaginative de notre cerveau, alors il sera très dur de s’en souvenir.

Comment rendre un texte plus émotionnel

Ce qu’il faut impérativement inclure

Dans l’idéal, un article doit contenir des anecdotes, des histoires, ou des expériences. La majorité de vos articles devrait AU MOINS comporter l’un de ces 3 éléments.

Il doit permettre à votre lecteur de s’identifier à un personnage. Afin que ça éveille en lui une émotion basée sur sa propre expérience.

D'ailleurs, faites une expérience amusante.

Allez vous connecter sur un journal en ligne. Par exemple, lemonde.fr.

Lisez les 5 premiers articles du journal, et continuez votre journée.

Le lendemain, interrogez-vous : Quelles infos vous rappelez-vous avec le plus de détails ?

Tout simplement celles qui ont provoqué une émotion chez vous.

Même si un article de journal n'emploie pas le vous (c'est justement le principe d'un article de journal, il doit être le plus impersonnel possible), le lecteur peut s'identifier aux protagonistes de l'article s'il a vécu ou s'il connait quelqu'un qui a vécu la situation relatée dans l'article.

En effet, en faisant un parallèle avec une histoire vécue, on a de l'émotion dans l'équation. Et donc on s'en rappelle mieux.

Voilà pourquoi vous devez absolument vous mettre à la place de vos lecteurs et raconter au moins une expérience qui peut les concerner.

S’ils peuvent s’identifier à votre histoire, alors ils s’en souviendront longtemps.

Si vous cherchez des histoires à raconter, alors rendez-vous à la fin de cet article. Je vous explique comment en trouver des milliers.

Un exemple pratique

Voici un exemple concret avec un extrait de blog trouvé sur la toile :

La manière factuelle, basique et barbante :

Pour faire revenir les gens sur un blog, il est bon d’installer un plugin d'inscription aux commentaires de son blog, ce qui permettra à ceux qui commentent d'être prévenus par mail lorsqu'un nouveau commentaire sera posté et validé sur l'article. Ca permet en outre d'augmenter le nombre de commentaires sur son blog et c'est plus pratique. Voici un exemple de plugin qui fait ça : XXXXX.


Voici une manière plus personnelle et plus émotionnelle de dire les choses :

Quand vous laissez un commentaire sur un blog, comment procédez-vous ?

Est-ce que vous vous rappelez de tous les commentaires que vous faites sur tous les blogs ?

Ou alors vous passez revoir un à un tous les commentaires que vous avez mis pour voir si on vous a répondu ?

Bien sûr que non ! Vous avez plein de choses à faire.

Et l'idéal, c'est de recevoir un mail quand un nouveau commentaire est dispo sur l'article que vous avez déjà commenté.

Comme ça vous pouvez revenir exclusivement sur les blogs actifs.

Beaucoup de gens sont comme vous. Alors si vous avez un blog, installez vous aussi un plugin qui prévient les commentateurs des réponses.

Celui que j'utilise avec succès, c'est lui :

 
Si on analyse les deux types d’écriture, on s’aperçoit que dans le deuxième paragraphe, le lecteur est totalement impliqué dans ce qu’il lit.

On lui pose des questions, auxquelles il répond en général par “oui”. Et surtout on lui parle de LUI. 14 fois “vous” dans le deuxième article, 0 fois dans le premier.

Le premier est impersonnel et froid, le deuxième est personnel et chaleureux.

Donc si vous voulez que vos articles soient plus lus, envisagez sérieusement ce qui suit :

Comment impliquer votre lecteur dans vos articles

Un article qui fonctionne est un article qui s'adresse à VOTRE lecteur en priorité. Et rien qu’à lui. Pas à une masse de gens.

Ce qu'aiment les gens, ce sont surtout qu'on leur parle d'eux. Ou au moins qu'on se mette à leur place. Ils veulent être impliqué dans l'article.

Si l'article en question ne parle pas de votre lecteur, alors celui-ci s'ennuie vite.

Parce que quoi qu'on dise ou quoi qu'on fasse, même si on n'est pas dans un processus de vente, on aime bien quand quelqu'un parle de vous.

Une expérience révélatrice

J'ai démarré un jour une conférence sur le copywriting en faisant une expérience dont on me reparle encore aujourd’hui. Elle illustre bien ce concept :

Au tout début de la conférence (dès les premières secondes d’attention), j’ai demandé à tout le monde de sourire, et j’ai pris une photo de l'assistance.

