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Vendre du rêve à celles et ceux qui veulent rêver... Est-ce bien ? Est-ce mal ?

Allez... J’avais cet article au fond de mes archives, et comme je viens de voir que Cédric de Virtuose-Marketing a publié un article sur la vente de rêve, j’ai décidé de prendre le même thème pour mon article du jour...

vendre-du-reve

Imaginez...

Vous êtes au volant d’une superbe Ferrari couleur rouge Ferrari... Tout le monde vous regarde. Tous admiratifs. Et vous appuyez sur le champignon. Et vous voyez l’aiguille du compteur qui grimpe, qui grimpe.

Et c’est même pas dangereux... Parce qu’on a tout prévu : Vous êtes tellement connu, tellement riche et tellement respecté qu’on a fermé toutes les routes qui mènent à celles où vous êtes. Bref, vous êtes le roi du monde au volant d’une voiture qui avance à 400 à l’heure, et aucun flic pour vous arrêter. Aucune autre voiture pour vous ralentir.

Fermez les yeux. Imaginez ce que vous ressentez à cet instant précis où votre voiture (parce que c’est la VÔTRE) dépasse le 300 à l’heure. C’est le rêve. Le pied intégral !

Bon, OK...

Vous n’aimez pas les voitures ? Vous êtes une femme ?

OK, voici un rêve féminin... Après tout, les femmes aussi ont le droit de rêver.

Imaginez... Vous rentrez dans une boutique de fringues… énorme ! Un truc comme vous n’en avez jamais vu avant !

Vous vous approchez d’un portant, et là, vous n’en croyez pas vos yeux : Toutes les robes, chaussures, top, pantalons, TOUT est à 5 € ! Et vous êtes absolument TOUTE SEULE dans le magasin. Parce qu’on l’a ouvert uniquement pour VOUS.

Et, comble du sublime, vous avez 5 vendeuses qui vous suivent à distance pour porter les vêtements que vous voulez essayer. Ce qui fait que vous ne vous fatiguez même pas à les porter !

Et vous avez toutes les grandes marques que vous aimez. Là. Devant vous. Vous pouvez choisir autant de vêtements, de chaussures, de rouges à lèvres que vous voulez, tout est à 5 euros. Incroyable mais vrai !

Et vous avez tout le temps que vous voulez pour les essayer…

Fermez les yeux. Imaginez ce que vous ressentez à cet instant précis où tout un magasin de fringues est à vos pieds. C’est le rêve. Le pied intégral !

Et maintenant, une question :

Combien vous faut-il d’argent pour réaliser ce rêve ?

La bonne réponse : On s’en fout !

C’est un rêve ! Et un rêve c'est 100% gratuit !

Et c’est beau de rêver ! Et ça rassure aussi.

Avez-vous déjà réalisé un VRAI rêve comme celui-ci ?

La majorité des gens aiment rêver. Vraiment. C’est ce qui leur permet de tenir le coup dans la vie.

Prenons moi, par exemple. Très tôt dans ma vie, j’ai acheté des livres de développement personnel et de réussite.

Des livres pour améliorer ma mémoire, être plus efficace, lire dans les lignes de la main, deviner les pensées des autres, décrypter leur langage corporel, parler en public, animer un séminaire, lire plus vite, gagner des fortunes au loto ou à un autre jeu...

Et à chaque fois que j’achetais un nouveau livre, j’y croyais à fond ! Je me voyais magicien, médium, orateur hors pair, riche à millions...

Et j’étais bien quand j’imaginais tout ça. J’avais plein de bonnes sensations. Je souriais. Je m’y voyais. J’y croyais...

Aujourd’hui, je n’ai pas une mémoire exceptionnelle. Je ne lis pas dans les pensées de mes voisins. Et je ne suis pas riche à millions.

Mais par contre, si vous saviez le nombre de fois où je me suis vu riche, perspicace et avec une mémoire incroyable... Et si vous saviez comme j’ai apprécié ces moments où je “voyais” ça !!

Pourquoi ?

Parce que rêver, c’est bon pour le cerveau et pour le corps. Ca l’habitue à voir la vie du bon côté. Ca ne fait pas de vous une personne plus extraordinaire que vous l’êtes déjà, mais ça vous rend bien plus léger.

En effet, je fais partie de ceux qui pensent qu’on vit beaucoup mieux au quotidien quand on passe le plus clair de sa journée à rêver, à rire ou à chanter, plutôt qu’à écouter des infos déprimantes, ou lire des critiques assassines sur Pierre, Paul ou Jacques.

Et vivre heureux au quotidien, c’est déjà ça de gagné. Parce que demain, si ça se trouve, vous serez mort. Alors autant profiter aujourd’hui de ce qu’on a, et d’imaginer ce qu’on aura peut-être demain. Ou pas.

Mais on s’en fout parce que si le fait de s’imaginer riche à millions demain nous rend heureux aujourd’hui (ne serait-ce que d’y penser, et de s’imaginer tout ce qu’on pourrait faire avec tout cet argent), alors pourquoi s’en priver ?

Hein ? Sérieux !! Pourquoi s’en priver ?

Moi, j’aime les gens qui me font rêver

J’aime les auteurs-vendeurs qui me font m’imaginer plus riche, plus performant, ou plus efficace que je le suis déjà.

Mais ce n’est pas donné à tout le monde de me faire rêver. Parce que mes rêves à moi, ils sont bien précis. Et ils me rendent heureux à un point que vous n’imaginez pas.

Et donc, celui ou celle qui arrive à provoquer en moi cette étincelle de rêve qui me transporte dans des situations où je suis plus… quoi que ce soit par rapport à maintenant, hé bien j’achète son produit. Sans discuter.

Et je sais que je suis loin d’être le seul à réagir comme ça.

En fait, je sais de source sûre qu’on n’est pas loin de 90% à réagir comme ça.

Je fais partie de celles et ceux qui pourraient donc se définir comme “rêveurs chroniques”.

La majorité de ces personnes “n’agissent” pas effectivement. Non !

Elles IMAGINENT qu’elles agissent !

Et ça, s’imaginer agir, c’est bien plus rassurant qu’agir tout court.

Parce qu’en s’imaginant agir, on ne se plante pas. Vous l’avez remarqué ? Dans ce monde où l’échec est montré du doigt, l’imagination de l’action est très très rassurante.

Parce qu’on n’imagine jamais qu’on se plante dans un rêve conscient. Au contraire, tout va bien parce qu’on ne voit QUE le résultat. Et on le voit tout de suite. Et le résultats, c’est plein de trucs géniaux qui vous arrivent à VOUS :

C’est VOUS plus fort. VOUS plus riche. VOUS en vacances dans un palace. VOUS au bras de la femme ou de l’homme de votre vie. VOUS qui faites des spectacles de magie. Encore VOUS qui lisez dans les pensées de vos voisins. Toujours VOUS vers qui tous les regards se tournent quand vous parlez.

Bref... Quand on rêve de soi “plus... quoi que ce soit”, on va bien.

Et encore heureux qu’il existe ENCORE des vendeurs qui font rêver les gens. Mais il y en a peu, cela dit...

Parce que voilà le vrai thème de cet article : L’éthique.

Une question d’éthique ?

Je lis de plus en plus de posts sur les forums, ou des articles et commentaires de blog, qui dénoncent les “vendeurs de rêves”. Et je ne comprends pas pourquoi.

Alors pourquoi serait-ce mal de vendre du rêve à des gens qui veulent et qui ADORENT rêver ?

Ce n’est pas parce que VOUS vous n’aimez pas rêver que cela implique que TOUT LE MONDE n’aime pas rêver !

Vous iriez dire, vous, à une personne qui veut manger dans un bon resto : “Hey mais faut être complètement débile pour payer une table dans un resto alors qu’on peut tout à fait se faire à manger tout seul chez soi !!” ?

Ou alors, peut-être que vous préfèreriez dire à un gars qui veut acheter une voiture neuve : “Hey, mais t’es complètement fou d’acheter une voiture ! Fabrique-toi la, y’a plein de plans pour le faire sur Internet ! Ou alors prends le bus ou le train, tu vas voir c’est génial !!”

