Ecrivez facilement des textes qui font agir
Ressources gratuites pour Copywriters | Pourquoi ? | Un article au hasard
Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué ça, mais certains des plus grands acteurs de tous les temps ne le sont pas devenus par hasard.
Prenons Robert De Niro, par exemple.
Quan on lui propose un rôle, cet acteur a une manière quasi unique dans le monde du cinéma d'interpréter ses personnages : il les devient.
Pour incarner Travis Bickle dans Taxi Driver, il a décroché un permis de taxi, mené de véritables tournées de nuit, et perdu près de 13 kg pour ressentir l’épuisement et la solitude de son personnage.
Pour Raging Bull, il a pris plus de 27 kg en quelques mois, appris à boxer avec le vrai Jake LaMotta et étudié chacun de ses gestes jusqu’à adopter sa posture, sa voix, son essence.
Plus récemment, pour Killers of the Flower Moon, à 80 ans, De Niro a appris la langue osage... au point d’en rêver et de la marmonner en dormant, une immersion totale dans l’âme du personnage .
Leonardo DiCaprio, lui, ne craint rien pour atteindre la vérité de son rôle. Sur The Revenant, il a dormi dans une carcasse d’animal, mangé du foie de bison cru, nagé dans des rivières glacées, appris à reconstituer un feu, manier un mousquet et parler deux langues autochtones.
Quant à Jack Nicholson, il puise dans son expérience pour incarner Jack Torrance dans Shining. Il a volontairement réduit ses heures de sommeil, gardé le personnage en lui, même hors caméra, pour maintenir cet état d’esprit inquiétant ; il a même repoussé ses limites émotionnelles en étant froid avec Shelley Duvall, pour nourrir la tension palpable à l’écran.
Ces trois géants du cinéma ne trichent pas : ils vivent leurs personnages, ressentent leurs émotions, affrontent leurs défis — pour que les spectateurs soient transportés.
Si je vous raconte tout ça, ce n’est pas pour vous donner envie de faire du cinéma.
Mais parce qu’il y a dans la démarche de ces monstres sacrés une leçon magistrale que tout copywriter — ou entrepreneur — devrait méditer.
Car au fond, vendre, c’est jouer un rôle.
Non pas pour tromper, mais pour épouser pleinement la réalité de celles et ceux à qui l’on s’adresse.
Comme un acteur qui s’oublie pour entrer dans la peau d’un autre, un bon copywriter doit s’effacer pour mieux ressentir ce que vit son client.
Ce qu’il traverse. Ce qu’il pense. Ce qu’il redoute. Ce qu’il espère.
Et c’est précisément là que commence le vrai travail d’écriture.
Comme De Niro s’est glissé dans la peau de Travis Bickle, immergez-vous dans la réalité de vos clients.
Quelles sont leurs journées, leurs frustrations, leurs espoirs ? Plus vous vivez leur quotidien, plus vous parvenez à parler avec eux, pas à eux.
Exercice : suivez un client idéal, observez-le, posez-lui des questions ouvertes. Consignez les détails émotionnels : ce qui l’apaise, ce qui l’exaspère. Ces fragments deviennent la matière vivante de vos textes.
De Niro n’a pas fait qu'apprendre à boxer. il a bougé, transpiré, saigné.
De même, pour comprendre un client, mettez-vous dans son état émotionnel : frustration, excitation, crainte, envie.
Efforcez-vous donc de produire une sensation pour vos futurs clients.
Plus ils ressentiront que vous les comprenez, plus ils auront l'impression que vous faites partie des leurs, et meilleur sera votre succès.
Exemple concret :
Un copywriter qui vend un outil de gestion de temps pourrait vivre une journée sans planning : distractions, stress, urgences absurdement fréquentes.
Ensuite, il pourra écrire non pas sur le produit mais sur la sensation qu'une bonne gestion du temps provoque chez lui quand il comprend qu'il peut éviter un chaos tout ce qu'il y a de prévisible sans une bonne organisation.
DiCaprio n’était pas seulement dans la forêt de Revenant, il y dormait, l’odorait, la sentait.
Faites comme lui... Exposez-vous à l’environnement de vos clients : si vous vendez un service à des restaurateurs, passez une soirée dans plusieurs cuisines, observez le rythme, le bruit, la chaleur, les urgences.
Votre narration doit sentir le beurre chaud, les cliquetis des casseroles, le sprint du service : c’est ce vécu, retranscrit avec sensorialité, qui déclenche l’émotion.
Comme Nicholson qui restait dans son personnage même entre les prises, gardez un état d’esprit client durant tout le processus de création.
Si vous écrivez une page de vente pour des entrepreneurs fatigués, écrivez-la après une vraie séance de clavardage où ils vous ont confié leur épuisement.
N’arrêtez pas le “mode client” dès que vous posez le stylo : restez y jusqu’à la dernière phrase, jusqu’au call to action.
Les grands acteurs font de la recherche (cours, stage, langue, vie réelle). Vous aussi !
Interview, immersion, observation, veille...
Mais cela ne suffit pas : il faut raconter.
Un bon copywriting, c’est une mini-narration : "Quand j’étais dans la cuisine de Monsieur X, j’ai senti sa tension… Puis j’ai vu ses yeux briller à la fin du service…".
Ce storytelling, inspiré par De Niro, capte l’attention, crédibilise et crée du lien.
De Niro a ressenti la solitude, DiCaprio le froid extrême, Nicholson le désespoir.
Vos clients ressentent des émotions fortes : la peur de l’échec, l’excitation d’un nouveau départ, la fierté de réussir.
Votre copywriting n’a de poids que si vous êtes capable de rappeler ces émotions.
Alignez votre ton, votre rythme, vos mots sur ces sensations. Respirez avec eux. Parlez exactement comme ils pensent.
Les carcasses glacées, la langue osage, la dentition affûtée : ce sont des détails concrets.
En copywriting, les petits détails sensoriels véhiculent la vérité : le bruit du moteur à l’aube, le froid d’un café mal réglé, le soulagement d’un clic “envoyer”.
Incluez-les pour que le lecteur revive l’expérience. Et plus vous serez précis, plus votre message sera incarné.
Robert De Niro, Leonardo DiCaprio et Jack Nicholson vivent leurs personnages jusqu'au plus profond de leurs tripes.
Ils traversent des transformations, des expériences hors norme, pour accéder à cette vérité intérieure qui captive.
Si vous voulez que vos pages de vente, vos emails et vos annonces aient plus de succès vous devriez faire pareil :
1. Entrez dans le quotidien de votre client,
2. Ressentez ce qu’il ressent,
3. Racontez-le avec des détails sensoriels,
4. Maintenez cet état émotionnel jusqu’au dernier mot.
C'est comme ça que naît une véritable connexion authentique.
Et c'est comme ça que se crée un message qui touche, qui convainc et qui vend.
Publié le 19 JUIN 2025 - Catégorie : Copywriting comportemental
RECUPEREZ VOS RESSOURCES GRATUITES POUR COPYWRITERS
Le Générateur de Slogans, le Sympathomètre, le Créateur de Marque Instantané, le Générateur d'Accroches Hypnotiques et bien d'autres...
Mais aussi : des guides pour apprendre le copywriting et l'IA, des éléments graphiques pour embellir vos blogs et vos pages de vente...
Générateur de QRCodes | Générateur d'accroches hypnotiques | Catégories | Contact
Cultivez l'amour du copywriting avec Yvon CAVELIER
Mentions légales |
Conditions Générales de Vente
Conditions Générales d'Utilisation |
Politique de confidentialité