Ensuite je l'ai mise sur l'écran, et j'ai demandé aux participants de me dire quelle personne ils avaient regardé en premier sur la photo.

Sans grande surprise, 32 personnes sur 34 avaient commencé à se chercher EUX-MEMES sur la photo.

Puis ensuite ils avaient regardé les autres.

Pourquoi ? Parce que même avec toutes les bonnes manières et l’éducation dont on peut faire preuve, la seule personne qui nous intéresse vraiment, c'est surtout NOUS-MÊME.

D'abord et avant tout. C'est instinctif.

Et c’est exactement la même chose avec un texte.

Le cas pratique de l’article de blog

Lorsqu’une personne lit un texte, que ce soit une pub, une lettre de vente ou même un article de blog, la PREMIERE chose qu’elle va faire, c’est ESSAYER de s’identifier au “personnage” concerné par l’article en question.

Un peu comme sur la photo ci-dessus : Elle cherche à se trouver, à s’identifier en tout premier.

Si elle ne peut pas le faire, alors son attention va diminuer progressivement jusqu’à atteindre le zéro absolu : Et elle va arrêter de lire et passer à autre chose.

Par conséquent, même quand vous écrivez un article de blog, il est important que vous mettiez un maximum de référence à votre lecteur dans votre article.

Le meilleur moyen de le faire est d’employer autant que possible les mots d’or : Vous, Vos et Vôtre (Tu, T’, Te, Ton, Ta, Toi, Tes, Tien, Tienne, Tiens et Tiennes si vous vous adressez à vos lecteurs en les tutoyant).

Reprenez l’exemple que je vous mentionnais ci-dessus, et voyez la grosse différence en termes d’intérêt.

A vous de jouer

J’espère que vous aurez compris que le fait de rendre votre texte plus émotionnel et plus personnel va lui donner beaucoup plus de punch et d’intérêt pour vos lecteurs.

Voici donc les 2 manières de faire ça :

1. Racontez une histoire, une anecdote ou une expérience

Vous n’êtes pas obligé de le faire à chaque fois bien sûr. Mais plus vous le ferez, et plus votre article plaira aux gens. Parce que, je vous le répète, les gens adorent les histoires.

Pour trouver des histoires ou des expériences à raconter, il faut que vous vous fassiez un stock conséquent d’histoires.

Il existe des milliers de livres qui racontent des histoires vraies incroyables. Voici 3 articles sur Copywriting-Pratique qui vous expliquent comment en avoir un stock permanent :

Vous y trouverez à chaque fois des techniques pour trouver, stocker et utiliser de bonnes histoires.

2. Vérifiez le “sympathomètre” de vos articles

Si vous ne le connaissez pas encore, il y a un outil qui vous permet de vérifier si un texte est sympa ou pas.

Cet outil s’appelle le Sympathomètre.

C’est un outil qui a d’abord été créé pour les pages de vente, mais je vous conseille fortement de l’utiliser aussi pour vos articles de blog.

Comment procéder ? Très simplement :

Il vous suffit de copier le texte de votre article et de le coller dans la case prévue à cet effet sur cette page.

Et ensuite, vous cliquez sur le bouton. Et ça vous dit si votre article est “sympa” ou pas. Dans le cadre d’un article de blog, un sympathomètre de 2 est déjà une bonne chose (c’est à dire que vous parlez 2 fois plus de votre lecteur que de vous-même).

Vous trouverez plus d’explications sur le sympathomètre sur cette page.

Et pour conclure

Si vous souhaitez que vos articles de blog soient plus lus, alors n’hésitez pas à employer ces 2 astuces.

Bon courage pour vos futurs articles.


16 JANVIER 2012

Guide à télécharger : Créez une formation complète avec ChatGPT

Ce qu'il y a de bien avec ChatGPT, c'est que lorsqu'on l'utilise régulièrement et qu'on prend l'habitude de le voir comme un super assistant, on découvre chaque jour de nouvelles utilisations.

Vous pouvez en effet lui poser la question de savoir ce qui empêche vos clients d'atteindre leurs objectifs concrets. Il vous donnera une jolie liste d'obstacles et de problèmes que vous pourrez utiliser pour :

... et une tonne d'autres applications pour lesquelles trouver un problème à résoudre ou un obstacle à lever sera d'une grande aide.