Non, sérieusement, vous ne diriez pas ça. Sous peine de passer pour quelqu’un d’un peu bizarre voire de complètement cinglé...

Bref, arrêtez de taper sur les vendeurs de rêves... Ils ont une cible de plus de 90% de la population.

La personne qui achète une formation à 200 euros par mois parce qu’elle s’imagine à la tête d’un blog qui draine des millions de visiteurs par an et qui lui fait gagner 100.000 euros chaque année a tout à fait le droit de le faire... si elle peut se le permettre financièrement.

C’est son rêve ! Et elle a les moyens de se le payer. Un vendeur lui propose exactement ce qu’elle veut. Qu’est-ce qui ne va pas avec ça ?

Elle n’agira pas ? Et alors ? On le sait bien qu’elle n’agira pas ! Elle rêve ! Elle va “s’imaginer” agir, se voir riche, célèbre et populaire, et elle va se sentir bien !

Et c’est cool parce que c’était exactement ce qu’elle voulait !

Bref, quand le vendeur d’un objet (qu’il soit matériel ou immatériel) rencontre un client qui VEUT cet objet, il n’y a AUCUN mal à le lui vendre.

Et si VOUS vous ne voulez pas cet objet, alors bien évidemment, vous ne l’achèterez pas. Mais vous n’êtes pas obligé de cracher sur celui ou celle qui le veut, et encore moins sur celui qui le propose.

Après, il faudra que tout soit réalisable sur le papier. Et surtout, il faudra que quelqu’un l’ait DEJA FAIT. Quand ça a été fait une fois, alors on peut le refaire. Parce que tout ce qu’une personne a fait un jour, une autre personne peut le refaire aussi. Indéfiniment.

Donc démonstrations, preuves, cohérence, congruence, crédibilité des arguments... Tels sont les différents ingrédients d’une proposition de rêve bien ficelée.

Donc...

...alors il y a de fortes chances pour que vous ayez toute la réussite que vous méritez dans le vente de produits d’information.

Il y aura toujours des gens qui vous critiqueront parce qu’eux ne rêvent pas, et donc ils supportent difficilement celles et ceux qui aiment rêver. Et encore plus difficilement celles et ceux qui vendent du rêve.

Mais on s’en fout !

Parce que le rêve est un produit comme les autres : Il y a les BONS vendeurs de rêve, et les MAUVAIS vendeurs de rêve.

Et ceux qui vous critiquent ne savent tout simplement pas le vendre.

C’est tout. Clignement d'œil

Alors laissez-les grogner dans leur coin, et vendez du rêve à celles et ceux qui veulent en acheter. Mais vendez-le BIEN !


28 JUILLET 2016

Créez vos slogans en moins d'une minute avec ce Générateur Universel de Slogans :

Un bon slogan peut augmenter considérablement le nombre de personnes qui vous suivent. Il est surtout le véhicule de votre image à travers le monde.

Et comme un bon slogan n'est pas forcément facile à trouver, j'ai créé pour vous GUS : le Générateur Universel de Slogans.

C'est un outil en ligne, réservé aux membres de Copywriting Pratique, qui va révolutionner votre manière de créer des slogans accrocheurs.

Comment ça fonctionne ?

GUS a dans sa base 1005 structures de slogans, créées à partir des meilleurs slogans du monde, tous pays confondus.

Vous indiquez un terme (votre marque, votre nom, ou même une thématique), vous indiquez si c'est féminin ou masculin, et vous cliquez sur un bouton.

GUS vous donnera 10 slogans engageants et originaux. Vous pouvez n'en garder qu'un seul ou plus, ou pas du tout.

Vous pouvez relancer la machine autant de fois que vous le souhaitez jusqu'à tomber sur LE slogan qui sera l'ambassadeur de votre marque.

Plus besoin de vous creuser la tête, il vous suffit de libérer votre créativité en explorant des combinaisons de mots et de phrases que vous n'auriez jamais imaginées.

Pour accéder à cet outil révolutionnaire, il vous suffit de laisser votre prénom et votre adresse email dans le formulaire ci-dessous. Vous recevez l'accès à cet outil et aux autres en quelques secondes.

Gagnant-gagnant

Hier, le Tour de France est passé pas loin.

200 mètres plus loin, sur la place du village, on pouvait voir un gros camion de pub, qui donnait tout un tas d’objets publicitaires à qui en voulait.

Casquettes, tee-shirt, magnets, pins, porte-clefs, jouets, cartes...

Tout était disponible.

Et donc forcément, beaucoup de monde passait par là. J’y ai même vu une classe entière de maternelle. Qui s’est retrouvée ensevelie sous les cadeaux publicitaires. Les enfants étaient aux anges.

Par contre, ils n’ont pas vu un seul vélo passer. Donc ils sont repartis.

tour-de-france

Parce que bon… Rester 30 minutes pour prendre des cadeaux, OK. Mais pour attendre d’hypothétiques vélos qui passent, les enfants préfèrent aller au magasin de jouets tout près…

Ou aux jeux. Sourire

Cette petite scène à laquelle j’ai assisté m’a fait réfléchir.

Le principe du gagnant-gagnant

Si on analyse ce qui s’est passé, alors on s’aperçoit que là, tout le monde est content :

Bref, tout le monde est gagnant.

Et c’est ça un business intelligent : C’est un business où tout le monde gagne.

Vous, vos clients, vos fournisseurs et tous ceux qui entrent en contact avec vous.

Dans cette optique, la distribution de cadeaux est toujours une bonne idée. Parce qu’elle permet une visibilité maximale, et une belle manière de se faire connaître partout.

L’avez-vous déjà fait vous-même de manière immatérielle avec votre business sur Internet ?

Quels cadeaux immatériels pensez-vous qui plaisent aux gens aujourd’hui ?

Des idées ?


21 JUILLET 2016

Cette notion qui fonctionne même en vacances...

J’écris le début de cet article allongé sur une chaise longue, au milieu d’un emplacement de camping perdu au beau milieu de la campagne millavoise.

Vous avez vu ? Ca fait blogueur qui voyage, pas vrai ??

vacances-ciblage-clients

Bon… Après ce petit trait d’humour bloguesque, venons en au fait de cet article, qui, sous couvert de termes vacanciers, parle d’un sujet qui est bien dans l’air du temps : Le ciblage de ses clients.

Etude de cas

Le camping où je suis est un endroit calme. Peu d’animation (voire pas du tout), et forcément, une moyenne d’âge qui frise les 60 ans.

Donc forcément, alors que je suis assis en train d’écrire, voila ma nièce (12 ans) qui me dit :

Roooooooh lala mais comme on s’ennuie ici” (je sociabilise le discours, la réalité de ce que j’ai entendu était un peu plus… comment dire… jeune…) Rire

Hé oui… Si les vieux s’éclatent, les jeunes s’ennuient. Dans la vie, c’est plus rare, mais dans un camping, je vous assure que c’est inévitable.

La majorité des gens qui reçoivent ce genre de commentaire de la part de leur enfant pensent : “Ha oui elle a raison ! Il devrait y avoir plus d’animation pour les enfants !

Mon avis à moi est que ce camping a tout compris.

Sa stratégie, c’est de cibler les vieux. Le camping juste à côté, par contre, il cible les jeunes : Piscine, soirées dansantes, jeux d’eau, etc.

En décidant de cibler ce type de clientèle, il peut organiser son camping en ce sens :

Et ce n’est pas un hasard si ce camping est le plus vieux et le plus pérenne qui soit dans cette ville.

Encore et toujours du ciblage

L’important, quand on vend un produit (oui un séjour en camping, c’est AUSSI un produit), ce n’est pas de faire que ce produit va paraitre “cool”, “génial” et “à la mode” pour tout le monde.

NON ! Le but c’est de CHOISIR à qui ce produit s’adresse et de le développer TYPIQUEMENT pour CE TYPE de client.

C’est comme ça qu’on réussit dans la vente.

