J'en ai encore des frissons...

J'ai assisté un jour à une conférence où le gars racontait qu'il s'était fait faire une vasectomie. Il était à l'époque aec une compagne qui aurait pu mourir si elle avait eu un enfant, alors par empathie... Vous avez compris.

Le problème : Une fois séparés, il s'est trouvé bien embêté. Car sa nouvelle compagne, quant à elle, voulait bien un enfant.

La conférence portait sur le thème que tout est possible, et que même avec une vasectomie, on peut avoir des enfants si on le veut.

Il a raconté tout du long que si on veut on peut. Et que même si ça semble impossible, il y a toujours un espoir.

Facile de dire ça, difficile de convaincre.

Il a donc fait sa conférence, a fait tout ce qu'il a pu pour convaincre son audience qu'effectivement, quand on veut on peut, mais il était difficile de dire si les gens avaient été convaincus.

A la dernière seconde de la conférence - j'en ai encore des frissons juste d'y penser - il a affiché sur l'écran géant l'image d'une échographie, représentant un bébé de quelques mois.

C'était le sien.

Là, on était sûr que tout ce qu'il avait raconté était vrai.

Silence de plomb pendant 5 secondes... Puis une salve d'applaudissements qui a duré pas loin de 5 minutes.

Quand une image arrive à point nommé comme ça, c'est le succès assuré.

Comme je vous en parlais hier, rien ne vaut une bonne image et l'accroche qui va avec pour mettre vos lecteurs dans de bonnes dispositions pour intégrer ce que vous dites.

Garder cette image pour la fin d'une conférence, c'est parfaitement bien orchestré et stratégique : cela permet de confirmer et de remporter l'adhésion de tous les participants sur ce qui a été dit, avec le climax en plus.

La montrer au début n'aurait eu aucun sens.

Pour un sujet de mail ou d'article, c'est différent.

Parce qu'au moment où on le découvre, le texte doit être assez percutant pour provoquer une action. Ouvrir, et lire.

Alors bien sûr, il est impossible de mettre une image dans un sujet de mail.

Par contre vous pouvez provoquer une réaction de forte curiosité en choisissant vos mots avec soin.

Prenons le titre de cet article.

Concrètement, ça n'a pas vraiment de rapport avec le copywriting.

Malgré tout, vous avez ouvert et lu ce mail en entier, puisque vous êtes là.

Je pourrais vous donner 3 bonnes raisons à cela.

La première, c'est l'émotion. Ce titre est émotionnel. Il y a tout un tas de d'émotions liées au fait d'avoir des frissons.

Vos clients adorent avoir des réactions émotionnelles (rire, pleurer, frissonner, etc.).

Un titre émotionnel aura toujours de bons résultats.

Deuxièmement, il y a une notion de sensations. "Frissons", c'est un mot fortement chargé en sensations kinesthésiques.

Vous connaissez surement le langage VAKOG. J'en parle dans cet article sur la PNL et le Copywriting.

Utiliser un mot visuel, auditif, kinesthésique, olfactif ou gustatif permet de faire jaillir des tonnes d'émotions et de sensations dans l'esprit des lecteurs.

En employer au moins un dans vos titres et vos sujets est toujours une bonne idée.

Et pour finir, c'est le mystère de la suite.

Avec les fameux 3 points de suspension.

Synonymes de mystère, d'interruption et d'envie ardente de connaître la suite.

Quand vous avez ces 3 ingrédients dans un titre (émotion + sensations + mystère), vous pouvez être sûr que vos taux d'ouverture et de lecture va exploser.

Par contre, évidemment, la promesse derrière a intérêt à être à la hauteur de toutes ces mystérieuses sensations émotionnelles !

Mais ça on en a déjà parlé plein de fois.

Bref... Vous avez ouvert et lu cet article. Merci !

Ah...

J'ai failli oublier.

En plus, je vous ai un peu mis l'eau à la bouche hier avec ma "bande annonce", vous vous souvenez ?

Je vous ai parlé d'une histoire palpitante...

Si vous arrivez à créer une petite tension chez vos lecteurs afin de leur donner gravement envie de lire votre prochain email ou article, les 3 ingrédients ci-dessus sont encore plus efficaces.

J'espère que vous pourrez adapter tout ça à votre cas.

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J'en ai encore des frissons...

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