Après tout, quoi que vous proposiez, que ce soit un produit ou une prestation, quand vous connaissez vraiment les principaux problèmes de vos client.e.s, vous savez quoi leur proposer pour les résoudre.

Et cette manière de procéder peut vous permettre de créer un produit complet, en suivant une procédure tout ce qu'il y a de plus simple et logique.

J'explique tout avec un exemple concret dans un guide (PDF), que je réserve aux membres de Copywriting Pratique :

Créer une formation complète avec l'aide de ChatGPT

Pour télécharger ce guide (et les autres disponibles), remplissez simplement le formulaire ci-dessous, et recevez votre accès à tous les outils disponibles :

Ha oui tiens, c'est vrai... On est un vendredi 13 !

Comment aurais-je pu l’oublier ?

1, 2, 3... 10... 11... 11ème mail que je reçois où l’on me propose une montagne d’offres parce qu’aujourd’hui, c’est un jour de chance !

Et moi qui bosse aussi dans le jeu (le turf notamment), aujourd’hui est également un jour particulier, avec des placards sur tous les sites officiels, disant en substance des trucs du genre :

Oui, quand on fait des affaires sur le web, le vendredi 13 est le théâtre de tout un tas d’offres qui tournent toutes autour de la chance ou du cadeau.

Et ce quelque soit le domaine du produit ou du service rendu.

vendredi-treize

Est-ce vraiment une bonne idée ?

Le copywriter qui sommeille en moi me dit que ce n’est pas une bonne idée de choisir ce jour précis pour faire ça.

Parce que ce qui se fait “partout” n’est pas vraiment attirant.

Je veux dire que si votre job exploite le créneau de la chance, alors le vendredi 13 est un jour où il vous semble logique de faire une offre spéciale.

En effet, tout le monde le fait, pourquoi pas vous ?

Cette affirmation est discutable.

Parce que selon mon expérience, ce qui vend surtout, c’est l’insolite.

Le truc que personne ne fait et qui arrive comme un cheveu sur la soupe un jour où justement personne ne s’y attend.

Voilà pourquoi je ne fais jamais d’opération spéciale un vendredi 13 (même si je bosse dans le jeu).

Déjà parce que je trouve ça un peu hypocrite de dire qu’il s’agit d’un jour de chance.

En effet, les origines probables des évènements qui aurait donnés naissance à tout ce tapage du vendredi 13 ne sont pas franchement réjouissants.

De plus, si on regarde dans l’histoire (et dans les contes), alors le 13 n’est pas souvent associé à la chance.

Dans les religions chrétiennes, par exemple, le chiffre 13 est un symbole malheureux à la suite d'une interprétation de la Cène. Ce repas qu’on voit sur beaucoup de tableaux dans les musées, où Jésus aurait réuni les douze Apôtres autour de lui.

La treizième personne, Judas, fut le traître qui mena Jésus à la croix. Ainsi, le chiffre 13 est associé depuis ces temps aux malheurs et aux souffrances de Jésus.

Mais toutes les religions ont aussi leur interprétation. Si ce domaine vous intéresse, alors allez faire un tour sur Wikipedia, pas mal d’infos et d’histoires trainent à ce sujet.

Ce qu’il faut surtout retenir pour vos affaires

Toutes ces histoires et ces croyances ne sont en réalité pas vraiment importantes.

En effet, que vous choisissiez de croire qu’il s’agit d’un jour de chance ou d’un jour de malchance, l’important est que vous preniez conscience de ceci :

Si vos clients reçoivent 15 offres de réduction le même jour (aujourd’hui donc puisqu’on est vendredi 13), de vous et de 14 de vos concurrents, alors, comme les vœux de nouvel an, ils ne liront que les 2-3 premiers messages.

 
Les autres iront grossir les poubelles électroniques sans même avoir été lus.

Donc, plutôt que de faire comme tout le monde, innovez.

Envoyez votre offre UN JOUR AVANT et exploitez le créneau quand même d’une manière amusante.

Dites par exemple :

“Demain, c’est un vendredi 13. Vous allez recevoir des dizaines d’offres de réduction parce qu’il s’agit soit-disant d’un jour de chance.

Personnellement, je trouve idiot d’attendre un vendredi 13 pour vous faire des cadeaux. Parce que grâce à vous et à votre fidélité, c’est tous les jours un jour de chance pour moi.

A ce titre, j’ai le plaisir de...”