C’est comme avec votre blog.

Si vous comptez le monétiser un jour, alors peut-être que vous devriez vous interroger sur QUI est VRAIMENT votre cible.

Je veux dire QUI va VRAIMENT sortir sa carte bleue pour vous acheter votre premier produit à VOUS.

Le savez-vous ?

Pouvez-vous me dire, là, tout de suite, sans réfléchir plus de 10 secondes, QUI est votre cible ? Pouvez-vous me la définir en quelques mots ?

Si vous ne pouvez pas, alors aujourd’hui, plutôt que d’écrire un article, posez-vous tranquillement pendant une heure, et essayez de définir avec précision à QUI vous souhaitez vendre votre produit.

Est-ce que vos articles, vos outils, vos mots-clefs, et aussi l’endroit où vous allez chercher vos lecteurs concourent à vous rapprocher de votre cible ?

Si c’est le cas, alors bravo ! Vous avez tout compris au blogging ! Clignement d'œil


7 JUILLET 2016

Expérience...

Je viens de lire cette citation d’Elizabeth Towne : “L’expérience n’est pas seulement le meilleur maître, c’est aussi le plus infaillible.

Je suis excessivement d’accord avec ça. Pas vous ?

Je trouve personnellement que dans cette époque où certaines personnes se déclarent “expert” parce qu’elles ont lu 3 livres sur un sujet quelconque ou qu’elles ont vu un reportage à la TV (certains encouragent même les gens à devenir “expert” comme ça), remettre un peu les choses en perspective n’est pas du luxe.

Car dans un apprentissage, rien ne remplacera jamais l’expérience. C’est en effet de loin la manière la plus rapide et la plus infaillible d’apprendre quelque chose.

experience-maitre-infaillible

Bien entendu, il n’est pas question de se passer du savoir de ceux qui sont passés avant nous. Pas du tout. Le savoir est primordial.

C’est ce qui permet de transmettre toute la connaissance et l’expérience passée aux générations futures.

L’expérience des autres...

Pour autant, les livres, les reportages, les histoires sont en général là pour raconter l’expérience et le savoir d’autres personnes.

Mais d’un point de vue personnel, le savoir, les livres, les reportages, ça reste de la théorie.

Pour que vous en profitiez vraiment, pour que vous SACHIEZ vraiment de quoi il s’agit, alors vous devrez en faire l’expérience vous-même.

Et c’est comme ça dans tous les domaines.

En fac de médecine, par exemple, on vous enseigne la théorie, issue de l’expérience et de la recherche des gens qui sont passés avant vous, mais on vous demande aussi d’expérimenter les choses par vous-même avant d’exercer.

Parce qu’il n’existe pas une seule institution assez folle pour laisser un médecin ou un chirurgien exercer s’il n’a pas eu des années de vraie pratique physique de la chirurgie et de la médecine.

C’est comme pour le blogging, l’affiliation ou le copywriting...

Vous pouvez décider un jour d’acheter des livres sur ce sujet. Ou de vous abonner à des formations. Si vous ne faites que lire, alors vous n’irez pas bien loin. Seule l’expérience réelle que vous en aurez donnera vraiment de la valeur au savoir qu’on tente de vous enseigner.

C’est en cela que l’expérience est le seul vrai maître que l’on devrait écouter. Et c’est pour cela que malgré tout ce qu’on vous aura dit, c’est uniquement en expérimentant les choses par vous-même que vous arriverez au final à acquérir les compétences nécessaires.

Vous saurez aussi ce qui vous convient vraiment, et ce qui ne vous convient pas. Et ça c’est absolument infaillible !

Et juste au cas où…

Et si l’idée vous venait de tenter (je dis bien tenter) de transmettre un savoir que vous n’avez lu que dans un livre, ou dans une formation en ligne, sans l’avoir expérimenté, comment vous dire... Abstenez-vous bien sûr !

Mais je sais bien qu’il ne vous viendrait jamais à l’idée de faire un truc pareil...

Y’en a par contre... :hin:


30 JUIN 2016

Guide à télécharger : Créez une formation complète avec ChatGPT

Ce qu'il y a de bien avec ChatGPT, c'est que lorsqu'on l'utilise régulièrement et qu'on prend l'habitude de le voir comme un super assistant, on découvre chaque jour de nouvelles utilisations.

Vous pouvez en effet lui poser la question de savoir ce qui empêche vos clients d'atteindre leurs objectifs concrets. Il vous donnera une jolie liste d'obstacles et de problèmes que vous pourrez utiliser pour :

... et une tonne d'autres applications pour lesquelles trouver un problème à résoudre ou un obstacle à lever sera d'une grande aide.

Après tout, quoi que vous proposiez, que ce soit un produit ou une prestation, quand vous connaissez vraiment les principaux problèmes de vos client.e.s, vous savez quoi leur proposer pour les résoudre.

Et cette manière de procéder peut vous permettre de créer un produit complet, en suivant une procédure tout ce qu'il y a de plus simple et logique.

J'explique tout avec un exemple concret dans un guide (PDF), que je réserve aux membres de Copywriting Pratique :

Créer une formation complète avec l'aide de ChatGPT

Pour télécharger ce guide (et les autres disponibles), remplissez simplement le formulaire ci-dessous, et recevez votre accès à tous les outils disponibles :

Si je pouvais avoir accès à cette petite zone de votre cerveau... Juste là...

Il y a quelques années, j'ai entendu un matin à la radio une info qui m'a fait penser à une stratégie de copywriting très efficace et pourtant peu utilisée. Et pour cause, c'est un travail de titan.

J'ai donc décidé dans cet article de vous parler de copywriting comportemental, ma passion.

Vous allez comprendre...

Tout d'abord, commençons par vous donner l'information à l'origine de ça : La mort du terroriste le plus recherché au monde. Je ne citerai pas son nom, tout le monde le connaissait.

Quand on entend ça, on ne peut pas s'empêcher de repenser à ce qui s'est passé il y a un peu moins de 10 ans, le 11 septembre 2001, mais surtout l'effet que ça a fait sur la population mondiale.

memoire-episodique-instanta

Et il y a un chiffre incroyable à ce propos :

Près de 98 % des gens se souviennent précisément de l'endroit exact où ils étaient au moment précis où ils ont entendu cette terrible info.

Faites l'essai avec vous-même... Vous souvenez-vous où vous étiez quand vous avez appris la nouvelle ?

Bien sûr que oui !

Les mystères de la mémoire

C'est l'un des mystères de la "mémoire épisodique instantanée", qui consiste à se souvenir avec beaucoup de clarté d'un évènement ou d'une situation qui comportait une très forte charge émotionnelle.

Pour vous représenter son effet, imaginez une ouverture béante de votre cerveau pendant un millième de seconde, et représentez-vous un instantané de votre environnement s'imprimer dessus en un éclair.

Pas de filtre émotionnel, pas d'analyse rationnelle. Une impression directe et définitive qui laisse une trace indélébile dans votre mémoire, et à laquelle vous pensez à la demande, sans chercher ni forcer.

Imaginez maintenant qu'une lettre de vente arrive à avoir le même effet sur vous...

Vous lisez une lettre de vente, et ce que vous y lisez est si fort qu'entre le moment où vous lisez ces mots et le reste de votre vie, vous vous souvenez éternellement de ce que vous y avez lu, sans chercher ni forcer...

Si vous arriviez à faire ça, alors le produit en question traverserait les âges, sans qu'on ait besoin de vous rappeler pourquoi vous en avez besoin.

Ca vous semble impossible de faire ça ?

Transposition du concept dans la publicité

Et pourtant, on a un exemple bien réel d'une société qui a employé ce pouvoir pour bâtir sa gloire : Coca-Cola.

Savez-vous que c'est Coca qui a inventé le Père Noël rouge et blanc comme on le connait en 1931 ?

Hé oui ! Le Père Noël est né dans une simple publicité !

Une publicité avec une image si forte, qu'elle a traversé les âges, et que le bonhomme rouge de Coca est connu aujourd'hui de tous les enfants du monde et bien entendu de tous les parents aussi !

Et pourtant, il n'existe pratiquement plus personne intéressé par le coca qui a réellement VU CETTE PUBLICITE qui date de... 80 ans en arrière !

Si ça ce n'est pas de l'image forte !

Comment l'utiliser en copywriting ?

Pas besoin de pulvériser des immeubles pleins de gens ou de faire une publicité qui touche 6 milliards de personnes sans même qu'elles la voient pour vous servir de ce concept dans une lettre de vente.

Il vous "suffit" de susciter une émotion très forte au début de votre lettre, au moment de la peinture, ou bien en plein milieu à la faveur d'un exemple, pour fixer l'attention de votre lecteur et faire qu'il se concentre sur ce que vous dites, et s'en souvienne bien après qu'il ait fini sa lecture.

Raconter une histoire si forte que votre lecteur se sente personnellement impliqué dans votre texte.

Ca vous semble impossible ?

Détrompez-vous, ça ne l'est pas...

Imaginez que j'apprenne, par quelque moyen détourné, que vous avez été touché par une maladie très grave, que je nomme expressément (par exemple, une septicémie foudroyante), et que vous vous en soyez sorti miraculeusement.

Imaginez que je commence ma lettre en prenant spécifiquement cet exemple.

Imaginez que je cite tellement d'éléments concordants avec VOTRE expérience que vous avez tellement l'impression que cette lettre a été écrite pour VOUS et seulement QUE pour VOUS, que vous ne pourriez pas vous empêcher de vous demander "Oh la vache ! Mais comment il peut savoir tout ça ? Il m'espionne ou quoi ?".

N'y aurait-il pas un lien si fort entre vous et ce texte qui ferait que vous vous en souviendriez longtemps, tant du texte que du produit dont il est question ?

Bien sûr que oui !

Vous POUVEZ impressionner vos lecteurs

Sans connaître personnellement tous vos clients, vous pouvez faire en sorte d'en connaître assez sur une bonne majorité, pour les impressionner avec vos histoires.

Il existe plusieurs manières d'en savoir plus sur vos clients :

1) Fréquenter les mêmes endroits qu'eux

Forums, blogs, réseaux sociaux, ... Observez ce qui se dit, et voyez de quoi parlent vos clients potentiels.

Si plusieurs histoires ou personnages semblent revenir souvent, notez-les et cherchez d'autres histoires en rapport.

Facebook et Internet ont à eux deux révolutionné le concept de la vie privée, et il est maintenant plus que facile de trouver des infos privées sur pratiquement tout le monde.

Le but n'est pas d'en faire n'importe quoi !

Mais si vous arrivez à regrouper une dizaine d'infos ou de lieux communs avec 10 de vos clients, faites-en un groupe à part et prévoyez une histoire en rapport POUR ces 10-là uniquement.

Un exemple ? OK :

Imaginez que vous arriviez à isoler 3 de vos clients qui étaient au lycée Auguste Béhal à Lens. Qu'est-ce qui vous empêche d'en parler dans une intro spéciale, prévue pour ces seuls 3 clients ?

Faites autant de groupes que nécessaire. Donnez-leur une histoire particulière et adaptée à eux seuls, et proposez une histoire plus "générale" aux autres.

Dans l'une de mes pages de vente, celle-ci pour être précis, j'ai inclus après coup 3 paragraphes précis adaptés à 3 personnes bien précises.

Elles ont toutes les 3 acheté mon guide et l'ont toujours.

Ces paragraphes ont été construits à la suite d'une question qu'ils avaient chacun posé sur un forum. J'ai inclus leur question dans un des exemples cités, et le résultat a été à la mesure de ma personnalisation.

Vous pouvez citer autant d'exemples que vous voulez dans une page de vente.

Si vous voulez cibler un bloggeur qui parle de cuisine, qu'est-ce qui vous empêche de dire "Vous avez un blog qui parle de cuisine ? Imaginez..." dans votre exemple ?

Plus vous serez ciblé, plus vous citerez de points précis en rapport avec l'expérience de la personne concernée, plus vos chances de lui vendre votre produit sera grande.

Vous vous dites que ça finira par faire une trop grande lettre de vente ?

Et pourquoi ne pas supprimer le paragraphe en question une fois que la personne visée a bien acheté, pour le remplacer par un autre paragraphe prévu pour une autre personne ?

C'est l'avantage d'Internet : On peut tout changer en quelques secondes.

Si vous vendez un produit à 50 euros, imaginez-vous viser en tout 20 personnes précises, et écrire pour chacune d'elle un paragraphe adapté à son expérience en une journée. A 50 euros le paragraphe, c'est peut-être une stratégie payante, non ?

2) Leur poser des questions

Questions ouvertes, bien sûr, par l'intermédiaire de sondages ou par mail.

Et il faut les encourager à être le plus précis possible dans leur histoire, et classifier un maximum vos informations pour créer un groupe de clients qui ont vécu des histoires similaires à peu de choses prêt.

Les gens adorent parler d'eux. Ils se feront un plaisir de vous donner des infos précises sur ce qui leur est arrivé.

A vous de les utiliser pour les encourager ensuite à acheter vos produits.

Si vous avez été un jour commercial terrain, comme je l'ai été pendant quelques années, alors vous savez que ce qui fait la vente, c'est rarement le produit : C'est le vendeur et le rapport qu'il a avec son client.

Une lettre de vente. C'est pareil.

La lettre de vente parfaite est conçue pour s'adresser personnellement à chacun de vos clients.

Chacun une lettre différente. Chacun une histoire différente.

Ce genre de lettre de vente vendra une fois sur deux. C'est garanti.

Ca vaut peut-être le coup de vous y intéresser :)

A vous de parler...

Qu'en pensez-vous ? Ca vous semble possible ? Immoral ? Fascinant ?

Moi le copywriting comportemental me fascine au plus haut point !

Qu'en est-il de vous ? Est-ce trop pour vous ?


23 JUIN 2016

Vendre...

Je suis le premier à dire que sur un blog, il ne faut pas vendre.

Une remarque qu’on m’a faite ce matin me fait dire que je m’exprime mal. D’autant qu’il n’est pas besoin de chercher bien loin pour se rendre compte qu’en fait, parfois, moi aussi je vends sur ce blog (ou pas loin).

Aussi vais-je essayer de préciser ma pensée dans cet article, en me basant sur une citation de Jeffrey GITOMER qui dit :

Les gens adorent acheter, mais ils détestent qu’on leur vende quelque chose

En fait, ma vision du blog, c’est typiquement ça.

Notion de respect

Il y a des manières de vendre les choses.

Business diagram on financial report with coins

On peut aborder le truc à la gros bourrin, ou alors le faire d’une manière subtile et respectueuse des gens qui passent.

Parce que ce qui me gène dans les blogs qui “vendent” ouvertement, c’est justement le fait qu’ils ne respectent pas vraiment leurs lecteurs, en leur proposant des articles qui n’apportent rien du tout d’intéressant en dehors de la présentation du produit ou du service vendu.

En ce qui me concerne, je pense qu’un article de blog devrait toujours faire au moins l’une de ces 3 choses :

C’est uniquement ces 3 types d’articles qu’aiment les gens qui viennent sur les blogs.

Interrogez-vous vous-même, analysez ce que vous aimez quand vous lisez un article de blog, et vous verrez que les articles que vous aimez font au moins l’une de ces 3 choses.

La publicité pour un produit ou un service n’entre dans aucune de ces 3 catégories.

Et quand on voit un article qui fait la pub d’un produit, autant être clair : On s’ennuie.

Ca ne nous apprend rien, ce n’est ni drôle ni intéressant, et ça provoque ni réflexion intense ni sentiment d’élévation.

Il s’agit en général juste une succession d’avantages à posséder ledit produit (ou à utiliser ledit service).

Ennuyeux à mourir, surtout quand ça arrive à la vue de gens qui n’avaient rien demandé.