Vous pouvez aussi l’envoyer une semaine après, ou un mois après.

En fait, vous pouvez l’envoyer n’importe quand à un autre moment que ce vendredi 13 qui sera le regroupement de toutes les mêmes offres de réduction.

A vous de jouer !

Si vous prenez l’habitude de faire l’inverse de ce que font les autres, alors vos opérations seront uniques lorsqu’elles se présenteront à vos clients.

Ils ne verront qu’elles, car ce seront les seules qu’ils recevront.

Et par conséquent, vous serez au moins 10 fois plus lu que pendant un jour comme aujourd’hui où les offres sont légion.

C’est aussi ça faire du copywriting : C’est choisir précisément le moment où vos interlocuteurs seront les plus réceptifs à votre message.

Ou alors c’est choisir le moment où ils seront les moins distraits par d’autres messages que le vôtre.

C’est logique quand on y pense, non ?

Pour vous en convaincre, faites ce test :

Partagez votre liste en 3 :

Et observez votre taux d’ouverture et votre taux de vente pour les 3 segments concernés.

Ca devrait achever de vous convaincre.

Rappelez-vous en la prochaine fois que l’envie vous prendra de proposer une vente flash ou une “réduc” un jour comme celui-ci.


13 JANVIER 2012

Mais comment tu fais pour écrire sur ton blog tous les jours ?

Cette question, on me la pose souvent. Une fois par semaine, au moins, depuis que ce blog a vu le jour.

Comment tu fais pour écrire chaque jour ?

Je réponds toujours que je ne sais pas.

Parce que c’est pas évident à expliquer. Il faut bien le reconnaître.

C’est un peu comme demander à quelqu’un d’expliquer comment il respire, ou pourquoi il aime les frites. Ce sont des concepts abstraits qui ont de la difficulté à se transcrire avec les mots.

Vous pouvez me dire, vous, comment vous faites pour aimer le chocolat ?

Pas facile, hein ? Vous comprenez l’idée.

Pour autant, malgré la difficulté, aujourd’hui, je vais vous expliquer “Comment je fais pour écrire tous les jours”.

yes-i-can

Une formule magique à appliquer ?

Vous vous attendez peut-être à un secret ancestral.

Ou encore à une formule magique qui permettrait à tout le monde de faire pareil.

Si c’est le cas, et bien autant vous le dire tout de suite : Oui ! Il y a bien une formule, et OUI elle est copiable à l’infini. Même par vous.

Je vais vous la donner dans un instant, mais avant, je voudrais vous prévenir.

Cette formule ne vous fera pas forcément plaisir.

En fait, vous aurez même l’impression que je me moque de vous.

Et pourtant, je vous assure que c’est réellement la seule VRAIE raison de mon écriture régulière et journalière.

Même si elle est incroyablement simple.

Ca me fait penser à un bouquin que j’ai lu quand j’avais 20 ans, et qui m’a beaucoup marqué. Il s’appelle “Le millionnaire instantané” (de Marc Fisher).

Le héros de l’histoire se retrouve à devoir acheter le secret de la richesse 10.000 $. En proie au doute, il hésite, hésite, puis se décide enfin.

Il ouvre fébrilement l’enveloppe que lui remet le “vendeur” et il découvre – enfin – ce secret tant convoité : Une feuille blanche...

La suite du livre explique pourquoi cet élément indispensable est bien la base du secret pour être riche.

Bref, ça risque de vous faire pareil. Autant vous prévenir :)

La formule magique

Voilà. Vous êtes prêt ?

Voici donc enfin la réponse à la question “Comment tu fais pour écrire chaque jour” :

“J’arrive à écrire tous les jours parce que je l’ai décidé

Tout simplement.

Je vous avais prévenu. C’est court. Simple.

Complètement con ! diront certains (et certaines) Dire que je me suis tapé tout cet article pour ça !!

Et pourtant ! Réfléchissez :

Le 4 avril 2011, j’ai décidé d’écrire un article par jour. Et depuis ce jour, c’est ce qui s’est passé. Pas un seul jour sans écrire un article.

Vous le voyez, ça marche !

Alors bien sûr il faut savoir écrire, il faut lire, il faut avoir des idées...

Mais tout cela est secondaire.

Parce que si vous le DECIDEZ, et que vous décidez de vous tenir vraiment à cette discipline, alors les idées viendront toutes seules.

Vous trouverez les mots, vous trouverez les idées, et vous écrirez chaque jour.