Parce que OUI : Au même titre qu’on ne s’attend pas du tout à acheter des livres quand on va dans une bibliothèque, on ne vient pas vraiment sur un blog pour y acheter quoi que ce soit.

On n’est pas dans une boutique. On est sur un blog. Un endroit où l’on cherche de l’info, de l’insolite, du concret, du pratique, etc...

Quand on arrive sur un blog et qu’on se trouve face à des dizaines d’articles promotionnels, des bannières qui clignotent dans tous les sens, et des dizaines de pavés de pub – sans parler du pop-up - franchement quel intérêt d’y passer plus de 15 secondes ?

Ca vous arrive à vous d’aller lire le catalogue de la Redoute pour vous détendre dans le jardin si vous voulez chercher des infos sur la mode ?

Bref, vous avez compris l’idée.

Si vous faites un blog, c’est pour vous créer une communauté de personnes qui s’intéressent au même sujet que vous. Dans le but plus tard que chacune de ces personnes devienne presque des ami(e)s.

Et un ami qui passe son temps à essayer de vous vendre un truc, au bout de la deuxième fois, ça gonfle.

Notion de trafic et de croissance

La deuxième raison qui fait que vos articles de blog ne devraient pas ne faire QUE vendre, c’est parce que tous les nouveaux visiteurs qui arrivent sur votre blog vont décider en quelques secondes (en général, moins de 15) s’ils vont repartir aussi sec ou s’ils vont rester.

Et je peux vous dire que s’ils arrivent directement sur un article promotionnel, qui ne fait que leur vanter les mérites d’un produit qu’ils doivent acheter, ils partiront aussi vite qu’un pet sur un élastique (pardonnez la métaphore, c’est la seule qui me vient)...

Vous ne me croyez pas ?

Ouvrez votre compte Analytics (ou n’importe quel autre système de mesure des statistiques de votre blog), isolez les articles qui vendent des produits, et regardez le taux de rebond.

Il doit être pharaonique !

Pour mémoire, le taux de rebond c’est le pourcentage de personnes qui quittent votre blog sans avoir visité une autre page que celle sur laquelle ils sont arrivés.

Profitez-en pour regarder le temps de stationnement sur la page en question, et vous verrez que par rapport à des articles qui “tiennent la route”, il est largement inférieur.

Donc, si vous écrivez des articles promotionnels, vous aurez un mal de chien à vous faire connaître.

Mais également, vous aurez un mal de chien à profiter du “bouche à oreille” des visiteurs qui vous apprécient, car bien peu de gens en vérité n’aiment “recommander” un site de vente.

Donc forcément, bien peu de gens s’inscriront chez vous, ce qui va fortement limiter votre croissance.

En résumé, peu de trafic, peu de membres, peu de visiteurs qui reviennent...

Aucun doute : La vente directe sur un blog, c’est pas la joie.

Comment vendre malgré tout sur un blog

Bon, vous l’aurez compris, il est possible de vendre malgré tout sur son blog, pour autant qu’on le fasse de manière intelligente.

Je vous remets ma citation du début :

Les gens adorent acheter, mais ils détestent qu’on leur vende quelque chose

Pour faire cela, je vous propose une action en 3 étapes :

1. Suppression / Epuration

Que vous décidiez de vendre un produit de votre cru ou le produit d’un autre avec votre blog, vous devez prendre en compte le fait que vos lecteurs n’aiment pas la pub.

Par conséquent, dans un premier temps, le but est de supprimer de la vue des lecteurs tout ce qui peut s’apparenter à de la pub.

C’est à dire :

Votre blog ne DOIT PAS être une boutique. Ni un catalogue de vente. Et encore moins un panneau publicitaire !

Il doit rester un endroit agréable à visiter.

On doit y voir :

Une fois que votre blog est redevenu un endroit agréable, vous pouvez passer à l’étape 2.

2. Création

Avant de vouloir vendre, vous devez D’ABORD écrire un article. Cet article doit délivrer de l’information :

Une fois que vous vous êtes bien assuré votre article fait au moins l’une de ces trois choses, ALORS vous pouvez passer à l’étape 3 :

3. Monétisation

Pour pouvoir vendre un produit ou un service à partir d’un article qui ne fait pas ”publicitaire”, vous devez insérer vos liens vers le bon de commande du produit vendu – ou vers sa page de vente, mais c’est moins rentable – de manière intelligente.

Et surtout sans harceler vos lecteurs.

Allez refaire un tour sur cette page par exemple, où je parle du petit livre rouge de la vente (oui, je sais, encore lui !)

Si vous observez bien mon article, ce n’est pas du tout un article de vente.

Il y a un lien vers la boutique Amazon quand j’annonce le livre, et un lien dans le dernier paragraphe de mon article.

Vous devriez donc envisager de faire quelque chose de similaire.

Vous écrivez un article qui donne un ou plusieurs très bons conseils, et une fois que vous avez fini votre article, vous rajoutez un paragraphe qui explique comment vos lecteurs peuvent en apprendre plus sur le sujet que vous avez traité en allant se procurer le produit X.

Cela peut aussi fonctionner avec des produits non numériques, ou avec des services.

J’ai créé à ce propos un modèle d’article que j’ai baptisé “HERBE FOL”, et qui vous permettra de créer des articles de vente qui ne ressembleront en rien à de la pub.

Je vous en parlerai dans mon article de jeudi prochain.

A vous de jouer !

Comme vous l’avez vu, on peut vendre sur un blog. Mais il existe des règles toutes bêtes à respecter. Les respectez-vous, vous-même ?

Si ce n’est pas le cas, faites juste un essai UNE SEULE FOIS, et suivez le plan d’action ci-dessus pour vendre l’un de vos produits ou un produit en affiliation.

Et dites-m’en des nouvelles.

Cela dit, j’imagine que vous avez tout un tas de question et d’avis contradictoires par rapport à tout ce que je viens de vous écrire au sujet de la vente sur un blog.

Ne vous gênez pas... Clignement d'œil


16 JUIN 2016

Apprenez à dire non : le copywriting peut vous aider !

Cet article va vous parler d’une forme de copywriting comportemental que je vous engage fortement à utiliser si vous travaillez sur Internet.

Il va légèrement à l’encontre de l’essence même du copywriting, qui veut que ce soit le plus personnel et le plus orienté vers les autres que possible.

Ici il s’agit de faire carrément l’inverse.

En effet, aujourd’hui, nous ne traiterons que le 42ème principe de Jack CANFIELD (Sachez dire non), et pour cela, nous allons aborder une technique pour apprendre à dire NON sans culpabiliser. Et on va utiliser le copywriting pour ça.

Car lorsqu’on est d’un naturel gentil, dire NON est difficile.

Et à dire vrai, il est fou d’imaginer le nombre de fois où on aurait voulu dire NON alors qu’au final, on a dit oui.

succes-jack-canfield-non

Pour vous mettre dans l’ambiance, ce petit épisode de la série “Bref” : Je ne sais pas dire non.

Vous vous êtes reconnu ?

La bonne nouvelle, c’est que le copywriting peut vous venir en aide si vous êtes comme ça, et je vais vous expliquer comment procéder.

Ca fonctionne très bien pour les demandes par mail, mais ça marche aussi pour les demandes dans la rue ou même par téléphone.

Le processus d’une demande / réponse

Quand on vous demande un truc, quel qu’il soit, vous avez 2 solutions de base :

Si cet article vous “parle”, c’est que vous appliquez la 3ème solution. Et il y a de grandes chances pour que ça vous bouffe la vie.

Cette 3ème solution, quelle est-elle ?

C’est ne pas avoir envie, mais se laisser influencer soit par son esprit, soit par des arguments extérieurs, soit par les deux, et accepter quand même la demande au final.

Et bien entendu, le regretter après.

Si vous avez du mal à dire non, vous savez de quoi je parle.

Mais au fait, j’y pense : Êtes-vous sûr d’être comme ça ?

Vérifions-le ensemble :

Une expérience révélatrice

Je ne sais pas si vous avez lu ce livre assez décalé qui s’appelle “Dieu voyage toujours incognito” de Laurent Gounelle, mais le héros de ce livre se retrouve obligé de participer à quelques expériences qui lui apprennent à se défaire de cette manie de toujours dire oui.

Celle à laquelle je pense semble insurmontable quand on est atteint de cette affection.

Voici donc un test pour savoir si vous faites partie de celles ou de ceux qui ne savent pas dire non.

Prêt ? C’est parti :

Rendez-vous dans une boulangerie QUI N’EST PAS près de chez vous, un jour où il y a beaucoup de monde.

Faites la queue, comme tout le monde, et quand vous arrivez devant la boulangère, demandez lui un pain. Attendez qu’elle le pose sur le comptoir, et dites-lui : En fait j’en voudrais un un peu plus cuit.

Recommencez l’opération 5 fois en tout. Un peu moins cuit. Un peu plus. etc. 5 fois.

Et à la fin, quand vous vous êtes enfin décidé, dites que vous êtes désolé, et que vous n’avez pas d’argent sur vous. Excusez-vous, puis partez.

Le test se pratique pendant toute une semaine dans une boulangerie différente à chaque fois.

Essayez de visualiser la scène.

Comment vous sentez-vous ?

Seriez-vous capable de faire ça ? Ou bien est-ce qu’une scène pareille vous semble totalement irréalisable ?

Soyez honnête avec vous-même. Si vous ne pourriez pas faire ça, alors vous avez de grandes chances de faire partie de ceux qui ne savent pas dire non.

Voici donc de quoi vous aider.

Comment procéder en pratique

Identifier les demandeurs compulsifs

Certaines personnes se font un vrai devoir de toujours demander ce qu’ils veulent aux autres. Ils ne se censurent jamais. Ils demandent. Que vous acceptiez ou pas leur importe peu.

Ils auront essayé, car ils sont adeptes du principe qui veut que le pire qui puisse arriver quand on demande quelque chose, c’est d’être exactement au même point.

Ils auraient donc tort de se gêner.

D’autant que parfois, on les encourage fortement à le faire. La demande devient donc une stratégie à part entière.

Comme l’explique par exemple notre ami Cédric du blog Virtuose Marketing, ici, ici et . Ca marche avec plein de trucs.

D’un certain côté, savoir demander est une bonne chose.

Mais de l’autre côté, pour les gens qui ont du mal à dire non, ces demandeurs compulsifs et permanents sont de vrais cauchemars ambulants.

D’autant que certains appliquent à la lettre ce qu’ils lisent, sans réfléchir, et sans voir plus loin que le bout de leur nez.

Bref, voici donc ci-dessous un petit “kit d’urgence” pour éviter que ces demandes ne vous pourrissent trop la vie, mais surtout pour éviter que vous ne perdiez trop de temps à les gérer, et à gérer le stress émotionnel qu’elles engendrent.

Recevoir et traiter la demande

La toute première chose à faire est de lire – ou d’écouter – la demande et les arguments en entier.

Ensuite, il faut être 100% honnête et à l’écoute de votre première envie.

Avez-vous oui ou non envie de faire ce qui est demandé ?

Si vous avez moyennement envie (pas envie de perdre du temps, pas d’intérêt immédiat, pas vraiment compris la demande) alors c’est que c’est le NON qui est la réponse que vous souhaitez.

Acceptez-le tout de suite. N’y mettez aucune émotion. Ne vous projetez pas. N’essayez pas d’imaginer ce que va penser la personne. Elle s’en fout en fait. Si vous lui dites non, elle va demander à quelqu’un d’autre. Et elle ne vous en tiendra pas rigueur.

Certains vont insister, à grand renfort d’arguments, mais ce n’est pas grave. Vous avez dessous 2 mails à envoyer tel quel.

Les 3 mails à utiliser

1. La première demande

Vous recevez un mail. Vous le lisez en entier. Vous évaluez que vous préférez dire non.

Voici le mail à envoyer en réponse :

Bonjour (Prénom)

J'ai bien reçu votre demande.

J'y ai accordé la plus grande attention, mais après mûre réflexion, je ne souhaite pas y donner suite.

Je vous remercie d'avoir pensé à moi, et vous souhaite la meilleure réussite pour vos affaires.

Bien amicalement,

[Votre nom]

 
Ne vous justifiez pas. Vous n’y êtes pas obligé. La justification d’un refus entraine toujours des conflits émotionnels intérieurs.

Et si vous n’arrivez pas à dire non aussi souvent que vous le voudriez, c’est pile poil à cause de ça.

2. La deuxième demande

Certains insistent. Peu le font, mais il y en a. Ils sont passés maître dans l’art de demander, et ils n’hésitent pas à vous relancer une ou deux fois.

C’est le pire qui puisse se présenter à quelqu’un qui a du mal à dire non.

Pas de panique.

Lisez les premières lignes du mail. S’il s’agit d’un nouvel assaut pour la même demande, arrêtez-vous de lire tout de suite.

Ca ne sert à rien.

Envoyez juste ce mail-là (que vous pouvez adapter) :

Bonjour (Prénom)

J'accuse réception de votre 2ème email suite au refus que j'ai donné à votre première demande.

Mon avis n'a pas changé : Je ne souhaite pas y donner suite.

Je vous remercie de ne pas insister et vous souhaite à nouveau la meilleure réussite pour vos affaires.

Bien amicalement

[Votre nom]

 
A ce stade, si la personne n’a pas encore compris, et revient une nouvelle fois à l’assaut, alors il faut sortir les armes.

3. La troisième demande

Les envoyeurs du troisième mail sont du genre “bourrins”.

Dans ces cas-là, le mieux est d’expliquer les choses clairement, avec des mots simples.

Par exemple :

Monsieur (ou Madame)

Cela fait la 3ème fois que je reçois un mail de vous à propos de la même demande.

Je vous ai déjà dit NON 2 fois.

Je vous redis donc NON pour une 3ème et dernière fois.

Et je vous demande instamment d’arrêter de m'envoyer des emails à ce sujet.

Cordialement

[Votre nom]

 
Si après ça, la personne n’a pas compris, alors vous pouvez directement mettre son adresse email dans la catégorie des indésirables, et vous n’entendrez plus jamais parler d’elle.

Elle continuera à envoyer des messages, qui arriveront directement en spam.

Quelques précisions...

Certains trouveront tout ça un peu exagéré. Ce sont certainement les personnes pour qui dire NON n’est pas un problème.

Pour les autres, ca fait du bien parfois d’avoir un petit “kit d’urgence du NON” à disposition.

Sachez en plus que ce genre de stratégie “bouclier” fonctionne aussi avec d’autres formes de demandes.

Dans la rue, au bureau, avec vos amis, même avec vos proches.

Si vous avez tendance à avoir du mal à dire non, prévoyez des textes types de ce genre.

Evitez surtout de vous justifier. Ou alors faites-le avec une objection de base du genre “Ca ne m’intéresse pas”.

Ou alors dites juste NON.

Et surtout, ne culpabilisez pas. A quelques rares exceptions près, la personne aura oublié la demande dans l’heure qui suit et sera passé à autre chose. Ou à quelqu’un d’autre.

Dans tous les cas, vous n’aurez rien à regretter.

Que ça ne vous empêche pas d’accepter certaines demandes que vous trouvez justifiées ou sympa, hein ?

Le but n’est pas de devenir insensible ou totalement hermétique aux autres.

Le but est d’éviter de vous dire après coup : “Et voilà ! Encore une farce dont j’ai été le dindon !”

Et ça, ça fait toujours plaisir...


9 JUIN 2016

Calculez le "Sympathomètre" d'une page de vente ou d'un article

Savez-vous quel est le "degré de sympathie" de votre site web, vos articles de blog, vos emails ou de vos pages de vente ?

Saviez-vous que la sympathie d’un texte, quel qu'il soit, est mesurable ?