C’est garanti.

C’est comme lorsqu’on DECIDE vraiment d’arrêter de fumer. Ou de maigrir. Comme par hasard, si on le décide VRAIMENT, on y arrive.

Ici, c’est pareil : Si vous décidez VRAIMENT d’écrire chaque jour, alors vous le ferez.

Engagez-vous émotionnellement

Profitez-en pour rajouter un peu de pression émotionnelle à cet engagement.

Dites-vous que si vous craquez, alors tout le monde vous considèrera comme un looser, un perdant incapable de respecter ses engagements.

Imaginez que toutes les personnes que vous aimez vous regardent en train de faire cette promesse. Et imaginez à quel point vous les décevriez si vous renonciez.

Croyez-moi. Si vous le décidez sérieusement, alors vous le ferez. Et vous vous y tiendrez. Tout comme moi.

Je suis de ceux qui tiennent le coup. Le plus longtemps possible et au maximum de mes possibilités. Et même au-delà parfois.

Je ne suis bien sûr pas à l’abri de perdre mes 10 doigts, ou mes bras, ou même ma tête. Ni à l’abri de perdre mes outils, mes ordinateurs, ma vie, pourquoi pas.

Mais tant que je pourrai écrire avec un clavier et que j’aurai décidé de garder ce blog, alors j’écrirai un article par jour.

Parce que si je ne le fais pas, alors c’est que je serai un gros looser qui baisse les bras. Et moi, baisser les bras, j’aime pas. J’ai pas été élevé comme ça.

Voilà.

On m’a posé la question. Vous avez ma réponse. J’arrive à écrire un article par jour, parce que je l’ai décidé. Un point c’est tout.

Mon pote Cédric, de Virtuose Marketing, l’a décidé aussi. Et il écrit chaque jour depuis presque un an. Jean de Web Marketing Junkie l’avait décidé aussi. Il a tenu le coup pendant 2 ans, puis il a décidé d’arrêter.

Cette formule fonctionne. Soyez en certain.

A vous de jouer !

Et si vous voulez vraiment que votre blog fonctionne, alors vous n’avez qu’à le DECIDER aussi. Décidez de votre rythme de publication, et décidez de vous y tenir.

Si vous mettez assez d’émotions dans cet engagement, si vous mettez vos tripes dans cette formule, alors vous arriverez à écrire chaque jour. Ou à un autre rythme moins soutenu, si vous voulez.

Vous trouverez les ressources pour le faire. Vous trouverez le temps aussi. Et le jour où vous n’aurez pas d’idées, et bien vous en trouverez malgré tout une. Peut-être que vous n’écrirez qu’une ligne. Mais vous écrirez quand même.

Parce qu’une fois qu’on a VRAIMENT décidé d’une chose, alors tous les évènements et toutes les ressources se mobilisent comme par hasard pour vous aider à réaliser ce que vous avez décidé.

On trouve les idées qui nous serviront, on rencontre les bonnes personnes, on reçoit les bons conseils, ce qui fait qu’au final, on a tout pour réussir. Et on réussit !

Ne cherchez pas midi à 14:00 : Si vous voulez écrire tous les jours (ou même tous les deux jours) sur votre blog, décidez-le ici et maintenant, tout simplement.

Vous verrez, c’est imparable !


12 JANVIER 2012

Comment transformer de vieilles fables en emails de vente surpuissants

Aujourd’hui, je reçois mon ami Cédric Vimeux du blog Virtuose-Marketing, pour un bel article sur le copywriting, qui illustre à merveille ce dont je vous parlais hier à propos des histoires.

Que faut-il à vos emails pour qu'ils donnent des résultats ?

Deux choses :

Le problème, c'est que vos compétences en copywriting sont peut-être limitées.

Vous envoyez des emails, mais personne ne les lit. Et s'ils les lisent, ils n'agissent pas...

La solution ? Utiliser des fables... Voici pourquoi, et comment :

fable, email de relance, copywriting Utilisez des fables dans vos emails

Pourquoi des fables ?

Pour deux raisons.

La première, c'est que des millions de fables font partie du domaine public. Vous pouvez donc les utiliser comme bon vous semble, les modifier, les réécrire avec vos propres mots, etc. Sans risquer d'être attaqué pour plagiat.

La seconde, c'est que l'être humain adore les histoires. Vous. Moi. Vos clients. Tout le monde.