Voici comment…

Si vous avez quelques notions de copywriting, ce qui doit forcément être le cas si vous lisez ces lignes, alors vous avez certainement appris que le mot le plus important qu’on emploie sur une lettre de vente c’est le mot "vous" et tout ce qui s’y rapporte (votre, vos, tu, tes, ton, etc…). C'est ce qu'on appelle les MOTS D'OR.

Il s’ensuit que le mot le moins important est donc son contraire, à savoir le bon vieux "Nous" et ses dérivés (nôtre, nos, moi, mien, etc.). C'est ce qu'on appelle les MOTS INTERDITS.

J'ai donc créé un outil en ligne qui calcule le rapport entre le nombre de mots d'or qu'il y a dans un texte, par rapport au nombre de mots interdits.

Le résultat obtenu est un ratio baptisé "Sympathomètre".

Et donc forcément, plus le sympathomètre de votre texte est haut, et meilleur c’est pour vous.

Comment ça fonctionne ?

Prenez un texte, n'importe lequel. Une page de vente, un article, un mail, une page complète d'un site ou d'un blog, même, si vous voulez.

Copiez et collez ce texte dans le Sympathomètre, et vous obtiendrez le nombre de mots de votre texte, le nombre de mots d'or, et le nombre de mots interdits. Il ne vous restera plus qu'à améliorer ou non votre texte.

Pour accéder à cet outil de calcul, il vous suffit de laisser votre prénom et votre adresse email dans le formulaire ci-dessous. Vous recevez l'accès à cet outil et aux autres en quelques secondes.

Le blogging, c'est que du bonheur !

Sérieux, à tous ceux qui se plaignent de la crise il faut VRAIMENT leur recommander de créer un blog...

happiness-therapy-top

Parce qu’avoir un blog, c’est l’assurance quasi certaine d’être heureux.

Et de connaître des moments de joie incroyables :

Vous avez vu ?

C’est que du bonheur, j’vous dis !!

Alors ? Vous attendez quoi pour faire un blog ? Rire

Précision...

Cet article peut vous sembler humoristique, et par certains côtés, il l’est.

Cela dit, il est également un nouvel élément de la BURM.

En effet : un petit coup de mou dans votre aventure du blogging ?

Relisez chacune des affirmations ci-dessus, et remémorez-vous la joie qui vous habitait à chacun de ces moments. Essayez de vous rappeler des sensations, des odeurs, de la situation où vous étiez...

Et prévoyez l’avenir aussi.

A chaque nouvelle joie (il y en a toujours une qui va venir incessamment sous peu), faites ce qu’on appelle un ancrage en PNL :

Enregistrez consciemment tout ce qui se passe à l’instant t où vous ressentez cette joie, et fixez-le en faisant un geste précis : Une disposition particulière des doigts, ou une partie du corps que vous pouvez toucher avec l’une de vos mains.

Vous n’aurez qu’à refaire ce geste le moment venu pour rappeler à  votre conscience cette joie que vous ressentiez.

Que du bonheur, j’vous dis ! Sourire


26 MAI 2016

Existe-t-il cette alchimie relationnelle entre vous et vos clients ?

Je regardais hier soir une conférence donnée par Robert-Vincent Joule (l’un des deux auteurs du “petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens”) dans laquelle il parlait de la personnalisation des rapports humains avant de demander quelque chose ou avant de faire une action précise.

Aujourd'hui, nous allons aborder les avantages qu'il y a à pratiquer une personnalisation de la relation que vous avez avec vos visiteurs, et ce que vous pouvez en attendre en terme d'accroissement des ventes.

puzzle

Un copywriter professionnel peut intervenir sur différents produits, vendus selon différentes stratégies.

Si on nous demande de faire une lettre de vente ou une présentation de produit destinée à un public inconnu (arrivée sur la page de vente directement via Adwords, par exemple), alors on devra... [protected] faire un texte qui prendra en compte le fait que les visiteurs ne connaissent pas le vendeur.

Il faudra donc porter beaucoup d'attention au facteur "confiance" sur le texte de vente.

C'est de loin le plus difficile à faire.

Parler d'un produit et de ses avantages, et amener les gens à l'acheter à la fin en démontrant pourquoi ils en ont besoin est une véritable partie de plaisir à côté de tout ce que l'on doit faire pour bâtir le potentiel "confiance" d'un personnage inconnu.

Et pour aussi bon copywriter qu'on soit, les résultats finaux de la lettre seront bien en-dessous de ceux qu'on aurait pu avoir avec un public constitué de gens qui connaissent déjà le vendeur.

C'est pour cela qu'il est important, si vous vendez un produit sur Internet ou dans une vraie boutique, de développer ce qu'on appelle une "alchimie relationnelle" avec votre public.

Si c'est bien fait, alors votre capital confiance sera toujours au plus haut, et il sera bien plus facile pour vous ensuite de vendre votre produit.

Les 4 niveaux de relation

Pour commencer, voici les 4 niveaux de relation existants quand vous voulez vendre quelque chose à quelqu'un :

Niveau 1 : Découverte totale

Au niveau numéro 1, la personne vous découvre pour la première fois, et vous aussi.

Vous ne vous connaissez pas.

Aucune personnalisation possible à ce niveau.

Vous êtes donc totalement dépendant de votre contenu : Si celui-ci déplait à votre visiteur, il repart aussitôt. Vous ne savez pas qui c'est et lui vous a déjà oublié.

Par contre, si le contenu de votre site lui plait, il va vouloir aller plus loin et va donc vouloir devenir membre, ou s'abonner à votre newsletter.

Il peut aussi décider de repartir et de revenir plus tard pour s'inscrire.

On passe donc maintenant au niveau n°2.

Niveau 2 : Vous vous invitez chez votre visiteur

A ce niveau, VOUS tentez plusieurs approches auprès de votre lecteur, par mail généralement, par le biais d'une notification périodique ou d'une newsletter.

Pour pouvoir s'inscrire, il vous a laissé son prénom et son adresse email, en général.

Vous avez donc une information personnelle à son sujet, et quand vous lui écrivez par mail, on vous a appris à personnaliser le sujet et la première phrase : "Bonjour [userinfo field="display_name"] !"

En général, ça s'arrête là. Et généralement, c'est à sens unique :

C'est VOUS qui écrivez à votre membre, et lui se contente de lire – ou pas - ce que vous lui écrivez.

Ce n'est pas encore une discussion, puisqu'il n'y a que vous qui parlez.

Niveau 3 : Votre visiteur vient vous voir chez vous

A ce niveau, c'est votre membre qui décide de venir vous voir sur votre site ou votre blog. Et dans ce dernier cas, il revient vous voir souvent.

Paradoxalement, il se retrouve chez vous, vous lui avez déjà écrit par mail, mais si vous n'avez pas prévu de système de personnalisation, alors à aucun moment il ne se sent accueilli.

Il se sent plutôt comme tous les autres, puisque si vous l'appelez par son prénom quand vous lui écrivez, lorsqu'il vient vous voir, vous l'ignorez royalement.

Voilà pourquoi il est important de montrer à votre visiteur qu'il n'est pas comme les autres. Vous comprenez [userinfo field="display_name"] ?

Vous connaissez son prénom, vous pouvez donc personnaliser votre espace pour qu'il puisse savoir qu'il est reconnu.

Avez-vous déjà remarqué comme il est sympa d'arriver chez Amazon si vous avez déjà acheté chez eux ? On vous appelle par votre prénom, et quand vous achetez, on vous demande si on vous livre toujours à la même adresse. Sympa : On se croirait dans une vraie librairie face à un vendeur qui vous connait déjà !!

On en est au 3ème niveau : Votre lecteur est chez vous, vous le reconnaissez, il se sent chez lui, il est bien.

Il est prêt à passer au 4ème et dernier niveau :

Niveau 4 : On discute !

Dans ce niveau, votre lecteur engage la conversation avec vous. Il décide de vous parler, par le biais d'un forum ou des commentaires si on est sur un blog, ou alors il décide de vous écrire un mail. Et vous, vous décidez bien entendu de lui répondre.

Pour être ici, il faut que ce soit VOTRE lecteur qui prenne la décision de vous parler, à l'initiative d'une réponse à l'un de vos mails, d'une envie pressante de donner son avis sur ce que vous avez écrit, ou tout simplement l'envie de discuter.

C'est l'endroit idéal pour nouer de belles et bonnes relations avec votre lectorat. Vos membres devraient se sentir épaulés et suivis.

C'est l'occasion de montrer que vous êtes proche de vos lecteurs et disponible.

Vous savez donc maintenant par quelles phases passent vos lecteurs, entre le moment où ils arrivent pour la première fois sur votre site et le moment où ils décident de devenir des clients.

Et maintenant, [userinfo field="display_name"], lisez bien et enregistrez bien ce qui suit :

C'est en fonction de la manière dont vous vous comportez à l'intérieur de ces 4 phases, que vos résultats en terme de vente, au final, seront très bons, moyens, ou carrément mauvais.

Il est impératif que vous compreniez ça.

Les 4 manières de vendre aux différents niveaux

Pour illustrer ce concept, voici un exemple gourmand, qui parlera à tout le monde.

Imaginons que votre produit principal soit un énorme gâteau bien appétissant dédié spécialement pour les gros évènements de type "mariage", et que votre objectif soit de le vendre à l'un de vos visiteurs ou membres.

Vente au niveau 1 : L'ascension de l'Himalaya

Si vous essayez de vendre votre gâteau au niveau 1, vos résultats seront à la hauteur de la relation que vous entretenez avec votre visiteur : Basés uniquement sur la première impression.

Ils ne dépendront donc exclusivement QUE de l'apparence de votre gâteau et de ce que vous en dites sur votre page de vente.

Aucune chance de faire pencher la balance du bon côté grâce à votre personnalité. Le visiteur ne vous connait pas, et il ne pourra se baser que sur vos dires (voir capital confiance ci-dessus)

Par conséquent, il sera tout à fait libre d'aller regarder ailleurs pour voir s'il n'y aurait pas d'autres gâteaux tout aussi bons et moins chers pourquoi pas... Ce qu'il fera assurément, soyez-en sûr !

Résultats forcément limités...

Vente au niveau 2 : L'ascension du Mont-Blanc

Si vous essayez de vendre votre gâteau à votre membre au niveau 2, vous passerez pour un "vendeur à domicile", puisque dans cette phase, c'est VOUS qui démarchez.

Vos résultats seront à la hauteur de votre patience.

Plus vous enverrez de bons gâteaux gratuits chez votre membre, qu'il pourra goûter à loisir, et plus facile sera la tâche de lui présenter ensuite votre bon gros gâteau payant.

Mais dans la majorité des cas, il aura envie de venir vous voir avant de faire son choix. Et il aura aussi toujours envie d'aller voir d'autres vendeurs pour voir un peu ce qu'ils ont à proposer. Surtout si les autres vendeurs lui envoient AUSSI des gâteaux gratuits chez lui.

Résultats forcément meilleurs que le niveau précédent, mais toujours bien aléatoires.

Vente au niveau 3 : L'ascension de la tour Eiffel

Si vous cherchez à vendre à ce niveau, alors votre client potentiel va avoir le loisir de découvrir votre espace. Vos résultats seront à la mesure de l'accueil que vous lui réservez.

Si on le reconnait (vous lui avez quand même déjà envoyé 4 fois des gâteaux gratuits), qu'on l'accueille personnellement et qu'on s'occupe bien de lui, il aura probablement envie d'aller plus loin, et de rentrer alors au niveau 4, où là, tout est beaucoup plus facile.

Il pourra aussi avoir envie de vous acheter votre gâteau directement, et même s'il peut se faire une idée de vos compétences en matière de gâteau, il n'a toujours pas pu avoir un vrai contact avec vous.

Donc votre facteur "sympathie" ne rentre toujours pas en ligne de compte.

Résultats encore meilleurs que précédemment, mais bien en dessous de ce que vous pouvez espérer au 4ème niveau.

Vente au niveau 4 : Juste un pont à franchir

Dans ce niveau, vous avez déjà pu discuter plein de fois avec votre futur client.

Il a pu se rendre compte de la personne sympa que vous êtes. Vous l'avez aidé, épaulé en cas d'interrogations, et maintenant, dès qu'il pense "gâteau", c'est VOUS qui apparaissez dans son esprit.

Lui vendre votre gros gâteau dans ces conditions est bien plus facile. Il vous connait, il sait comment vous êtes, il sait ce que vous faites, et il sait que vous ferez ce qu'il faut pour le satisfaire.

Et quand arrivera le moment de négocier, vous pourrez faire référence à tout ce dont vous avez parlé avant.

Plus aucune raison d'aller trouver quelqu'un d'autre.

Vos résultats sont optimaux !

Comment vous positionner ?

Maintenant que vous connaissez ces différents niveaux ainsi que le degré de difficulté pour vendre dans chacun d'eux, c'est à vous de voir comment vous voulez vous positionner avec votre produit.

1) Vendre sur un blog

En choisissant un blog pour promouvoir votre produit, vous pouvez, avec de la patience, passer successivement du niveau 1 au niveau 4 et obtenir ainsi d'excellents résultats.

Pour autant, il vous faudra maitriser la personnalisation du support quand vous en serez au 3ème niveau, ce que je vous expliquerai dans l'article suivant.

2) Vendre sur un site web statique

Si vous présentez votre produit sur un site Internet qui ne comporte ni espace de discussion ni personnalisation – ce qui est le cas des mini sites d'une ou deux pages – alors vous ne dépasserez pas le niveau 2, pour autant que vous ayez déjà développé une petite relation avec les gens qui arrivent dessus.

Vous pouvez néanmoins aller jusqu'au niveau 3 en personnalisant votre page.

Bien entendu, si vous ne voulez pas développer quelque relation que ce soit avec vos clients, alors vous resterez au niveau 1, avec toute la difficulté qui en résulte.

3) Vendre sur un site web dynamique

Vous pouvez arriver au niveau 4 avec un mini site, si vous y rajoutez la personnalisation, bien sûr, mais également des espaces de discussion comme des forums, "chat en live" ou autres réseaux sociaux.

Vous êtes positionné comment, vous, avec vos visiteurs ?


19 MAI 2016

La chance est un moteur comme un autre

Aujourd’hui, nous somme un vendredi 13.

Beaucoup d’entreprises – et de boutiques Internet - voient en ce jour une occasion de faire des offres basées sur la chance.

Personnellement, comme je vous en parlais dans cet article il y a quelques années, je ne pense pas qu’il soit judicieux de contacter ses clients ou ses membres un vendredi 13.

Parce qu’ils vont être tellement sollicités qu’il y a de fortes chances pour que votre mail passe à l’as après les dizaines d’autres qu’ils auront reçus.

chance-moteur

Par contre, ce jour de “chance” est l’occasion pour moi de vous parler de moteur d’action.

Ce qui fait votre Chiffre d’Affaires

Quand on vend des produits (sur Internet ou ailleurs), ce qui fait agir les gens, ce sont les moteurs d’action.

Il en existe beaucoup. En voici quelques uns :

Les moteurs d’action sont ce qui permettent aux gens d’agir quasiment sans réfléchir. D’instinct.

Un peu comme lorsqu’on se jette sur une bouteille d’eau glacée par jour de grande soif.

La “chance” est aussi un moteur d’action. Et c’en est même un très puissant.

Si cela n’était pas le cas, alors comment expliquer que près de 4,7 milliards d’euros rentrent chaque année dans les caisses de l’Etat grâce aux jeux d’argent ?

Ne vous y trompez pas : La chance est un moteur très très puissant pour faire agir les gens. Et ce quelle que soit votre activité.

Moi, je l’utilise de 3 manières différentes. Et à chaque fois, c’est le jackpot.

Xtian Godefroy le faisait aussi très souvent. Et toutes les entreprises qui cartonnent sur Internet le pratiquent aussi.

Et vous ? Utilisez-vous la chance auprès de vos lecteurs et de vos clients pour booster vos affaires ? Comment ?


13 MAI 2016

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