C'est génétique. Un héritage de nos ancêtres qui ont inventé des mythes, des légendes, des fables et des contes, pour transmettre leur savoir, leurs idées, leur philosophie... Et cela, déjà bien avant l'invention de l'écriture.

À chaque fois que j'ai réalisé des tests, les emails les plus lus étaient toujours ceux qui racontaient des histoires. Et je suis certain que si d'autres copywriters ont fait le test, ils confirmeront mes dires.

Comment utiliser les fables pour vendre vos produits ?

C'est simple. Toutes les fables ont une morale.

Il vous suffit de trouver des fables dont la morale vous arrange, et de les utiliser pour faire un lien avec votre produit.

Qu'est-ce que j'entends par là ? Je vous explique :

Imaginons que vous veniez d'écrire un guide sur la sous-traitance. Vous voulez envoyer un email à vos abonnés, pour leur expliquer tout ce qu'ils pourraient accomplir grâce à la sous-traitance. Quelle fable pourriez-vous utiliser ?

Personnellement, je choisis "La tortue, l'éléphant, et l'hippopotame", une fable zaïroise (lisez la dans cet article) dont la morale est : "Le tortue laisse aux autres tous les efforts et s'en attribue le bénéfice."

Un autre exemple ?

Imaginons que vous vendiez un guide qui aide à se débarrasser d'une mauvaise habitude, quel qu'elle soit. Quelle fable utiliseriez-vous ?

En voici une, un peu passe-partout :

La corde invisible

Un paysan avec 3 de ses ânes se rendait au marché pour vendre sa récolte. La ville était loin et il lui faudrait plusieurs jours pour l'atteindre.

Le premier soir, il s'arrête pour bivouaquer non loin de la maison d'un vieil ermite. Au moment d'attacher son dernier âne, il s'aperçoit qu'il lui manque une corde.

Si je n'attache pas mon âne se dit-il, demain, il se sera sauvé dans la montagne ! Il monte sur son âne après avoir solidement attaché les 2 autres et prend la direction de la maison du vieil ermite.

Arrivé, il demande au vieil homme s'il n'aurait pas une corde à lui donner. Le vieillard avait depuis longtemps fait vœu de pauvreté et n'avait pas la moindre corde, cependant, il s'adressa au paysan et lui dit :

"Retourne à ton campement et comme chaque jour fait le geste de passer une corde autour du cou de ton âne et n'oublie pas de feindre de l'attacher à un arbre."

Perdu pour perdu, le paysan fit exactement ce que lui avait conseillé le vieil homme. Le lendemain dès qu'il fût réveillé, le premier regard du paysan fut pour son âne. Il était toujours là !

Après avoir chargé les 3 baudets, il décide de se mettre en route, mais là, il eut beau faire, tirer sur son âne, le pousser, rien n'y fit. L'âne refusait de bouger. Désespéré, il retourne voir l'ermite et lui raconte sa mésaventure.

"As-tu pensé à enlever la corde ?" lui demanda-t-il.
- Mais il n'y a pas de corde !" répondit le paysan.
- Pour toi oui, mais pour l'âne..."

Le paysan retourne au campement et d'un ample mouvement, il mime le geste de retirer la corde. L'âne le suit sans aucune résistance.

MORALE : Ne nous moquons pas de cet âne.

Ne sommes-nous pas, nous aussi, esclaves de nos persuasions (imaginer qu'on "se doit" de faire ceci, ou qu'on " doit être" comme cela, ou la crainte du regard des autres, etc.) et pire encore : esclave de nos habitudes mentales (peurs, jalousies, orgueil, envie, etc.) ?

Tout ceci n'est pourtant qu'imagination de notre part... car rien ni personne ne nous oblige à quoi que ce soit en réalité. C'est nous qui nous obligeons à certains actes...

Dans tous nos actes, nous avons toujours le choix, il ne s'agit que de le vouloir vraiment...

Demandez-vous donc quelles cordes invisibles vous empêchent de vous exprimer, de vivre, de vous épanouir et de progresser... (et là, vous pouvez facilement amener votre produit...)

Où trouver des fables ?

Voici quelques sites sur lesquels vous trouverez des fables, des contes et des mythes : 

Vous en trouvez des milliers d'autres sur Internet.

Je vous conseille vivement de vous constituer un dossier avec des fables utiles, dont les morales vous intéressent.


11 JANVIER 2012

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